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Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/21

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Ses gommeux et ses bourgeois,
Tout pareil à notre Bois

De Boulogne ;


Ses cochers petits et gros,
Perchés, comme des héros,

Sur leurs trônes ;

Ses Anglais en amidon,
Des froids brouillards de London

Encor jaunes ;


Ses rastaquouères divers,
Japonais… bleus, Chinois… verts,

Turcs… orange,

Ducs en off, princes en ki
Joyeux monde étranger qui

Se dérange ;


Cancans, caquetages, cris,
Il a tout, comme à Paris…

Plus encore

Il a, ce Prado vermeil,
Sous l’étincelant soleil

Qui le dore,


— Au lieu d’un lac enfantin
Qu’en quatre coups de patin

On traverse, —