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Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/177

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III

ORIENT.


Ah ! parlez-en longtemps de l’Orient doré,
Du ciel toujours brillant, des flots toujours tranquilles,
Du désert sans limite où vont, par longues files,
Les lourds chameaux trottant sur le sable cuivré.

Dites-nous les splendeurs d’un hiver tempéré,
Des palmiers élancés, des grands sphynx immobiles ;
Dites-nous le long fleuve aux innombrables îles
Dont le berceau lointain reste encore ignoré.