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xlvij
aiol

britannique[1], a été imprimé au commencement du xvie siècle, et porte ce titre : Aiolpho del Barbicone disceso del ‖ la nobille Stirpe de Rinaldo ‖ Elquale tracta delle battaglie da poi la morte de Re Carlo ‖ magno : e come fu Capitanio de Veneciani : e come ‖ conquisto Candia : e molte altre cittade : e come ‖ Mirabello suo figliolo fu facto Impe ‖ ratore de Constantinopoli, etc. Ce poëme, connu de Melzi (Bibl., 1838, p. 293-4,) et de Brunet (Man. du libr., éd. 1860, I, 120-1)[2], et dont parle aussi M. del Prete (Préf., xxvi), se rapproche bien peu de l’Aiol français ; il n’est lui-même qu’une imitation lointaine de la version en prose d’Andrea, qui a servi seulement de canevas au rimeur du xvie siècle ; ce qu’il est du reste facile de vérifier en comparant les sommaires de ce poëme en ottava rima à l’analyse que nous avons donnée de la version en prose.

Ces sommaires, au nombre de douze, sont les suivants[3] :

I. — Come Pinabello e Griffone mando uno fasano arostito al re Aloyse : e fu incolpato Guido e Elya de cha Chiaramonte e fu[rno] sbanditi e Guido si aconzo col Soldano e Elya ando a stare in una selva e come la moglie de Elya parturitte Ajolpho e uno leone et cerva li facea careze e Ajolpho atrovo el dux Namo romitto dal qual hebbe el cavalo Bajardo e la spada Zoiosa e come ando Ajolpho in

  1. Bibl. Grenville, n° 10943 (Bibliotheca Grenvilliana, 1842, I, 17).
  2. Melzi et Brunet citent une édition de Venise, 1516, que nous n’avons pu retrouver en France. — L’édition du Musée britannique est celle de Gotardo da Ponte, Milan, 1519.
  3. Sans vouloir régulariser le texte italien de ces sommaires, nous avons cependant corrigé quelques fautes d’impression dues à l’éditeur du xvie siècle.