Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/211

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Ouvre le manteau de tes ondes
Ô mer ! jusqu’en tes profondeurs,

Et que les naufragés sans nombre
Qui dorment dans ton gouffre sombre
Montent au soleil, en héros,
Et viennent, victimes muettes,
Frapper de leurs mains de squelettes
La face ignoble des bourreaux !