Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/182

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Galoper tout le jour sur quelque ardent coursier ;
Se faire un cœur de bronze et des poumons d’acier ;
Lutter contre le Rêve… et pour prix de la lutte
L’épanouissement bienheureux de la brute…
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Cependant le temps passe et la chaleur décroît.
La musique a cessé. Assis au même endroit
Je regarde le parc qui lentement se vide
Et le soleil tout rouge à l’horizon splendide…
Ô songeur obstiné ! Pauvre esprit de travers !
Tu rêves gymnastique et tu fais quoi ? — Des vers !