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NOTES ADDITIONNELLES.




La forme de la Notice qu’on vient de lire, les bornes qu’elle devait avoir, le temps et le lieu que j’avais choisis pour en faire une première lecture, ne m’ayant pas permis de lui donner tout le développement dont elle était susceptible, j’ajouterai dans les notes suivantes les renseignemens sur la vie et les ouvrages de M. Cuvier, qui n’ont pu faire partie du texte de cette Notice.




Notes a et b (page 4 et 6).


Enfance et première jeunesse de M. Cuvier ; séjour à Montbéliard jusqu’à l’âge de quatorze ans huit mois et demi.


Il reçut les premières notions de dessin de son cousin-germain M. Werner, architecte de la ville et grand-père du peintre d’histoire naturelle, auquel nous devons, entre autres, les belles planches de l’Histoire naturelle des mammifères de MM. Geoffroy Saint-Hilaire et Frédéric Cuvier.

M. Cuvier père, duquel M. G. Cuvier tenait probablement le talent du dessin, occupait ses momens de loisir à représenter en relief, avec du carton, des monumens d’architecture, qu’il imitait admirablement dans tous leurs détails, en conservant soigneusement les proportions de leurs parties. Il jouissait en outre d’une excellente mémoire des dates. Son fils avait ses formes et sa forte constitution ; mais celle-ci ne s’est montrée telle ches M. G. Cuvier que lorsqu’il eut atteint l’âge viril.

À quatorze ans il avait organisé, parmi ses camarades de classe, une petite académie, dont il était le président, et dans laquelle, déjà, il obtenait, sur les jeunes membres qui la composaient, l’ascendant de cette supériorité d’intelligence et de cette force de