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De tes dévoûments incessants,
De tes fricots et de ton zèle.

Quelquefois, dans un rêve d’or,
Il me semble, ô ma douce fée,
Te voir devant le poële encor,
Chaste et pudiquement coiffée,

Sur l’eau qui devait nous servir
Attachant tes regards sévères
Et la suppliant de bouillir
Pendant des heures tout entières !



Après un triple toast, porté
Au talent de la cuisinière,
Chacun d’entre nous a chanté
Un refrain d’amour ou de guerre :

Si bien qu’à minuit seulement,
Au fond de la cabane obscure,