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conséquemment de beaucoup de rapports sur des mémoires présentés à cette société savante, sur lesquels son devoir l’obligeait de porter un jugement avec connaissance de cause.

L’Analyse de la partie physique des travaux de l’Académie des sciences, que M. Cuvier a rédigée pour les trente premières années de ce siècle, fera l’un des plus beaux monumens de sa gloire.

C’est un exposé d’une admirable clarté des principaux progrès que les membres de l’Institut ou les savans étrangers qui lui ont communiqué leurs travaux, et sur lesquels cette société savante a entendu des rapports, ont fait faire aux sciences physiques.

Voici l’ordre dans lequel ces progrès sont exposés, et les divisions adoptées généralement dans ces analyses annuelles. Leur simple énoncé donnera une idée de l’importance et de l’étendue de cette Histoire, du plus haut intérêt.

Elle comprend :

1.° La météorologie et la physique générale ; 2.° la chimie et la physique proprement dite, lorsque l’explication des faits, dont elle s’occupe, n’exige point le calcul ; 3.° la minéralogie et la géologie ; 4.° la physique végétale et la botanique ; 5.° l’anatomie et la physiologie ; 6.° la zoologie ; 7.° les voyages, lorsqu’ils concernent l’avancement des sciences naturelles ; 8.° la médecine et la chirurgie ; 9.° l’art vétérinaire ; 10.°l’agriculture.

Voulez-vous avoir une idée juste des principales découvertes faites dans l’une ou l’autre de ces sciences pendant l’espace de temps que M. Cuvier a eu la charge d’en être l’historien ? Cherchez-la dans ses Analyses.