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Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/200

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grand soin, grâce à la libéralité de l’État et de l’Édilité nantaise. L’inauguration du nouveau Lycée eut lieu le 17 octobre 1892.

En 1838, la Gendarmerie était installée dans cette rue sur l’emplacement actuel d’un loueur de voitures.

En même temps que l’on élevait les bâtiments du Lycée on y construisit le Palais splendide destiné à abriter les richesses artistiques, qui depuis 1830 étaient déposées dans l’ancienne halle aux toiles : ce monument a été inauguré en juillet 1900.

On y a réservé, au rez-de-chaussée, pour la Bibliothèque, un vaste emplacement avec une entrée particulière sur la rue Gambetta.

Nous avons dit qu’en 1788, la rue s’était appelée rue de l’Aubépin, du nom d’un propriétaire, ayant abandonné une certaine quantité de terrain pour la formation de la voie. En 1830, son fils, sous-intendant militaire, s’adressa à la Mairie pour faire rétablir le nom. La Ville, trouvant sa réclamation fondée, décida que l’appellation serait réservée à la rue depuis la rue Félix jusqu’à « la nouvelle rue projetée dans le Jardin des Minimes ». Mais le protestataire, ayant renoncé à sa demande, rien ne fut changé.

C’est en 1860 que l’on projeta de redresser cette rue inégale, le projet aboutit en 1865, les travaux ne commencèrent que quelques années après.




Cour Macé-Brelet
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Au no 26, rue des Olivettes, ou 37, Chaussée Madeleine.

Cour privée, dénommée le 31 décembre 1856.




Chaussée de la Madeleine
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Du pont de la Belle-Croix au pont de la Madeleine.

Sur la prairie de ce nom (voir plus loin à ce titre) existait, au milieu du XVIIe siècle, un pâté de maisons formant une rue qui se terminait à l’auberge de la Boule d’Or (voir plus haut,