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13.’]

Kncycl. Los choiiillo» dos aqrophih’H sont oflUécs ot

  • poils, ollos se chrysalidcnt dans do potitos coquos en

I’. Ilaliitcnt IKuropo ot l’Amériquo. La soulo ospùco AGUOI»YIlOi^

AGYIELS

AC.ROPYRON ou AGROPYRE

il u-r. <i</riji. champ, ci puros,

II’ s ;iii’ ;ir 1 11. Tii. Genre do ^ ’lo l.i r ;iiiiiIlo des grami-

AGROSTEMME (du gr. anros.

i hamp, ot stemma, couronno) n. f. Gonro <io plantes do la t.iinillo dos caryophyllées, tribu des silonées, dont ocr-I niios espèces ornent nos jardins ot d’autres vivent dans I- s cliamps, on particulier, Vagi’osteinma ijillmijo ou nielle AGR03TEMMINE (rad. agrostemme) n. f. Alcali <(ue l’on ’■iaii iii-s s. 111. [i.-. ’S do la nielle des blés. L’agrostemiiiiiii’ .i-uialliM- ru iiailiciri’s légèrement jaunâtres, peu ^olu^ll’■^ ilaiis l’eau, ii( s solublos daus l’alcool. AGROSTICULE ,.lii L. ;r. ,,,/ivslis, chiendent) n. f. Plante

ia. (* .h- la laiiiillo dus graminées, originaire du Brésil. 

AGROSTIDE {du gr. agràstis, chiondeutj n. f. Genre do plaufi-s . !.■ la fauiillo dos graminées.

— l’iNc^ CL. Le genre agrostis do Linné, qui comprenait environ cent espèces, a été considélalilcnient réduit. Il est caractérisé |iar SOS Heurs on paniculcs étalées eu eontractéos, ses glumos carénées ei i. -pourvues d’arotos, et deux écailles. Parmi les espèces conservées

.1 lus ce genre, nous citerons : l’agros- /’./-■ eonirnune : Vagrostide élégante, [liante f|ii’.in cultive on bordure ot (jui 1 luit liaus lo midi de la Franco, etc. AGROSTIDÉES n. f. pi. Tribu do la

famille des graminées ayant pour

r pi- le L’euro agroslide.

AGROSTOGRAPHIE (du gr. a^rds^is,

ehieudent, et (7rap/i^, description) n. f. l’aitio de la botanique qui a pour obj ■ ! l’étudo des graminées.

AGROSTOLOGIE (du gr. agrâslis,

liiiieleiii, et loi/os, discours) n. I’. Iraiie sur les plantes de la famille AGROSTOPHYLLE (du gr. agràstis,

. hien.lenr, ot phiillmi, fouille) n. m. Genre do plantes do la famille dos , Aerostide. orehiJées, indigène de l’ile de Java. ^- ’-■pdlet ileun. AGROTÈRE (du gr. ngroléros, champêtre) n. f. Genre d insectes microlépidoptères, famille dos pyralidés, renleiiiiant de petits papillons ressemblant à des teignes. Les agrotères sont des tordeuses habitant l’Europe et r Asio septentrionale. Citons Vagrotera nemoralis touto liàu-ope) ; Vagrotera oZ/uact’a (Sibérie). AgrotÈRE ot AgrolÉTÈRE, surnoms donnés quelqueluis à Artémis (Diane), soit à cause d’un temple (piello avait à Ai/ra, dans l’Attique, soit parce qu’elle hatulait les campagnes, les bois len gr. agros. champ).

— Encycl. Au temps de l’invasion do Darius, raconte Xénophon, les Athéniens s’étaient engagés à offrir en saeriiico à la déesse autant do chèvres qu’ils auraient tué d ennemis : mais le nombre fut si grand, que ce v-jeu n’aurair pu être immédiatement accompli sans une exterminatieu des troupeaux de l’Attique. Pour échapper à cette ruine et no pas être parjure, le sénat décréta de sacrifier chaquo année cinq cents chèvres, et cela perpétuellement. AgrotÈS {tèss — du gr. agrotés, laboureur), surnom de Pan ei de Mercure.

AGROTIDE OU AGROTlSIliss — dugr. agrotês, qui habite les e lia ni [is> n. f. Genre de lépidoptères, du groupe des iiocinelles, |,es chenilles sont allongées, cylindriques, vivent eiiieiréos autour dos racines

des plantes basses et se chry-

salident dans le sol ; on en

(roiivo partout, surtout en Eu-

rejie et en Amérique. L’agrotis

’les moissons {agrotis sfgelum)

est très commune ; sa chenille,

on ver gris, fait un grand tort

nu lie(ter ;ies : le nom Vul-

i.’aii’e <iu |iai’i !l.iii l’st !a » mois-Senil’llse . , Il ., ;;| IS-^ OSpèCOS agrouelle (oorrupt.

1 rr.jiielles) n. f. Crust. Nom vulgaire de la crevette des

igammarus pulex). parce que, d’après un prépopulaire,

elle produit des ulcères dans la bouche do . jui la mangent.

Hot. La scropliulaire noueuse, parce qu’on lui attri- ■ la propriété do guérir les écrouclles. AGROUPEMENT n. m. Action d’agrouper ; état de ce "’ ' ?..’ 'igroupo : in AGROUPEMENT méthodique dr faits.

— Ln T. darchit. Sorte d’accouplement de colonnes ’iisimsees deux à deux, trois à trois, etc. AGROUPER (rad. groupe) v. a. Disposer, réunir en groupe : Aokouper des chiffres.

S’agrouper, v. pr. Se mettre en groupe. AGRUME n. f. Espèce de prune employée pour faire les prniK-aiix d’Agen. f J f

AGRYPNE idu gr. agruprws. qui veille) n m Genre d insectes coléoptères, famille des élatéridés, renfermant •le erands taupins roussâtres, pubescents, habitant surtout les régions désertiques de l’ancien monde. AGRYPNIE (du gr. ajnipnm, veille ; formé de a priv., et iirupnia. sommeil) n. f. Insomnie, défaut de sommeil. (Peu usité.)

AGRYPNIE (du gr. agrupnos, éveillé, parce que ces phrvt-aiies volent la nuit) n. f. Genre d’insectes névroptères, trichoptères, famille des phryganidés, ayant les jambes épineuses. Ils habitent l’hémisphère boréal. AGRYPNIS {puisa — du gr. at/rupnein, veiller) n. f. Féto nociurne cf’déiiréo on .Sicile, en l’iionnour de Uacchus. AGRYPNOCOME (du gr. a priv. ; grupnia, .sommeil, et koma, assoupissement) n. m. Insomnie jointe à uno grande cnvio de dormir. (Peu usité.) AGRYPNODE (du gr. agrupnodis, sans sommeil) adj. Qui est privé de sommeil, il Fit’-

vrc agnjpnode, Celle ([ui prive do

imoil. (Pou usité.)

AGUA (prononc. ajoa ou ajouo)

n. m. Crapaud do l’Amérique mé-

ridionale ot qui est la plus grando espèce du genre.

— Encycl. L’agua{bufomarinus

ou ai/ua, ou horridas) atteint ju.squ’à 20 contlm. do longueur. Lo Agua. crapaud agua sort la nuit par quaiitités énormes, couvrant parfois le sol dans les rues. Son cri ressemble à un fort aboiement. On a essayé do lo domestiquer en diverses régions pour détruire les insectes. Agua, volcan du Guatemala (.-Ymériquo centrale), à 25 kilom. S.-O. de la capitale, altitude -1.138 m. A cctto montagne, prétend-on, lo Guatemala devrait son nom (U-hate-z-mal-ha) [qui jette de l’eau.]. Aguada, comm. do l’ilo espagnole de Porto-Rico (Antilles ) ; 9.530 hab. Ch.-l. San-Francisco de La Aguada. Aguadilla, ville maritime do l’île espagnole de Porto-Rico (Antilles) ; 14.000 hab. Port important sur la côte N.-O. de l’île et sur la baie Aguadilla. La commune est peuplée do IS.UO hab. ; lo département du mémo nom, occupant l’angle N.-O. de lile, compte 82.000 hab. AGUADO(Alexandre-Marie), célèbre financier espagnol, né à SéviUe ou 1784, mort à Gijon en 1842. Colonel en 1810, puis aide de camp du maréchal Soult, il quitta lo service en 1815 pour se lancera Paris dans des entreprises commerciales, aborda les opérations de la haute banque, fut nommé en 1823 agent financier do l’Espagne à Paris, et reçut de Ferdinand VII la concession de mines. Je vastes terrains et lo titre de marquis de Las Marismas del Guadalquivir. Ce fut lui qui négocia les emprunts espagnols de cette époque. Il laissa, en mourant, une fortune estimée à plus de soi.xante millions. Il possédait une magnifique galerie de tableaux. Aguado avait été naturalisé Français en 1828.

Aguarico, riv. aurifère de l’Amérique méridionale, sortie des .

des près de l’Equateur, affluent de rive gauche du Rio Napo. Longueur du cours : G75 kil. AguAS-CALIENTES, ville du Mexique ; 66.000 hab. Capit. de l’Etat du mémo nom, peuplé de 140.000 hab. Aguero (Bartolome de), chirurgien espaenol, né ù Sévillo en i :,il, mort en 1597. Il acquit une grande réputation dans le traitement des plaies faites par les armes à l’eu et fut surnommé le Paré de l’Espagne. Son principal ouvrage est : Tesaro de la verdadera cirurgia (Sévifle, 1684). AcUERO (Benoit-Manuel), peintre espagnol, né et mort à Madrid (162G-1670). Elève de J.-B. del Mazo, il est principalement connu par ses tableaux de batailles et de paysages. On voit quelques-uns de ses ouvrages dans les palais d’Aranjuez et du Buen-Retiro. Ses compositions se reconnaissent par le fini du dessin. AGUERRIR (rad. guerre) v. a. Accoutumer à la guerre, aux fatigues, aux dangers de la guerre : Aguerrir une armée. La nécessité et l habitude aguerrissent quelquefois un poltron. (Laténa.)

— Fig. Accoutumer à quelque chose de fatigant, de dur, de pénible, de fâcheux : .)/»• Roland wmt depuis longtemps aguerri soïi Ame contre la persécution. (Lamart.) S’aguei’rir, v. pr. S’accoutumer à la guerre et à ses fatigues ou, en général, à quelque chose de pénible, de périlleux : Les volontaires de 1791 se sont vite aguerris. AguESSEAU (Henri-François d’), chancelier de France, né à Limoges en 1668, mort à Paris eu 1751. Avocat général au parlement de Paris en 1690, il débuta avec éclat et devint procureur général en 1700. Il traça sur la procédure criminelle les instructions les plus judicieuses, et montra autant d’élévation d’esprit que d’éloquence. Partisan déclaré des libertés gallicanes, il s’opposa avec énergie à l’enregistrement de

la bulle Unigenitus. ^jË2SS^^

En 1717, le régent ^

l’appela à la dignité

de chancelier, mais le

disgracia l’année sui-

vante, pour son op-

position au système

de Law. Rappelé en

1720, il parvint à pré-

venir la banqueroute,

consentit enfin à l’en-

registremont de la fa-

meuse bulle, dans un

but de conciliation ,

et fut exilé de nou-

veau par lo cardinal

Dubois, en 1722. Nom-

mé de nouveau chan-

celier on 1727, il ne

recouvra les sceau,x

qu’en 1737. Il perfec-

tionna la législation, régla les instructions judiciaires, et jeta les fondements de réformes législatives. En 1750, il donna sa démission et reçut une pension de 100.000 livres. Dans sa longue carrière, il montra une admirable intégrité, et le dévouement le plus absolu aux intérêts publics. Grand magistrat, orateur élégant, jurisconsulte de premier ordre, il avait, en outre, une érudition profonde et variée. C’est pendant l’une de ses disgrâces qu il rédigea le cours complet d’éducation judiciaire connu sous le titfede Instruction à mes enfants. Bien qu’anobli, il signa toujours Daguesseau, son véritable nom. En ISIO, sa statue fut placée devant le péristyle du palais du Corps législatif, avec celle de L’Hospital ; une autre existe .lussi dans la salle des séances du Sénat. — Son petit-fils, Henri-Cardin-Joan-Baptiste, marquis d’Aguesseau, né au château de D’Aguesseau.

Frcsnc» on 17<0, mort en 1820, fut «ucccssiveniODt avocat général au parlement do Pari», coDsoillcr d’Etat, député aux états généraux, président du tribunal d’appel do Paris sous lo Consulat, ministre plénipolontiairo à Copenhague et pair de France. II fut reçu membre do l’Académie française en 1787.

AGUETS (’//lé — do à, et guet, on guettant) d. m. pi. Ne s emploie que dans les locutions suivantes : Ftrc, te tenir aux aguets. Etre, se tenir en embuscade, aux écoutes ; épier. Il Mettre, se mettre aux aguets, En observation. AGUl (///ii ; comme dans guider) n. m. Nœud nui lie un bout de corde à une chaise en sangle pour hisser ou alTalcr un gabier, un charpentier, un calfat, etc., chargé’ d’exécutor des réparations urgentes : Awud c/’agui.

Aguiar (don Thomas db), peintre espagnol, vivait â Madrid au milieu du xvii< siècle. Elève de Vclasquez, il cultiva la pointure do genre et do portrait avec un rare talent. Il excellait à peindre de petites figures. Ses NœTTd portraits se lont remarquer par la resscm- d’agul. blanco et aussi par la franchise du style. Lo plus célèbre ost celui du poète Solis.

AGUICHER ighi) v. a. En T. d’argot. Agacer. AGUIÉE (ghi-é) n. f. Sangle fixée à un cordage par nn nœud d agui et sur laquelle s assied un homme qucl’on hisse. AguiLA (I)’), voyt^eur et historien, mort à Paris en 1815 Il voyagea en Amérique, dans le nord de l’Europe, et so rendit, en 1789, en Suède, où il fut témoin de l’a-Tsassinat de Gustave III. On a de lui :ffistoire des événements mémorables du règne de Gustave ///(Paris, 1807), etc. AguiLAR (Ga-spard d’), littérateur espagnol, né dans la seconde moitié du xvi" siècle. Il est connu par une relation des fêtes qui eurent lieu à l’occasion du mariace du roi don Philippe avec .Marguerite d’Autriche, et qui a pour titre : Juestas nuptiales que ta ciudad y reino de Valencia /ii ;i( ;ron,e/c. (Valence, 1599) ; par un poème : ExpuUion de loa Monscos de Espafia por el rey Don Felipe lll (1618), et par douze comédies publiées en 1614. Les plus remarquables do ces pièces sont : la Xueva Bumilde, la Uitana melancolica et los Amantes de Carlago. Aguilar de la Frontera, ville de la prov. de Cordoiie. en EspaL-nc : -^2.100 l,ab. Vit-nes. raines de cuivre. Elle est lo cli.-l. d’un district peuplé de 25.000 hab. Aguilas, ville et port d’Espagne (prov. do Murcie), sur la .Méditerranée ; 9.000 hab. Fabriques de soufre et de savon, moulins. .4ncien château.

Aguilera (don Ventura-Ruiz), poète espagnol, né en 1820 à Salamanca, mon en 1881. Il étudia la médecine, puis se jeta avec ardeur dans les luttes politiques, et fut un brillant journaliste. Los Cantares oa . Chansons populaires », qui le firent surnommer le Béranger espagnol, établirent sa réputation comme poète et furent suivies bientôt de Ecos nacionales et de Etegias y Armonias. Nous ckerons encore le Livre de la patrie, et deux comédies : Fleur fanée et l’Aumâne et le Pardon. Il a également publié un recueil de satires, .-^suilera était directeur du musée archéologique de Madrid lorsqu’il mourut. AGUILLE ou AGUILLIE (qhi, et II mil.) n. f. Toile de coton qui se fabrique à Alep.

Aguillon (François d), savant jésuite belge, né à Bruxelles en 15C7, mort en 1617. II s’adonna à l’étude des sciences, fut professeur et finit recteur du collège des jésuites d’Anvers. Oa a de lui un Traité d’nptique (1613). AGUILLOT (glu, et II mil.) n. m. Cheville en fer qui réunit deux cordes en une.

AGUIMPER irad. guimpe) v. a. Couvrir, revêtir d’une puimiio, ei par ext. Se parer, s’attifer, se pomponner. (Vieux.)

Aguirre (Joseph-Saenz d’), cardinal espagnol, né à Logroilo en 1630, mort à Rome en 1699. Il entra dans l’ordre des bénédictins, professa la théologie à Salamanque, puis fut nommé successivement censeur, secrétaire du saint-office et cardinal (1686). C’était un théologien instruit, à qui manquait l’esprit critique. Nous citerons de lui : Defensio cathedrx sancti Pétri adversus declaraiiones cteri nallici (Salamanque, 1683), ouvrage dans lequel il attaque les déclarations du clergé de Franco en 1682, ce qui lui valut le chapeau de cardinal ; Sancii Anselmi theologia, dont la meilleure édition est celle de Rome (1690) ; CoUectio majcima conciliorum Hispanis (Rome 1693-1694), etc. Dans ce dernier ouvrage, il se sert de pièces qui lui ont été fourmes par des faussaires et qui ont mis les èrudiis â la torture. AgulIERS (des), philosophe français, né à La Rochelle en 1683, mort en 1744. Emmené tout jeune à Londres par son père, ministre protestant, proscrit après la révocation de ledit de Nantes, il fit ses études à l’Université d’Oxlord, où il fut plus tard professeur. L a beaucoup contribué à propager la philosophie newtonienne sur le continent. AguSTI ou AgustIN (Miguel), écrivain espagnol, né à Bailolas (Catalogne), dans la seconde moitié du xT siècle. Il fut successivement chapelain et prieur de l’ordre de Saint-Jean, et il résida long-

temps à Perpignan. Agusti se

fit connaître par un ouvrage

intitulé : Livre des secrets de

i’ai/ricu ;/ure(Barcelono,1617),

réédité avec des additions

importantes à Perpignan, en

1626. Dans ce livre, Agusti

traite des signes du temps,

des époques des semailles et

des plantations, des arbres

fruitiers, des engrais, des

vins, des animaux domesti-

ques et de la chasse : le tout

suivi d’un petit vocabulaire

latin, espagnol, catalan, ita-

lien, portugais et français.

AGUSTITE (du gr. a priv.,

et du lat. gustus, goût) n. f.

Phosphate do chaux parais-

sant identique avec Yapatite.

Agyieus (du gr. aguia,

rue), surnom d’Apollon, ’ protecteur des rues, des places, do la demeure^ de la famille, à Argos, â Athènes et Apollon Agyicua.