Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/114

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Quelque clocher pointu, quelque arbre dénudé…
Et, par la vaste horreur du pays inondé
S’enfuyant au hasard, sans abri, sans demeure,
Ruinée en un jour, une foule qui pleure
Songe au foyer détruit, et désespérément
Pousse vers le ciel sombre un long gémissement…


IV


Ah ! calmez, calmez vos alarmes !
Calmez votre deuil éperdu,
Ô pauvres victimes en larmes,
Car votre appel est entendu !

Oui ! d’un bout de l’Europe à l’autre,
Résonne l’écho de vos pleurs…
Une douleur comme la vôtre
Fait d’universelles douleurs !