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I

AUX FEMMES.


Fleurs dont le parfum embaume nos âmes,
Êtres passagers, mortels comme nous,
Mais pétris par Dieu d’un limon plus doux,
Beaux oiseaux du cœur que l’on nomme femmes,
Vous qui faites vivre et parfois mourir,
Faut-il vous aimer, faut-il vous haïr ?

Alors qu’on vous voit simples et sincères,
Sans vaine révolte ou sotte fierté,
Marcher vaillamment à notre côté,