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Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/20

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Il dit les bals de jadis,
Du quartier Latin, vers dix

Huit cent trente,

Le cancan, roi sans rival,
La fièvre du Carnaval

Dévorante !


Le Prado !… C’est un parfum
Tout à la fois très commun

Et très rare :

Fleurs des pays andalous,
Oranges à quatre sous…

Et cigare !



De Castellane à la mer,
Par les clairs soleils d’hiver,

Tout fourmille,

Car Marseille entier s’y va
Promener cahin-caha

En famille.


Il a, ce Prado galant,
Ses « impures » s’étalant

Sans vergogne,