Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Je vais, des romans-feuilletons,
Aux petits récits bien honnêtes ;
Quelquefois, pour hausser le ton,

Je risque les poètes.


Ils sont d’ailleurs, ces braves gens,
De goût facile et d’âme bonne,
Prenant, sans désirs exigeants,

Tout ce que je leur donne.


Et puis, lorsque j’ai terminé
Le « tour des cigarettes »,
On fait, à cœur déboutonné,

De petites causettes.


Je demande, en m’apitoyant,
Des nouvelles de la blessure ;
Si le moral est… vacillant

De mon mieux je l’assure.