Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/213

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LE MARI.

Tenez ! tenez ! la folle pleure !
Maudit qui dirait à cette heure
Que jamais à mal tu pensas !

LA FEMME.

Allons ! ne te tourmente pas,
Mon cher ami ! Sus ! et ris doncques !
Si joyeux je ne vous vis oncques
Et de plus gaillarde santé !

LE MARI.

Depuis que mon cœur a hanté
Votre petit cœur, ma mignonne,
En moi, matin et soir, résonne
La chanson du rossignolet !