Ils sont là, dans les eaux obscures,
Parmi les restes des mâtures,
Les débris glauques et hideux ;
Leurs corps flottent, gonflés, livides
Entourés de monstres avides
Dont l’horreur s’agite autour d’eux…
Ô mer si souvent admirée,
Voilà qu’ils t’ont déshonorée !
Leurs zeppelins souillaient l’azur :
Mais c’était trop peu pour leur rage,
Et le noir sous-marin outrage
La noblesse de ton flot pur !