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AUTONOMKS, Ztt

’rayèrent des routes nou-

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AUTONOÉ. iM> tli. gr. FiUo do Cadmos ot d’Harmoiiia, ôi)uiit>o d Aribtûo et mùro d’Actéoo ; clU) itrit part au mourtro do l’outhoo, avec sa sœur Ayavé. (On vénérait son toniboau, situi près do Méjjaro.) — Une dos Danaïdos.— Uno dos N. réidos. - Suivajito do Pénélopo. — Fillo do Poirôos, ot môro do Palémoa. — I-’itlo do Céphéo.

AUTONOME (du |,’r. autos, soi-iu6mo. ot nomo», Ioi)adj. Qui jouit do l’autonomio, cjuj so {^ouverno par sos propres lois : (,lui :li/ncs rilles grecques, bien que conquises par les Homains, restèrent autonomes.

— Par cxt. Qui no professe quo los opinions qui lui parlionnont en pnipro : Quelques jiens Bruijèrc, l’Wnelon et d’autres , se f’raijè : miles. (Villors.)

— Numism. Monnaies autonomes, ou, substaDtiv.,>l u/onomes, Monnaios frappées par los villes grecques autonomes.

— Zooj. Qui jouit d’une organisation individuollo, on parlant d’un individu organe, d une colouic animale ou do ses membres. V. autonomie.

— Kncycl. Numism. Ijos monnaies autonomes so divisent en deux classes : los autonomes proprement dites, qui |i.>rtont exclusivement les types do la ville ou du pays qui les a fait i’rapi)or, ot les autonomes impériales, toutes datant de l’empire romain, ot qui montrent sur un do leurs cotés l’erilgio d’un empereur. Sous la domination romaine, beaucoup do villes autonomes, principalement dans la province d’Asie, marquaient leur autonomie sur los monnaies, on y faisant graver un des siglos A., AV., AVT., A’VTON., abréviations du mot autonomia.

AUTONOMES n. pi. Nom donne quelquefois auï tribus thracos de lintérieur du pays, qui avaient réussi à longtemps délcndro leur indépendance, d’abord contre Ise Macédoniens, (Misuito contre les Romains. — Un, une autonome (iH’uplc on triltu).

AUTONOMIE ’i"i’l. autonome) a. f. Faculté laissée aux pays rni, I ; |, M I I (a( conquérant, aux provinces par le Ppuv.iti il : ( Iministror leurs alfaîres intérieures

a’aprc lijis

— l| I ’ i-pendance morale ou intelloctuoUo ; Desc’u' ’ !<’ux «jurer sur la parole du maitrec, quiiil. :: , : MIE à Za raKoii. CVillors.)

— ZiH.i II (I 1, individus d’une colonie animale qui peuvent, is.iloii i un en groupes, vivre d’une vie indépendante : Des iirinipes d’organes peuve/it acquérir une AUTONOMIE individnellr. (Claus.)

— Encvcl. Pliilos. Kant donne le nom de autonomie do la volonté à cette propriété qu’a la volonté de chercher la loi de ses déterminations, non dans sa matière, mais en elle-même. Lorsque la volonté cherche sa loi dans la nature do quelqu’un do ses objets, il y a hétéronomie. Ce n’est pas, alors, la volonté qui so donne à elle-même sa loi, mais c’est l’objet qui la lui donne, par son rapport avec elle. Kant fait de 1 autonomie de la volonté l’unique principe de la morale. L’action qui peut s’accorder avec l’autonomie do la volonté est permise ; celle qui ne le peut pas est défendue. La volonté dont les maximes s’accordent nécessairement avec los lois do l’autonomie est une volonté absolument bonne, une volonté sainte. V. critique de

LA RAISON PRATIQUE.

— Hist. Dans l’antiquité, les Grecs appelaient autonomoi. et les Romains, d’après eux, autonomi, los Etats qui so gouvernaient par leurs propres lois, ot n’étaient soumis à aucun pouvoir étranger. Cette signirication est mentionnée dans Thucydide et dans Xénophon. Dans la Suite, ce titre fut donné par los Romains aux cités sujettes qui avaient le droit de voter leurs lois elles-mêmes et d’élire leurs magistrats. Cette faculté était considérée comme un grand privilège et une haute distinction ; aussi les villes qui en jouissaient avaient-elles bien soin d’en faire mention sur les monnaies qu’elles frappaient.

— PoVit. Autonomie communale. Cette expression signifie étymologiquemont • l’état dans lequel les communes sont leurs propres législatrices, se gouvernent elles-mêmes en toute liberté il. Si raiitouoinie coniiiuniale était absolue, il n y aurait plus d’Ktut, ou plutôt chaque commune étant, au lieu d’une panie, un tout, forni.M-ait un petit Etat indépendant, nue petite république qui aurait son gouvernement, ses 1ms propres, qui pourrait sans doute contracter _ avec les autres communes pour telles ou telles fins, même former avec elles une ligue permanente, mais ne relèverait d’aucune autorité supérieure. En un mot. la nation so trouverait dissoute, morcelée en communes souveraines. Il n’est pas besoin de dire que le patriotisme ne peut s’accommoder d’une pareille décomposition de la nation en ses éléments.

Le tormo_ « autonomie communale » n’est pas seulement impropre ; il est encore équivoque, parce qu il exprime vaguement et semble autoriser une aspiration auarchique de la commune à l’usurpation de la souveraineté. C’est pour cette raison que les communes de Paris et de Lyon sont soumises à un régime spécial. Paris est, non seulement la capitale morale do la France par l’influenco qu’il e.xerco sur lo reste du pays, le centre de sa vie intellectuelle, économique et politique, mais encore sa capitale officielle et légale, c est-à-diro lo siège du gouvernement et du parlement. A ce titre, Paris est, dans toute la force du ternie, lavilledo l’Etat, et l’on peut dire qu’il appartientàla France plus quaux Parisiens. La ville par excellence de l’Etat, la capitale, la viUo que los pouvoirs publics ont choisie pour résidence et où ils ont besoin de trouver une sécurité qui est 1 intérêt et le droit de la nation entière, ne peut être considérée et administrée comme une autre commune II est fort indifférent que le maire élu de tel village ou de tel gros bourg y nomme à tous les emplois communaux, y commande la lorce armée et en dispose, car ces emplois sont en nombre insigniliant, et cette force armée se compose généralement d’un garde champêtre. A Paris, le maire auT-ait à sa noniination des milliers de fonctionnaires, et c’est d’une véritable armée qu’il disposerait pour la garantie de l’ordre public. Que ce pouvoir tombât entre les mains d’un conseil et d un maire factieux, il est trop clair que Paris appartiendrait, non au gouvernement national, mais à la faction maîtresse do la mairie. Le gouvernement central de l’Etat no serait pas le maître dans sa capiiale, Le maire de Paris pourrait 1 y tul.-rer. ly protéger même, mais il ne tiendrait (|^u i lui de I en chasser.

La Kcpul>li ;|ue fédérale des Etats-T’nis a posé dans sa constitution I incompatihilité du privilèire de capitale avec les .Iroits d une commune autonome. Pour les Américains cette incompatibilité est un principe de politique républicaine expérimentale, une condition essentielle de Ubertéet

I.

d’égalité démocratique. Ils ont souvent révisé leur constitution. Ils n'en ont i>as effacé lo paragraphe relatif à la souveraineté absolue, exclusive, du congrès sur lo lorritoireoù il siègo. Washington, capitale des Etats-Unis, n’a pas do coiisoil municipal élu. Los fonctionnaires qui l’administrent sont nommés par lo président do la Republi(|uo.

— Dr. internat. L’autonomie est la situation dune province ou d’une colonie qui, sans être indépendante, jouit de la faculté d’administrer sos affaires intérieures et d une législation spéciale. Les Etats protégés peuvent être qualifiés de • autonomes ■ ; mais il semble qu’en général lo protectorat indique une certaine infériorité du protégé au point do vue du développement do la civilisation : notion qui no figure pas dans l’autonomie. L’autonomie peut exister chaque fois qu’une partie du territoire national se distin-

fuo du reste du pays par son passé, sos mœurs, ou la raco e sos habitants. Lllo peut être plus ou moins complcio ; elle peut se réduire a quelques privilèges administrâtes ou a quelques différences de législation ; cllopoutaussi tendre à so rai>prochor do la séparation complète. Conimo exemples d’autonomie très différents, on cito ; la Suèdo et la Norvège ; l’Autriche ot la Hongrie, qui, chacune, ont leur autonomie ; la Croatie, qui a l’autonomie dans lo pays transleiihaii de la muuarcllie austro-hongroise. L’Egypte,

l-i l ;iii. :.ini , Il Kiin 1 1" orientale, la Crète, Samos, jouis-

^’ ’OS l’empire ottoman, à des degrés

"" ’ Il ions différentes. Les cantons suis-

^’■- ■• I ’ " I’ I ’ " ’l'-i-ation des Etats-Unis, sont autonomes dans une assez large mesure. Dans toute confédération, les Etats particuliers ont une certaine autonomie. L’Ecosse, lo pays do Galles, l’Irlande, ont des restes d’autouomie administrative ; l’Irlande rêve une autonomie politique qui se rapprocherait de l’indépendance. Les colonies autonomes ne sont plus rattachées à la métropole que par certains liens qui leur laissent une large liberté d’action (le Canada, lo Cap, les colonies australiennes). AUTONOMISTE {miss) n. m. Partisan de l’autonomie

AUTONYME (du gr. aii(os, lui-même, et onuma, nom) adj. usité dans : Ouvrage autonyme, Ouvrage publié avec le véritable nom de l’auteur, il Auteur adtonyme. Autour qui a signé ses ouvrages de son nom véritable.

— Gramm. Qualification donnée par quelques grammairiens aux mots qui ont une signification exactement semblable, soit dans la même langue, soit dans des langues différentes. Ainsi, les mots aubergine et mélongène sont antonymes. Il en est de même des mots stratos en grec, exercitus en latin, armée en français.

AUTOPATHIE (du gr. autos, soi-même, et pathos, sensaiiue n. f. l- :^oïsnie qui rend insensible aux ioies et aux soullVaiiccs lies autres.

AUTOPHAGIE ( du gr. autos, soi-même, et phagein, niaiiyor) n. f. Entretien de la vie, chez un organisme en éfat d’inanition, par la nutrition d’une partie des tissus qui se conserve aux dépens de l’autre partie qui se détruit.

— Encycl. L’autophagie spontanée est prouvée, chez tous les animaux en état d’inanition, par l’entretien de la vie avec diminution de poids des divers tissus sans changement de leur nature. L’autophagie a une limite et ne peut guère dépasser la moitié du poids de l’animal à l’état sain, sans que la mort s’ensuive. Au lieu d’abandonner l’organisme à l’autophagie spontanée, Anselmier a imaginé de prolonger la vio par une autophagie artificielle, en nourrissant l’organisme inanitié par l’ingestion de sang prélevé au moyen de saignées qui doivent être de moins en moins abondantes. La vie se prolongerait ainsi deux fois plus longtemps que par l’autophagie spontanée.

AUTOPBONE (du gr. autos, soi-même, et phoné. son) n. m. Nom donné à une sorte d’accordéon à manivelle.

— Encycl. Cet instrument se compose d’un soufflet à deux compartiments communiquant entre eux ; l’un sert do réservoir pour l’air qui s’échappe de l’autre par un jeu d ouvertures à anches disposées sur le bord fixe du soufflet. Une fouille de carton, percée de trous, glisse en s’appuyant sur le jeu d’anches, dont chacune vibre seulement lorsqu’un trou du carton vient à passer au-dessus d’elle. Une manivelle communique le mouvement à la fois au soufflet et à la feuille de carton. On conçoit qu’en donnant aux trous de la feuille de carton une disposition convenable, on pourra reproduire tel air qu’on voudra avec accompagnement. Une feudle peut être facilement obteimo par des procédés mécaniques à un grand nombre d’exemplaires, et chaque instrument peut être pourvu à bon compte d’un répertoire considérable.

AUTOPHONIE (du gr. autos, soi-même, et phônè, voix) n. f. Résonance souvent pénible de la voix, ressentie par celui qui jiarle.

AUTOPHONIQUE adj. Qui

lïésonance autoi’Iionique.

I rapporte à l’autopbonio ;

AUTOPHOSPHORE (foss-fo — du gr. au^os, soi-même, et ///ioxy)A,i,-,,,s. lumineux) n. m. Nom que l’on donnait autrelois au pliosiihori..

AUTOPHOTOGRAPHIE (du gr. autos, soi-même, et de pUotographie) n. f. Procédé photographique qui consiste à reproduire les dessins sur un papier imprégné de bromure d argent, sans qu’U soit nécessaire d’employer les appareils ordinaires.

AuTOPHRADATE, satrape de Lydie, au iv siècle av. J-C, sous Artaxerxès Mnémon, eut à combattre. une révolte ircncrale do l’Asie Mineure, et fut complètement dcjait, i’c,H-i, liant, après une soumission partielle des révolii s. il n-inn |ii>ssossiondeson gouvernement de Lydie.

AUTOPLASTIE (plass-ti—da gr. autos, soi-même, et plaisein, former) n. f. En T. de chir.. Restauration d’une partie détruite par la greffe d’une autre partie empruntée au même sujet, il Syn. greffe autoplastique.

— Encycl. L’autoplasiie, véritable greffe animale (v. greffe), diffère de la prothèse en ce que la substance employée pour restaurer la partie détruite est et resto vivante ; de l’hétéroplastie, en ce que cette substance est prise sur le sujet lui-même. L’autoplastie rend de signalés services dans un grand nombre do circonstances : difformités congénitales ou acquises ; plaies avec grandes pertes de substance, par traumatisme, brûlure, gangrène ulcérations, ou par opérations chirurgicales pour cancer’ caucroïdes. tumeurs diverses, trajets fistuleux. L’autoplastie ne peut, lo plus souvent, réparer une perte do substance qu en en créant une autre ; elle n’est donc avan-

AUTONOÉ —AUTOPSIE

tagouso que si cotlo nouvelle perte est plu» facilement réparable ou moins dangereuse, moins gênante, moin» disgra < ;iouse que l’aucicnne. C’est presque toujours je têgamonl, peau ou muqueuse, qui est la matière de» autoplasiies ; grice à son extensibilité, le vide créé peut être quelquefois nul, toujours noiablenioni moindre que le vide comblé ; cl mémo, ultérieurement, la rétraction du tissu inodulairo ramène peu â peu lo t< ;gumcnt dos parties voisines, diminuant ainsi l’étendue ilo la cicatrice.

On fait quelquefois rentrer dan-s le groupe de» autoplastics los opérations qui consistent k rapprocher loa

I. Réparation de 1 aile du neî par un Umbeau «oUln (métiiod» française). —2 Ri’.paration du palai» par déliridemcnl et rapprochenienl (méthode franç.ilse). — 3. B< !paration d’une large part de substance à a poitnne, au moyen d’un lambeau emprunté au bras (méthode italieuue).

deux bords d’une solution de continuité (réparation du becde-lièvre simple, du palais [staphylorrhaphie] ; du coloboma des paupières, des déchirures du périnée (périnéorrhaphie) ou du vagin [colporrhaphie]). L’opération exige, suivant les cas, soit une simple extension, soit un débridement, une dissection du tégument seul ou avec les parties sous-jacentes, soit le dédoublement d’un repli uniquement muqueux, ou uniquement cutané, ou muqueui d’un cété et cutané de l’autre, comme la lèvre.

L’autoplastie proprement dite, ou autojplastie par emprunt, exige la dissection d’un lambeau. Deux cas sont à distinguer, suivant que l’emprunt est fait à une partie voisine, ou à une partie éloignée. Dans le premier cas, lo lambeau, qui ne doit pas être complètement détaché, est simplement déplacé et étiré (méthode française), au besoin tordu (méthode indienne), et suturé par son bord libre, SI possible, aux bords de la perte de substance convenablement avivés. Pour qu’il se nourrisse bien et ne soit pas exposé à la gangrène, il faut qu’il ait une base assez large, ou, SI le pédicule par lequel il reste adhérent est forcément étroit, comme cela a lieu dans la rhinoplastie à l’aide de la peau du front, il faut qu’il contienne une artère assez volumineuse.

Dans l’autoplastie à distance (méthode italienne), le lambeau est destiné à être complètement détaché de la partie à laquelle il est emprunté ; mais la base, aussi large que possible, ne doit être sectionnée que lorsque la reprise est assurée. Les emprunts se font ordinairement au bras pour le thorax et la tête, ou à la cuisse pour l’abdomen, généralement à une région qui peut être temporairement maintenue en contact avec la partie à restaurer.

L’opération doit être faite aseptiquement, afin que la réunion ait lieu par première intention.

L’autoplastie appliquée à la restauration du nez s’appelle rhinoplastie ; de la paupière, blépharoplasiie ; de 1 orcille, o<û ;)/as</e ; de la lèvre, c/iei7oD(<M«ie ;do la joue,s«’moplastie ; du voile du palais, staphyloplastie ; de la voûte palatine, uranoplastie. V. ces mots.

— Historique, h’auloplastie parait avoir été pratiquée dès longtemps dans l’Inde, où elle naquit, pense-t-on, de l’habitude où l’on était d’amputer le nez, en punition de certains crimes. Celse, Galien, Paul d’Egine, font mention de l’autoplastie nasale. C’est à Celse que remonte l’autoplastie par glissement (méthode dite . française •). Un Sicilien nommé Branco imagina l’autoplastie à distance. Mais un préjugé tenace, auquel u’échappa pas Ambroiso Paré, voua longtemps l’autoplastie à la défaveur des chirurgiens. L’essor qu’elle a pris en ce siècle a eu pour promoteur le chirurgien anglais Carpue(isi4). Les travaux de Delpech, Richerand, Lisfranc, Roux, Blandin, Lallemand, Serre (de Montpellier), Vclpeau, en France ; Hutchinson, A. Cooper, Earle, Travers, en Anclcterre ; Baroni, Riberi Signorini, en Italie ; Graefe, Dzoniii, Chelius. Dieffenbach, Phillips, en Allemagne, portèrent au dernier degré de perfection cette branche de la médecine opératoire.

AUTOPLASTIQUE (pla.’ss) adj. Qui se rapporte à l’autoplastie, qui sort à l’autoplastie : Méthode autoplastique. Lambeau AUT0PLSTIQUE.

AUTOPSIDE (psi — du gr. autos, soi-même, et opsi’j, vue) adj. Qui est dans l’éclat métallique.

AUTOPSUJES (psi) n. m. pi. Classe de substances minérales, renfermant colles qui sont autopsides. — Un au-

TOPSIOE.

AUTOPSIE (psi — du gr. mitos, soi-même, et opsis, vue) n. f. Vision instinctive dans laquelle, selon les païens, on se mettait en rapport avec la divinité, et l’on était même doué d’une sorte de puissance divine, n Philos, mystique. Etat contemplatif précédant la vision en Dieu.

— Méd. Ouverture et examen d’un cadavre pour so rendre compte de l’état des organes et des causes de la mort : La loi ordonne /’autopsie dans certains cas de mort subite. Il Syn. de nkcropsie.

— Fig. Analvse : Z’actopsœ d’un livre, d’une phrase.

— Encycl. L’autopsie cadavérique ou Sécropsie est la base de l’anatomie pathologique. Sans elle, if n’y a pas de progrès possible en médecine. C’est aussi un des moyeus les plus efncaces de faire la lumière en médecine légale.

La nécessité de l’autopsie a été comprise par les médecins, dans tous les temps. Mais les obstacles ont toujours été grands. L’expérience des pays où l’autopsie est pra-

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