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LEURS TRANCHÉES




1915.


Donc c’est chez nous, dans notre sol qu’ils les ont faites,
Dans notre sol natal déjà foulé par eux
Aux temps non oubliés des anciennes défaites

Et des courages malheureux ;


C’est chez nous, dans la France hospitalière et bonne
Où le printemps sourit avec plus de gaîté,
Où l’hiver sans rudesse a des clartés d’automne,

L’automne une douceur d’été ;