Page:Nortet - Les catacombes romaines, cimetière de Saint-Calliste, 1903.djvu/20

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pas voulu que les lieux sacrés, qui furent la sépulture des martyrs, se peuplassent de villas superbes, s’embellissent de jardins luxueux, comme aux abords de villes moins saintes, et devinssent des lieux de plaisir et souvent de péché. Mieux valait sans doute que les pauvres laboureurs, simples et ignorants, vinssent seuls fouler cette terre bénie, pour y faire germer quelques grains de blé et fleurir quelques pampres de vigne, — le blé et la vigne si chers aux martyrs, en attendant le moment où les sépultures des Saints pourraient être remises en des mains pieuses, où la terre qui les recouvre pourrait redevenir, comme aux premiers temps, un cimetière chrétien.

Grâce à Dieu et à ses Pontifes, ces temps bénis paraissent arrivés.


V.


Quand, par un secret dessein de la Providence, les Catacombes romaines furent retrouvées ; quand, par les travaux célèbres de Bosio, le Christophe Colomb de la Rome