Page:Nouveau - Poésies d’Humilis et vers inédits, 1924.djvu/153

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Et chaque arbre, panache noir
Du plus minable désespoir,
Sous les blanches plumes en foule
Est un colombier qui roucoule.

Ces oiseaux, dont les voix sont sœurs,
Ces adorables obsesseurs,
Ce sont évidemment les âmes
Des demoiselles et des dames

Dont la tombe douce reluit
Et dont la lune, chaque mois,
Epèle, à ses lueurs glacées,
Les épitaphes insensées !