Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/156

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Savourer le baiser candide de la paix…
Oh ! oui ! pourvu qu’un jour ces choses-là soient faites,
Par vous nous jouirons d’incomparables fêtes,
Et peut-être envieux de vous, mais non jaloux,
Au nom du cher pays et de son ciel si doux,
Au nom de nos aïeux dans leurs tombes fermées
Suivant de leurs yeux morts le vol de nos armées,
Nos fronts seront courbés devant vos jeunes fronts,
Ô chers enfants de France, et nous vous bénirons,
Du seuil de la maison que vous aurez sauvée
Pour notre vieille gloire enfuie… et retrouvée !