Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/102

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Où je compte parmi les moins actifs, sans doute ;
C’est toi qui me permets, au déclin de ma route,
De faire quelque bien à mes frères humains,
De leur ouvrir mon cœur, de leur tendre les mains,
Et me donnes à moi, le vétéran sans gloire
Des combats d’autrefois, l’illusion de croire
Que, si peu que ce soit, pour mon repos, je puis
Être, en mon humble tâche, utile à mon pays !