Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, I.djvu/493

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

467

Arnold (Christopho), astronome allçmand, nâ près do Loipiïig on lono, mort on 1G95. C’était un simplo paysan. 11 fit do nonibrousos observations, notamment sur la comùto do 1083, sur coUo do 1680, ot sur le passage do Mercure en 1090.

Arnold (Georges-Adam), peintre allemand do la so-’cocido moitié du xvii" siècle, né à Bamborg, s’ost adonné ù la peiEittire d’histoire avec succès. On connaît do co peintre un Passafje de ta mer Houge, reproduit par la gravure.

Arnold (Georges), organiste d’Inspruck, puis de Bamberg, nti dans le ’Pyrol, vivait dans la seconde moitié du XYii" siècle. On a ae lui beaucoup do musique religieuse, messes, motets, etc., imprimes on 1GG7, 1673, 1676, etc. Arnold (Samuel), compositeur dramatique, né à Londres on 1710, mort on cette ville en 1802. Engagé en 1705 par les dirocteiirs do Covont Gardon, il écrivit jjour co théâtre, et pour celui do Ilay Markot, la musique de plus do quarante opéras, f.irces on ballets -pamoniinios, co qui ne 1 ompècba pas do (■oiiii,.iMM- l’IuMnirs <.r :aorios et do devenir, en 1783, or^’.itH-ir >lii r.u et ri.inpusiiour do la chapollo royale, puis din . i ■ j,. I A, .i,|. h le musique ancienne. Le talent d’Are. iM, imuii.nii a se/ iiiédiei-re, avait inspiré t.ant d’estime à s, s .■ |i ;iiiu.ies, ,|ii il lui enterré à Westminster. Parmi ses nnnilH-uv (.ji.f.i., i s citerons : ta Fittc du moutin, l.i i :„i,iillr ,lll,-jha,u. I>i Prise de Calais, Torinski, tes AJonlaijiMi-ds, le Aaiifra,/r, le Moine italien, etc.

Arnold (Samuel -Benoît), peintre allemand, né ù Dres<io en 1744, mort en 1817, a porté le titre do " peintre ofliciel 11 de la cour de Saxe. 11 a peint le portrait et l’histoire. Plusieurs pièces du palais do Pilnitz sont décorées par lui.

Arnold (Bonedict), général américain, né en 1741, dans io Connccticut, mort à Londres en 1801. 11 se fit dans la guerre de l’Indépendance une brillante réputation do bravoure et d’habileté. En 1778, il fut nommé commandant de Philadelphie. 11 commença dès lors à so l’aire remarquer par ses exactions, et fut sévèrement réprimandé par Washington. Cette humiliation le poussa à trahir. Commandant de West-Point, il négocia la vente do cette place aux Anglais : ses menées ayant été découvertes, il dut se réfugier dans le camp ennemi. A la paix, il vint se fixer en Angleterre, où il mourut méprisé. Arnold (Jean-Godefroi), compositeur et violoncelliste allemand, né à Niodernhall en 1773, mort en 1806. 11 a laissé des concertos, des symphonies et autres compositions pleines do poésie et à’éclat.

Arnold (Frédéric), graveur allemand, né à Berlin en 1780, mort dans la mômè ville en 1809. Elève do Daniel Berger, il est connu par ses planches à l’aquatinte, consacrées à l’histoire de Napoléon.

Arnold (Jean), meunier prussien, dont le nom est connu par un procès célèbre sous le règne de Frédéric II. Il vint un jour se plaindre au roi de son seigneur, nommé do Gersdorf, qui lui enlevait l’eau nécessaire à son moulin, en établissant un nouvel étang, et qui, néanmoins, exigeait le fermage ordinaire de ce moulin. Le meunier avait été condamné à subir ces conditions. Mais le roi cassa la sentence, fit même emprisonner plusieurs des juges, et les condamna, conjointement avec de Gersdorf, à payer uno indemnité à Arnold. Sous le règne suivant, le gouvernement permit que l’affaire fût revisée de nouveau. Les accusés furent mis hors de cause, et Arnold indemnisé aux frais du trésor. C’est ce procès qui a fourni le sujet de la jolie histoire du Meunier de Sans-Souci. Arnold (Thomas), célèbre historien et théologien anê lais, né on 1795 à East Cowes (lie de Wight), mort en 1842. nlré dans les ordres en 1888, et nommé la mémo année directeur du collège de Rugby, il introduisit dans l’enseignement des réformes qui ne tardèrent pas à s’étendre à toutes les écoles d’Angleterre. En 1841, un an avant sa mort, il fut nommé professeur d’histoire moderne à Oxford. Arnold, qui joignait à des vues originales une grande indépendance de pensée, était un écrivain de premier ordre. On a de lui : une Histoire de Borne (1838-1842), son chef-d’œuvre, qui se termine malheureusement à la fin de la deuxième guerre punique ; une excellente édition de Tliucydide (1830-1835) ; uno Introduction à l’étude de l’Iiistoire moderne (1843).

Arnold (Matthew), poète, historien ot philosophe anglais, né à Laleham, près de Staines, en 1822, mort à Londres en 1SS8. ^on poème. Cromwell, lui fit attribuer, en 1843, le grand prix de poésie décerné par l’université d’Oxford. En 1851, il fut nommé inspecteur des écoles laïques, et, on 1857, professeur de poésie à l’université d’Oxford. Il avait alors publié, sous l’initiale A, deux recueils de poésies : un Vieeur ér/aré et autres poèmes (1848), et Empédocle sur l’Etna (1853), puis, sous son vrai nom. en 1854, un volume de Poésies et de Morceaux choisis. En 1858, Arnold fit paraître une tragédie, Mérope, dont la préface, fort remarquable, expose les principes ilo l.i tragédie grecque, et, en 1861, uno excellente étude : Un translating Borner. Avant reçu du gouvernement la mission d’aller étudier le’s méthodes d’éducation et d’enseignement pratiquées sur le continent, Arnold voyagea, de 1859 à 1861, en France, en Allemagne et en Hollande, puis fit, en 1864, un second voyage dans le mémo but, et il exposa l’ensemble de ses observations dans deux livres intitulés : un Eton français ou Education et Etat (1864), et Ecole et Université ’sur le continent (Londres, 1868). Chargé, en 1885, par le gouvornement anglais, d’une nouvelle mission ayant pour objet d’étudier l’état de l’instruction primaire à l’étranger, spécialement au point de vue do la gratuité, Arnold publia, en 1886, un rapport tout en faveur do notre système d’.Jiioatioii démocratique. On doit encore à cet li*’ . :’ 1. . iiivrages les plus divers, notammetn ’■'■ :’) ; Leçons sur ta littérature celti.j ; .. ,n,-s (1868), recueil qui raclasse pan i, iiu^ remarquables de 1 Angleterre : Cvilixiilidi, ri An„rcliii ; essai de critique politique et sociale (1869) ; Saint Paul et le Protestantisme (1870 !; tes Guirlandes de l’amitié ou Coni’ersations, lettres et opinions de feu Arminius, baron Von Tliunder-Ten-Tronckh (I87I1 : Littérature etDoqme ; Dieu et la Bible (1875) ; Derniers Essais sur t’Eqlise et la religion (1877) ; Etudes irlandaises et autres (1882), etc. ArnoLDI (Alberto), sculptoilr et architecte italion, né 4 Florence. Il vivait au xiv» siècle. Elève d’Andréa Pisano, il a travaillé à la façade du Dôme de Florence, puis est passé à Milan aux ordres do Galoas ’Visconti. Un groupe sculpté par Arnoldi, ot représentant ta Vierge et l’Enfant Jésus, existe dans l’église dol Bigallo do Florence. Cotte œuvre ost do premier ordre par le caractère. Arnoldi (Barthélémy), moine augustin, né à Usingon, vers la fin du xv" siècle. C’était un des philosophes scolastiquos les plus renommés do son temps ; il fut le professeur do Luther, puis son ami ; mais il so prononça vivement contre les idées du réformateur dans son Sermo de sacerdotio, qui souleva tant do controverses à cette époque. En 1520, Arnoldi quitta Erfurt, et se retira à Wurtzbourg, d’oii il se rendit, en 1530, à Augsbourg, au moment où on y rédigeait la célèbre Confession. 11 mourut à Erfurt. ARNOLDIE (do Arnold, botan. angl.) n. f. Bot. Syn. de yi ;iNM.NNii ;, et do iiimohpuothi^que.

ArnOLFO D1 CamBIO (appelé quelquefois Arnolfo di Lapn), architecte et sculpteur italien, né près de Florence en 1232, mort en 1300 ou 1310. 11 apprit l’architecture avec son père Jacopo, le dessin avec Cimabue, la sculpture avec Nicolas de Pise. (’omme seiilptour, il n’a laissé .(lie le lombeau du cardinal ’ !■■ I ;iar a Orvieto. 11 est surhaii ( iiniiu comme créatem lu , u r’fliique florentin. 11 . ..iisiniisit, en 1284, la tii-i m iu^ i <.v , mie de Florence ; ra ],".ii, l’église de Santa-Ci ij. (■ . imis lu l’alazzio-Vecchio, leij lise Snnit’-Maria del Eiorc, commcucéo en 1298, et qu’il Il rut |ias le temps d’achcvor.

Arnon, petite rivière do France, arrose les dép. de la Creuse, l’Allier, l’Indre et le Cher, passe à Charost, et so jette dans lo Cher, près de Vicrzon. Cours, 140 kilom. Arnon, torrent de la Palestine, qui so jette dans la mer Morte, rive orientale. Cours, 75 kil. Arnona, anc. contrée de la Palestine située au delà du Jourdain, qui tirait son nom du torrent YAmon. Arnone (Guillaume), compositeur italien du.vvi" siècle, était organiste de la cathédrale do Milan vers 1580. 11 a composé un grand nombre de morceaux de musique religieuse. On cite surtout dos Magnificat à quatre, cinq, six, sept et huit voix (Milan, 1595) ; un livre de Madrigaux (Venise, 1600).

ArnONE (Albert), peintre italien, né à Naples dans la moitié du xvii" siècle, mort en 1721, étudia à Naples sous Luea Giordano, et plus tard à Rome sous Carlo Maratta. 11 peignait le portrait d’une manière remarquable. Philippe V le chargea de reproduire les traits des principaux seigneurs de la cour d’Espagne.

ARNOPOGON (du gr. arnos. agneau, et pàqôn, barbe) u. m. Bot. Syn. de urospi. ;rme.

ARNOSÉRIDE (du gr. arnos, agneau, et séris, idos, chil’iirée ) II. m. Genre de composées-chicoracées, renfermant une seulo espèce, qui croît dans les terrains secs do toute l’Europe : amoseridus pusilla. Cette plante est assez aux environs de Paris.

Arnott (Archibald), médecin écossais, né dans lo comté de Dumfries en 1771, mort en 1855. Médecin militaire à .Sainte-Hélène, il fut appelé en consultation par Napoléon, dont il mérita l’amitié, et qu’il assista à ses derniers moments. Il a publié : aii Account of ttie last illness of Napeolon (Edimbourg, 1822).

Arnott (Neil), médecin anglais, né à Arbroath en 1788, mort en 1874, médecin de la reine, inventeur d’un lit-étuve pour les hôpitaux, et d’un ventilateur perfectionné. Ses principaux ouvrages sont : Eléments de physique {lg2’7), et Revue du progrès on Développement de l’Iiomme (1861). ARNOTTIE (de Arnott, n. d’un botan. écoss.) n. f. Genre do plantes de la famille des orchidacées, tribu des ophrydées, renfermant des plantes vivaces, à fleurs rapprochées en épis, originaire de Maurice.

ArnouL (saint), tige des Carolingiens , né vers 580, près de Nancy, mort en 640. Il remplit quelques emplois à la cour d’Austrasie, et, après la mort de sa femme, il entra dans les ordres et devint évéque do Metz en 611.

— L’un de ses deux fils, Anségise, fut le père do Pépin d’Héristal.

ArnouL ou ArnulF, roi de Germanie, descendant de Charlemagne, né vers 850, mort en 899. Il était fils naturel de Carloman, roi de Bavière. Après la déposition de Charles le Gros, son oncle, il fut élu roi (887), s’allia au roi Eudes, battit les Normands près de Louvain (1" novembre 891), fit deux expéditions en Italie, ot fut couronné empereur par le pape Formose.

— BiBLioGR. : Diimmler, De Amulfo (Berlin, 1852). ArnOUL I", comte de Flandre, dit le Grand (à cause do sa grande taille), ou le Vieux, mort en 964. (11 succéda, on 918, à son pèro Baudouin le Chauve. Son règne est marqué par sa lutte acharnée contre les Normands. 11 assiégea Rouen deux fois, mais vainement. U fit périr le duc Guillaume de Normandie.) — Arnoul H, comte do Flandre, dit le Jeune, mort en 989. (Le roi de France conquit sur lui Douai, Arras et Térouanne ; mais le comte de Cambrai, tuteur d’Arnoul II, reprit les places conquises, et força le roi à recevoir l’hommage du jeune comte. Arnoul II épousa Suzanne, fille du roi’d'Italie Béreiiger. Lo souvenir de son gouvernement demeura populaire. ) — Arnoul III, comte de Flandre, dit te Simple ou le Malheureux, fils de Baudouin VI, comte de Flandre et de Hainaut, mourut en 1071. (11 souleva contre lui les populations de langue flamande au.xquclles il commandait, lios révoltés marchèrent sous les ordres de Robert le Frison, oncle du jeune comte. Arnoul III périt à la bataillo du montCassel [20 lëv. 1061], livrée à ses sujets rebelles.) Arnoul ou Arnulf, évêquo d’Orléans en 9SG. Il accompagna, en 981, Hugues Capet, alors duc, en Italie, et lui servit d’interprète auprès d’Otton H. Il couronna Robert, fils de Hugues Capet, rebâtit la cathédrale d’Orléans, détruite par un incendie, et assista au concile do Saint Basle do Verzy, qui jugea Arnoul, archevêque de Reims.

Arnoul, archevêque de Reims, mort en 1021, fils naturel du roi Lothaire, il succéda sur le trône de Reims à Adalhéren. Politiquement, il joua un rôle douteux entre le parti do Charles de Lorraine et celui de Hugues Capet. I pièces

ARNOLD — ARNOULD

D6j>0BÔ Ot jctô on prison (991), il no fut rcmin eu lihertô qu on 997* puis rétabli sur kou Riûgo do Reims. Jl fut ndèlo au roi Kobort.

— BiBMOGR. : V. Lot, /«» Dernier» Carolingienê (1891) ; C. Prtstcr, fitude »ur te régne de Itobert le Pieux (1885). Arnoul ^saint), évôquo do Soiisons, flls do Fulbert et do Mcniseiidc, soi^’ncur do Tydcnghcm (Flandre occid.}, mort fn lf)K", ot londatcur du mona<itÉro d’Oudcoboarg, prùs do Bnif^Mrs, où il termina ses jours. Arnoul, ArnULPH ou ErnulF. historien ot théologien anglais, f-vùquo do Hochr-stor. n/j i Boauvais en 1040, mort Oh li2i. Il tut appol*) on Anclolcrro par l’archevôquo Lanfrano, dont il avait dUi Te disciple, et, peu do temps aprùs, prit possession du sit^o do Rochcster. Co prélat a écrit, entre autres ouvrages.lhistoiro do son diocèse, sous lo litro do Tcxtus Ho/femis, publiée par Hoarno on 1720.

Arnoul, évoque de Lisîcux, mort en 1184. Il s’honora par ses ofForts persévérants pour réconcilier le roi Henri II avec saint Thomas do Cantorbéry. Obligé de quitter l’épiscopat en 1181, il so retira dans l’abbaye do Saint-Victor, où il mourut. Sur ses œuvres, v. Histoire littéraire de la France (XIV, 304).

Arnoul ou Arnulf (Ucné), poète, né en iseo à Poitiers, mort à Orléans en 1C39. Il fut attaché à la maison de Gaston fl’Orléans. On lui doit un recueil do vers : l’En^ fajice de Ucné Arnoul (1587).

Arnould fJcan-François Mcssot, dit), né à Besançon on 17 :m, mort à Paris en ng.""», artiste dramatique, l’un des créateurs de la paotomimo en Franco. II a dirigé plu ’ théâtres forains, et composé un grand nombre de ] réunies en neuf volumes, très rares aujourd’hu trouve des comédies, pantomimes, farces et parodies. Arnould (Sophie), célèbre cantatrice do l’Opéra, née à Paris en 1744, morte en 1802. Elle eut do brillants succès, surtout dans le rôle de Thélaïre, de Castor et Pollux, opéra de Rameau, et dans celui d’Iphigënio, dans /pAi- (fénie en Aulide, de Gluck. D’une beauté très piquante ot d’un « esprit impromptu,

courant, volant, l’esprit do

Paris, de la Comédie, d’uno

femme ot d’une fille n, dit

de Concourt, elle eut des

mots qui sont restés célè-

bres, et dont on a publié un

recueil en 1813. Co fut elle

qui, la première, au dic-

ton : 1 L’esprit court les

rues », trouva cette répli-

que : n C’est un bruit que

les sots font courir. » On

connaît son mot sur l.-i

lèpre de Laharpe : o C’est

tout ce qu’il a des anciens. >

Et cette déclaration aux

agents du Comité révolu-

tionnaire : » Mes amis, j’ai

toujours été une citoyenne

très active, et je connais

par cœur les Droits de

l’homme ! d En quittant le

théâtre, elle se retira à Clichy-la-Garenne. Jusqu’à la fin, alors que, pauvre et délaissée, à Luzarches, elle était atteinte d’une maladie incurable, Sophie Arnould conserva son esprit d’ironie et sa belle humeur. • On trouve dans ses lettres, dit J. Lemaitre, le bavardage libre et pimenté d’une vieille Lisette qui aurait l’esprit de Chamfort. • Elle avait entretenu longtemps des rapports avec le comte de Lauraguais. dentelle avait eu plusieurs enfants. L’un de ses fils. Constant Dioville de Brancas, devint colonel de cuirassiers, et fut tué â la bataille de Wagram.

— BiBLioGR. : Sophie Arnould, d’après sa correspondance et ses mérnoifes inédits, par Goncourt (Paris, 1857). Arnould (Auguste), littérateur et auteur dramatique, né à Paris en 1803. mort en 1854. Il épousa, en 1845, M"’ Plessy, qui prit dès lors le nom do Amould-Plessy ^ et fut une des plus remarquables comédiennes du Théâtre-Français. (V. Arnodld-Plessv.) Parmi ses pièces de théâtre, nous citerons : l’Homme au masque de fer (1831), drame en prose, avec Fournier ; la Maschera (1841), opéra-comique, avec de WaiUy ; l’Extase (1843), avec Lockroy ; le Droit rf*aine*se (1845), avec Fournier ; Amours et Lauriers (1858), avec Dennery. En dehors du théâtre, il a publié : Struensée ou la Heine et le Favori, roman (1833), avec Fournier ; Histoire de la Bastille depuis sa fondation jusqu’à sa destruction (^1843-1845), avec Alboize et Marquot ; les Jésuites depuis leur origine jusqu’à nos jours (1845), etc.

Arnould (Arthur), littérateur, né à Dieuze (Mearthe) en 1833, mort à Paris en 1895. D’abord employé à la préfecture de la Seine, il collabora â diverses revues et journaux de l’opposition, subit plusieurs condamnations, et fonda le Journal du peuple. Il fut élu en 1871 membre do la Commune, après la répression de laquelle il dut se réfugier en Suisse. Condamné à la déportation par contumace, il revint en France après l’amnistie. Dans les dernières années de sa vie, il s’occupa d’ésotérismo, fonda lo Lotus bleUf et devint président de la Société théosophiquo de Paris. Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer : Contes humoristiques (^1857) ; Béranger, ses amis, ses ennemis et ses critiques ) ; Histoire de l’Inquisition (1869) ; l’Histoire populaire et parlementaire de la Commune de Paris (Bruxelles, 1878) ; l’Etat et la Révolution (1S78). Sous le pseudonyme de A. Matthrt, il a publié ano quarantaine de romans-feuilletons, notamment : /a Brésilienne (1878) : Zoé Chien-Chien (1880) ; le Duc de Rondos ( 1 88 1 ) ; /«s Deux Duchesses ( l ss l ) ; Jean-sans-Xom ( 1 882) ; Cherchez la femme ! (1883) ; Zaîra (1883) ; le Bot des Mendiants (1885) ; le Passé d’une femme (1885) ; la Princesse Belladone (18S7) : Calvaire d’amour (1SS9) ; l’Apparition (1393) ; Jean la Flhne 0895). Plusieurs de ces romans ont été portés avec succès sur la scène, notamment : Zoé Chien-Chien, dont Busnach lit un drame (théâtre des Nations, févr. ISSl), et le Duc de Etuidos ^même théâtre, sept. 1SS1>.

Arnould-PLESSY (Jeanne-Sylvanie Plesst, veuvo Arnould, iite , actrice française, née à Metz en 1819, morto en 1897. Elle entra au Conservatoire en 1829, et eut Sopliic ArnoulJ-