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JOUR DE LA CAPITULATION




Paris, janvier 1871.


Ainsi tout est fini… Sous le vent de tempête,
Ô France, ô mon pays, il faut courber la tête,
Sous la fatalité baisser ton front d’airain ;
L’ennemi triomphant a brisé ta couronne ;
Sous le poids du malheur la force t’abandonne,
Et sur tes bras meurtris pèse le fer germain.

En vain, grande d’espoir et folle de souffrance,
As-tu jusqu’à la fin conservé l’espérance ;