AUTOMNESTIE — AUTOMOTEUR
Quelques prosateurs même imitent cet exemple : Je rentrais à la campagne pour passer la mélancolique automne dans la maison de mon père et de ma mère. (Lamart.) Mais l’usage général est de faire automne du ^enre masculin. Encycl. L’automne est le temps qui s’écoule entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver. Il commence à rinstant où le soleil, sortant du signe de la Vierge, entre dans celui de la Balance, et finit lorsque le soleil entre dans le signe du Capricorne. Depuis le commencement do l’automne jusqu’à la fin, les jours, d’abord égaux aux nuits, vont en décroissant dans notre hémisphère. Par suite du mouvement du point vernal et du périgée l’un vers l’autre, les saisons, l’automne en particulier, n’ont pas une durée constante. Lorsque ces deux points seront confondus, l’automne et l’été auront même durée. Vers Tan 1251, les durées de l’automne et de l’hiver étaient les mêmes. L’automne commence oi’dinai rement le 22 septembre pour finir le 21 décembre.
Cette saison n’a été introduite dans la division de l’année qu’à une époque relativement récente. Dans les temps anciens, on ne reconnaissait que trois saisons : Bruiclles’i allégorie des occujj
et des dons de 1 au
tomne. (Cette déesse, drapée dans un manteau rouge, a les 600
lures de MM. Panhard et Levassor, dont le nom restera lié aux dél)uts et au triomphe rapide de la locomotion automobile. En 1894, la course-concours de Paris à Rouen eut pour résultat de classer les découvertes et les applications pratiques. De ce jour date vraiment l’ère de l’auitomobile, à vapeur, au pétrole et à l’électricité. Le pétrole employé est l’essence de pétrole à 700" appelée aussi gazoline. Les moteurs sont à quatre temps (cycle de Eau de Rochas).
Les automobiles électriques puisent leur force motrice dans des accumulateurs. Sur rails, ils sont actionnés à l’aide d’un câble aérien {(roUetjj, ou souterrain {rails, plots) dans lequel circule un courant qui est recueilli à l’aide d’un frotteur, toujours en contact avec la source d’énergie électrique. Les accumulateurs, qu’il faut recharger souvent, ont l’inconvénient d’être d’un poids considérable. L’air comprimé utilisé comme moteur de tramways est également fourni par une usine centrale. On l’emmapasine dans des cylindres disposés sous le plancher du véhicule. En se détendant brusquement sous les pistons du moteur, il joue un rôle analogue à celui de la vapeur.
— 12. Tricycle
le printemps, l’hiver et l’été
dépendent généralement
de la position géographi-
que des peuples, et va-
rient naturellement avec
le degré de latitude. Ta-
cite nous apprend que 1<.<
Germains n’avaient au
cune idée de l’automni,’.
Les nations tout à fau
septentrionales n’admet-
taient que deux saisons :
l’hiver et l’été, représen-
tées chez elles par deux
géants mythiques, Samm
et Vetr. V. saison.
L’automne fut d’asscv
bonne heure distingué par
les Grecs et les Romam>-.
Le mode de division do
l’année en trois saisons
paraît remonter au temjts
de la vie pastorale, alors
que la belle saison se ter-
mmait à la rentrée des
troupeaux pour l’hiver-
nage. Ce n’est que là ou
la culture des fruits, et
surtout de la vigne, pru
plus tard une certaine e
tension, que l’on fut amt
né à distinguer une qua
trième saison.
Automne (rcprésen-
TATIONS DIVERSES DE l’).
On cûimait L’Automne, tableau de
i vapeur de ». ugnut illoyj ; -
utomnbile.— 8. Voiture électrique Jeantaud, — 9. Phaétou SerpoUet (mécanisme). Bouton. — 13. Tracteur b, vapeur de de Diou et Bouton. — 14. Voiturette Bollée. reste, ces divisions
d’après Prudhitn.
JorJaeus (musoo do
mains pleines de raisins. Parmi les personnages ciui l’entourent, on remarque une nvmphe nue, vue de dos, aux formes opulentes) ; l’Automne où la Grappe de la Terre promise, par Poussin, au musée du Louvre. Boucher a exposé au Salon de 1737 un tableau de l’Automne. Regnaudin a sculpté pour les jardins do Versailles une statue représentant le même sni.l. d’ai.rrs un dessin de Lebrun. On peut citer encore /i,/.. ;.//,. (le Boueliardon, qui fait partie des bas-reliefs <l.v n/,ih< saisons, qui ornent la fontaine de la rue de Grc- 111 lli’ l’iuis), et /’Automne, tableau de Prud’hon. AUTOMNESTIE {min-ss-li — du gr. autos, soi-même, et iiNH’
s.un’more, mémoire de soi-même) n. f. Nom donné l’ar .iiiinro ;i la trace que la mémoire conserve du seutininii (lUe lame a eu de sa propre activité. AUTOMOBILE I du gr. autos, soi-même, et de mobile) a. m. Vtliirule 4UI, mu par un agent tel que la vapeur, l’électriLiU’, etc., semble se mouvoir par lui-même : Un automobile. Voijager en automobile.
— Adjectiv. : Une voiture adtomobilb.
— Ilarraqes automobiles, Barrages en bois, ou en fonlo, dont la partie supérieure bascule autour d’un a. horizontal, quand la pression de l’eau devient trop considérable. Le trop-plein disparu, cette partie se relève d’elle-même.
— Enctcl. C’est un ingénieur français, Cugnot, qui construisit, en 1769, le premier véhicule automobile connu. Il consiste en un chariot à vapeur, que l’on voit encore au Conservatoire des arts et métiers. Cugnot eut des imitateurs, tels que Griffith ( 1S21), Burstall et Hill {1824), Fischer et le marquis de Stafford (1859), qui perfectionnèrent le type primitif. Néanmoins, c’est seulement à l’Exposition universelle de Paris, en 1889, qu’apparut poiir la première fois un modèle à peu près pratique, dû à l’ingénieur Serpollet. Le moteur était à vapeur. L’année suivante, le moteur à pétrole de Daimler, qui devait provoquer une rôvolution dans l’industrie, actionnait les premières voi-Les moteurs les plus répandus fonctionnent indilTéremment au gaz de bouille ou à la vapeur de pétrole. Ils peuvent s’appliquer à tous les genres de voitures, lourdes ou légères, et la gazoline actionne couramment des tricycles, ou même des bicyclettes.
Afin de rendre plus rapide et plus douce la marche de ces véhicules, on entoure leurs roues de bandages pneumatiques. Pour développer le goût de l’automobile et favoriser son extension, l’industrie privée crée des ateliers de réparation, des dépôts de pétrole. Un grand cercle s’est fondé à P3iTis,V Automobile Club de J^rance, qui organise des expositions, des courses, etc. Les automobiles ont fait leurs premiers tours de roues au milieu de tâtonnements pénibles, et leurs progrès, aux différents points de vue du prix de revient, de la solidité, de la rapidité, etc., ne se réalisent qu’avec lenteur ; mais ils sont destinés à un avenir do plus en plus brillant, car ils rendent d’importants services au commerce, à l’industrie et au tourisme. AUTOMOBILISME (7 ;; — rad. automobile) n. m. Terme générique embrassant tout ce qui se rattache aux automobiles, et particulièrement tout ce qui touche au sport et au tourisme pratiqués au moven de ces véhicules. Certains, pour désigner l’autom’obilisme, disent l’automobile, comme on dit la dialectique, la mimique, etc. "V*. automobile. AUTOMOBILISTE (liss) n. Qui conduit un automobile, qui pratique l’automobilisme.
AUTOMOLITEn f. -iluminate de zinc, n Syn.decAHSiTE. AUTOMOTEUR, TRICE (du gr. autos, soi-même, et de mute »-) adj. Mécan. Qui produit de soi-même le mouvement.
— Pian automoteur. Sorte de chemin de fer à deux voies établi sur une pente plus ou moins prononcée, et sur lequel des wagons pleins montent, tandis que d’autres, ides, reliés aux premiers à l’aide d’une" ’ tour d’un tambour, descendent. V
enroulé au-
génksateur.
