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Devant sa façade latérale sud se trouvait la barrière Fouquet, détruite au milieu du XVIIIe siècle. L’église fut fermée en 1793, transformée en écurie pour l’armée, puis louée et rendue au culte en 1801. Elle fut restaurée vingt ans après, et en 1825 on construisit le portique devant la place, près duquel on éleva la croix de mission (19 avril 1827). La première pierre de la nouvelle église fut posée le 5 octobre 1873 et l’on construisit le chœur actuel ; les travaux de la nouvelle nef commencèrent en 1894 et durèrent quatre années ; elle est orientée vers le nord et son axe fait une croix avec celui de l’ancienne église orientée à l’est.

A côté, existait un cimetière dont les murs furent relevés en 1768 et qui fut fermé en 1790. Il s’y trouvait une chapelle très ancienne, rectangulaire, élevée sur des substructions romaines, dont une muraille subsiste encore, au sud-est de la place.

Dans un acte de 1771, une maison est citée, d’un côté rue Saint-Similien, et de l’autre « vis-à-vis le bénitier Saint-Similien ». Cette place nécessita de grandes réparations, et en 1830, pour en assurer l’exécution, les propriétaires offrirent à la Ville de les exécuter moyennant une indemnité : on voulait créer un nouveau quartier en vue d’industries spéciales, et modifier les rues voisines qui y aboutissaient.

En 1829, en perçant la rue des Arts, on y découvrit un ancien aqueduc, creusé vers la fin du XVIe siècle, pour amener à cet endroit l’eau d’une fontaine située sur les Hauts-Pavés, mais qui ne servit jamais.

A l’angle de la place, existait une maison à tourelle, qui fut démolie lors de l’ouverture de la rue Jeanne-d’Arc.




Rue Saint-Similien
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la place Saint-Similien à la rue du Marchix.

Nous avons déjà cité les deux cours qui existent dans cette rue : au no 21, il en est une, dite passage Saint-Similien, car elle est en même temps passage et fournit une communication avec la rue du Trépied. Le peuple parle encore parfois d’une