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Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/106

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Rue de Loynes
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément.
De la rue de Richebourg, no 39, au quai de Richebourg, no 17.

La rue reçut son nom le 31 décembre 1856 ; précédemment on se contentait de désigner les rues parallèles « première ou seconde, ruelle du quai de Richebourg, vers le Château ». Celle-ci est désignée deuxième ruelle dans un acte de 1845. Le 20 décembre 1853, la ville est autorisée à acquérir les propriétés nécessaires pour l’établissement des machines hydrauliques, bassins et réservoirs, pour le service d’eau.

M. de Loynes Augustin-Louis (on lit aussi de Luynes, c’est du reste ainsi que ce nom nous apparaît en maintes circonstances), fut nommé Maire par décret du 7 prairial an XI (27 mai 1803). Son acte de baptême, Paroisse de Saint-Nicolas, est du 15 août 1743. Il meurt à Nantes le 8 avril 1808.



Rue des Dervallières
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Similien, de la rue de la Bastille au Chemin de la Contrie, à la limite des communes de Nantes et Chantenay, à droite en descendant ; la partie gauche appartient à la paroisse de Notre-Dame.

Actes anciens : 1494, Françoise de Dinan, comtesse de Laval, dame de Chateaubriand, donne sa maison de Derval (Hôtel-de-Ville actuel) et la terre et seigneurie de Grillaud et des Dervallières. Au XVIe siècle les seigneurs de Derval y possédaient de vastes terrains.

Epoque récente : 1820, les terres se séparèrent. La famille de la Brosse possède les Dervallières ; quand à celle de Grillaud, un notaire de Nantes, M. Chaillou s’en rendit acquéreur et y installa quantité de maisons avec jardins, dans un but de spéculation qui tourna à sa ruine, d’où le nom qu’on lui a donné de Folies-Chaillou.

La viabilité du chemin, vers 1830, laissait beaucoup à désirer, puisque des actes constatent qu’à ce moment on ne trouvait plus, à partir des Folies-Chaillou « que des murs destinés à