- Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
- Du Boulevard Victor-Hugo à la rue petite-Biesse.
Les Récollets s’installèrent à Nantes, sur les Ponts, en 1617, leur Eglise fut consacrée en 1632. Ils furent dispersés en 1791, et en 1795 on afferma leurs maisons et leurs jardins. L’église dans laquelle on avait installé une forge, et un magasin d’habillements militaires, fut incendiée le 19 août 1795 et on vendit, par portions, en 1801 et 1803, les bâtiments et l’enclos. Une vingtaine d’années après on y installait une brasserie, puis des ateliers pour l’impression des toiles de coton. De là l’origine du nom de la rue. Une partie des maisons a été établie sur d’anciens restes du couvent ; et, lorsque des fouilles sont entreprises pour les besoins de la construction, il n’est pas rare de rencontrer des ossements, de vieilles monnaies. Nous citerons particulièrement l’emplacement du no 2, où furent trouvés trois squelettes entiers, enfouis dans une couche de sable fin, et où se voient encore aujourd’hui des traces très nettes du couvent.
Une pompe à incendie était dans une maison de la voie, pour laquelle la Ville payait un bail annuel (Pièces de 1817).
- Mêmes arrondissement et Paroisse.
- De la rue de Vertais à la rue Petite-Biesse.
Le Pont s’est aussi appelé Pont des Poutreaux, Pont des Rousseaux, Pont de Vertais, Pont Brisebois, Pont Grotius. Des maisons y existaient comme sur les principaux ponts de Nantes (vente d’immeubles an X, et en 1829). En 1840, on entreprit des travaux pour l’élargissement de la voie.
- Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
- De la Place Dumoustier à la rue d’Aguesseau.
Cette rue a été prise sur l’ancien enclos des Cordeliers et doit son nom à l’établissement du Refuge dirigé par les Religieuses de Notre-Dame de Charité, qui après avoir été d’abord