Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/42

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Il est gai sitôt qu’il me voit…
Ne le dites pas à sa mère,
Car elle prétend qu’au contraire
Il pleure dès qu’il m’aperçoit.

Allons, voilà qu’il recommence !
Oui, petit tyran, me voilà !
Rien ne vaut pour lui son papa,
Je vous le dis en confidence.

Ah ! certes ! c’est bien mon portrait !
Et j’en rends grâce à la nature :
On aime à voir sa signature
Au bas des actes que l’on fait !

Et puis… mais je ne pense guères,
Tant je me sens le cœur joyeux,
Combien je dois être ennuyeux
En vous racontant mes affaires !