Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/138

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AOÛT





Suivant sa route accoutumée,
Le soleil d’été triomphant
Sur le sol qui craque et se fend
Darde sa morsure enflammée.

Une pâle et chaude fumée
Couvre Paris en l’étouffant,
Et la ville, se dégrafant,
S’étend, languissamment pâmée.