Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Les moments paraissent si courts
Quand on parle de ce qu’on aime !
D’ailleurs, c’est plus fort que moi-même :
On n’est pas père tous les jours !

Près de cet être frais et rose
Je suis comme ragaillardi…
Allons voir s’il n’a pas grandi
Depuis si longtemps que je cause.

Que voulez-vous ? je fus bavard…
Daignez m’excuser : c’est la joie !…
Et permettez qu’on vous envoie
Ce gai billet de faire part !