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Rue de Coëtquen.

(Canton Nord-Est. Paroisse Saint-Germain.)

Ce nom évoque le souvenir d’une illustre famille bretonne qui s’éteignit au XVIIIe siècle dans la personne de Louise-Françoise-Maclovie-Céleste de Coëtquen, femme d’Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de Duras, lieutenant général des armées du roi et commandant en chef en Bretagne, dont le nom fut donné en 1769 à la rue dite actuellement de Berlin.

En 1792, la rue de Coëtquen fut réunie à celle de Volvire sous la même dénomination de rue de la Commune.

Boulevard du Colombier.

(Canton Sud-Est. Paroisse Toussaints.)

C’est la voie qui part de la rue de l’Alma, à la hauteur du boulevard de Beaumont, et va aboutir au boulevard de La Tour d’Auvergne en longeant la voie ferrée. Elle tire son nom de la caserne du Colombier dont elle longe les dépendances pendant une partie de son cours.

Rue du Colombier.

(Canton Sud-Est. Paroisse Toussaints.)

Ainsi appelée parce qu’elle longe au nord la caserne du Colombier.

Le Colombier était un vaste terrain sur lequel les religieuses Visitandines élevèrent en 1634 un couvent annexe de celui du même ordre situé dans la haute ville. Le monastère des Visitandines du Colombier fut vendu en 1793 ; des familles bourgeoises s’y installèrent, ainsi que la loge maçonnique.

De 1825 à 1830, on y fit des travaux considérables pour le transformer en maison de réclusion. Enfin, en 1833, il fut cédé au ministère de la guerre, qui en fit la caserne que nous connaissons.

Au XVIIe siècle, la rue du Colombier s’appelait rue de la