Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Sur leurs durs affûts accroupis,

Droits et sauvages,

Vers les champs, les bois assoupis,

Vers les rivages ;


Vers la mer qu’un zéphyr serein

Ride de moires,

Ils tournent leurs gueules d’airain,

Leurs têtes noires ;


Et se dressent avec orgueil

En batterie,

Sentinelles veillant au seuil

De la Patrie !