Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/39

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En nous rencontrant sur leur route,
Tendant vers nous leurs doigts gantés,
Ils nous demanderont sans doute
Des nouvelles de nos santés…
Nous alors, sans vouloir leur rendre
Leurs joyeux serrements de main,
De façon qu’ils puissent l’entendre,
Nous fredonnerons ce refrain :

« Le régiment des francs-fileurs
» Est un vrai régiment modèle,
» Et ses soldats sont des meilleurs
» Pour s’élancer à tire-d’aile…

» Ailleurs ! »