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Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/149

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Pour leur tendre persévérance,
Leurs soins actifs et vigilants,
Qu’ils sont chéris, les Anges blancs
De notre Croix-Rouge de France !

Dans les grandes salles muettes,
Leurs moyenâgeuses cornettes
Rappellent quelque vol d’oiseau ;
Sous leurs simples robes de toile,
Leurs tailles, qu’un tablier voile,
Ont des souplesses de roseau.
Quelle harmonieuse assurance
En leurs gestes précis et lents !…
Qu’ils sont nobles, les Anges blancs
De notre Croix-Rouge de France !

Pour réconforter ceux qui pleurent,
Pour prier près de ceux qui meurent,
Bien de ces femmes, chaque jour,
S’éloignent du foyer tranquille,