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Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/192

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Sur le paisible et frais jardin

Où tout rayonne,

Glisse un petit zéphyr badin

Qui tourbillonne ;


Un parfum suave et berceur

Montant des roses

Semble verser de la douceur

Parmi les choses ;


De la maison aux volets clos

Des voix chéries

Viennent à moi, menus propos

Et causeries…


Ah ! comme je la goûterais,

Cette heure exquise,

Et ce calme, et le baiser frais

De cette brise,