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Page:Nodier - Trésor-des-Fèves et Fleur-des-Pois, 1894.djvu/6

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Il y avait une fois un pauvre homme et une pauvre femme qui étaient bien vieux, et qui n'avaient jamais eu d'enfants : c'était un grand chagrin pour eux, parce qu'ils prévoyaient que dans quelques années ils ne pourraient plus cultiver leurs fèves et les aller vendre au marché. Un jour qu'ils sarclaient leur champ de fèves (c'était tout ce qu'ils possédaient avec une petite chaumière ; je voudrais bien en avoir autant) ; un jour, dis−je, qu'ils sarclaient pour ôter les mauvaises herbes, la vieille découvrit dans un