Page:Nouveau - Valentines et autres vers, 1921.djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Lorsque, le sang fouetté d’une crainte immortelle,
Les yeux injectés d’or dans un coucher de feu,
Nos doigts laissent fuir nos pantalons de dentelle,
Votre sourire est plein d’infinis, il est Dieu.

Après tout, nous ferons des morts saintes, cilice
Sous l’épaule, allongeant nos deux mains sur le drap,
Quand nous avalerons l’hostie avec délice,
Notre amour pour un Autre alors s’élargira ;

Car nous croyons à tes beautés spirituelles,
Ô Jésus, et que seul tu donnes sans rancœurs
Le dernier mot des sens aux Immatérielles,
toi l’Éternel, toi le plus riche Amant des Cœurs !