Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/245

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 228 −

sur la prairie de la Madeleine, se croyant dégagés de toute servitude pour l’entretien des chemins, adressent une requête au Bureau de Ville pour faire constater leurs droits.

En 1834, la rue venait d’être prolongée, les habitants demandent à ce qu’on utilise à leur profit les déblais provenant des travaux du Sanitat, afin de la mettre à l’abri des inondations.

Nouvelles réclamations en 1837, en 1845, en 1852, et même il faut aller jusqu’en 1865 pour rencontrer des travaux définitifs. Cette voie a porté le nom de rue de la Vierge.



Rue Casimir-Perier
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.

Cette voie privée, qui s’étend du carrefour formé par les rues Léon-Say, Jules-Simon et Emile-Souvestre, jusqu’à son débouché sur le boulevard Lelasseur, a été ainsi désignée par M. Le Lasseur qui créa le quartier sur une partie de sa propriété de la Sauzinière.

Les premiers habitants de cette rue, à qui revient l’idée, voulurent ainsi fixer le souvenir de Jean-Paul-Pierre Casimir-Perier, né à Paris en 1847, élu Président de la République le 27 juin 1894, et qui démissionna le 16 janvier 1895.




Rue Perrault
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la Chaussée de la Madeleine à la rue des Olivettes.

Nous avons entendu citer plusieurs attributions différentes ; entre l’architecte de ce nom qui vécut de 1613 à 1683, Claude Perrault, échevin de Nantes de 1677 à 1687, et le littérateur Charles Perrault, né à Paris en 1628 et mort en 1703, nous pencherions pour le dernier, mais sans preuve. Dans une pièce de 1838, la rue est dite n’être « qu’un cul-de-sac », et en 1869 nous rencontrons un autre acte relatif à son pro-