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CHAMPIGiNONNEUX — CIIAMPIONNET Beaucoup de champignons peuvent présenter ; de spores Ainsi, 1 oi’imm , présente huctihcat.ons qui ont la lurme de p ; tites masses sphériques longs hlaments spirales, une coupe fa dans ces fructitications présente d asques et des spores. Certains champ gnons se développent alternativement su deux plantes différentes ; par exemplt Diverses espèces de cliampig ce que l’on appelle des (fufs. Ainsi, en étudiant au microscope, surtout l’été, des coupes faites des feuilles do vigne atta par le mildew. on trouvt çà et là, un filament de céliuni se renfle en boule ï extrémité ; un Hlamentvois termine par une sorte de : sue qui vient sappl boule ; au point de contact, il produit une communication e tre les deux organes, et le ce tenu de la massue s’épanc dans la boule ’ ' des cliampignoni spores. On ne connaît pas d’œuf ?; espèces qui s« reproduisent •ille. Un autre mode de multiplication (jui [^^^^i existe chez les champignons, c’est le boiiriieonnement. La levure de bière, par ex formée d’une multitude de simples cellules Placées dans un liquide sucré, ces cellules émettent un petit bourgeon qui grossit jusqu’à acquérir la taillo de la cellule mère, bourgeonne à son tt les est beaucoup moms fréquent que les autres et n’existe guère, ordinairement, que chez les levures. A cause de leur manque de chlorophylle, les champignons ne peuvent pas décomposer l’acide carbonique comme les plantes supérieures ; dès lors, ils tirent leur carbone de matières organiques diverses. Ainsi, beaucoup de champignons vivent dans le sol, au milieu de l’humus et de matières végétales ou animales en décomposition, ou bien sur les feuilles mortes, les brindilles tombées, etc. Dans tous ces cas, où ils ne se nourrissent que de substances mortes, on dit qu’ils sont saprophytes. Quand, au contraire, ils vivent aux dépens d’autres êtres vivants, végétaux ou animaux, ils sont parasites. On connaît un grand nombre de champignons parasites des animaux ; certains sont aquatiques et vivent sur les poissons ; beaucoup attaquent les insectes ; tels sont les cntomophorées. La maladie des vers à soie appelée muscardhie, par exemple, est due à un champignon. Mais c’est surtout sur les végétaux que les champignons parasites produisent des maladies. Une maladie de la pomme de terre est produite par un champignon voisin du mildew ; nous avons déjà cité des maladies delà vigne, des céréalos. Les arbres sont sonvrnr.-ufnq M. w : 1p mycélium vit dans les tissus dos racini’s ’I ! !,. t !.<- ,-i ;M-(Miuit parfois la mort de l’arbre, et un n ; ■ > Au bois. Selon les cas. ■ l^ procédés contre les champignons paiM-^, ! i [m .|u,iiiiit<.- de sulfate de cuivre nination des spores de mildew. De là l’emploi de la Uie bordelaise, obtenue en mélangeant un lait de chaux ÎZ avec une solution de sulfate do feuilles de la vigne. Les spore* ; duit le charbon du blé n’-imt récolte. On tue ces spun-^ . dans de l’eau chaude ou -i.Ui i cuivre. En prenant des jirr. ,, :; asperger 1 2" les ascomy têtes, chez lesquels les spores naissent dans des asques ; ex. : morille, truffe ; S" les urêdinées, champignons parasites des végétaux et y produisant les maladies connues généralement sous le nom de rouilles ; ex. : rouilles du blé, de l’avoine ; A" les ustilaginées, champis parasites, produisant chez les végétaux les malaconnues sous le nom de charbon ; ex. : charbon de ine, du maïs ; 5’ les oomycètes, caractérisés par ce fait a reproduction y a lieu" par œuf ; la famille principale celle des pcronosporées, ainsi nommée parce que le genre principal porte le nom à.Q peronospovi ’ ' ■ ,-6» les champiperonospora de la vif/ne ; e*" les myxomycètes ns dont le principal caractère est que, pendant la plus nde partie de leur vie, ils ne possèdent pas de mcmde cellulose rigide limitant leur corps et empêchant ouvement, de sorte qu’ils sont aptes à se déplacer ; t des végétaux mobiles ; ex. : champignon qui pro-L hernie du chou. — Cuit. Champif/non de couche. Ce champignonon agaric lampôtre Ipsalliota cainpestris) est surtout cultivé en •and dans les carrières des environs de Paris. On emoie un fumier chaud (fumier de cheval), auquel on fait, ihir certaines préparations. On le dispose à 1 air, en tas

! 1 mètre de haut, et, au bout de huit jours, on le retourne 

• éviter une fermentation trop active et une température trop élevée. Bien consommé, le fumier est descendu dans les carrières et disposé en meules au milieu d"une cheminée de carrière ou appuyé à une paroi, sur des kilomètres de longueur. On introduit dans ces meules deux ou trois rangs de mises ou lardons, plaques de fumier sec contenant du blanc de champignon. C’est ération du lardage. Au bout de trois à quatre semaines, lanc a envahi toute la meule, et l’on recouvre celle-ci d ur e terre très calcaire de plâtras c’est l’opération du (joftaqe Un mois après les champignons apparai ’ on les récolte pendant deux mois envi commerce est souvent atteint de maladies ^arl d minue le rendement Costant n et Matruchot briquer du blanc put on I eut se procurer o — Paleont I es champignons ont été trouves à 1 état foss le dès 1 étage du cilm (mucormees chytndinees momcètes les combustibles fossiles (hou lies cannels n et ie conidies tter Chez le cheval le champignon est une sarcomateuse bourgoooneuse qui se développe quel |uefois à la suite de la castration sur le cordon tes ti ula re ampute et flottant dans la gaine ag nale 1 a ise du développement de cette tumeur est assez ob re on y a trouvé récemment dans (quelques cas des nomyces et la présence de ces parasites est peut ôtre s frtquente qu on ne pense dans le champignon de tration On reconnaît 1 existence de ce dernier à la non atrisation des plaies de castration qui la ssent écouler I er tai ce une suppuration abondante l evame 1 ion conhrme le hagnostic î e traitement 1 iblation de la tur CHAMPI NONNEUX {cha I o blanc du (luir ) partient j pignons champignons do couclie Coucho de fumiTpr pareo pour faire vonir les NISTE cl I o n sst [qn mil ]) adj cliampignons — Substantiv L .de la Seine, arrond.et àsi kilom. - : 5.302 liab.Cli.def. EstetGrandetilture niaraîcliêre. Bijouterie et ■ ;i.> novembre et le 2 décembre 1870, llrmands par l’armée de Paris, qui te qu’elle voulait faire dans l’armée perpétue le nbats. Citons Cbampigny (Combats di. :). Ces ont inspire de nombreuses conif autres : VEiUerrement à Champign d’iiui au musée d’Anger Sar Détaille (1879). La scène se passe dans lo potager ’une maison bourgeoise des environs de Paris : un vieux jardinier donne des renseignements au (.’rnéral Faruii, entoure de son état-major. On cr.i’i — -■ .lp^■^inf î.i |,nrfp tout le mobilier que fournit la m ;ii-^’i i v i i pli ! des soldats au repos attendent le III’ '1 — Les peintres do Neuville et 1>. porbe panorama retraçant les pén|" nr. i.’ la h.iMill" !-■ (’Ii,nii|’i-ny ■ 1,S85). Champigny, comm. de l’Yonne, arrond. et à 25 Idl.

■ -II. l’.rs de l’Yonne ; 1.264 hab. Ch. de f. P.-L.-M.

Hum ’11’ Champigny dons l’Aube, le Loir-et-Clier, la Marne. Champigny-le-SEC, comm. de la Vienne, arrond. et à 211 kil.ini, lie l’.ntiiTs, sur le Baignecliat, affluent de la portancc lu un i.t- le ciuia.l ■’r l’Indre-et-Loire Les pri loipaux groupés de champignons sont les suiarrond. et à 1’ kilmi,, ■■■ • -’ - 1 II r,„rfe ;9i7 hab les basidimmiccle^. caractérisés par la naisspores sur des basides, comme il a été expli-Ch. def. Etat.llinlrnr- 1 ..1I..S, pépinières sance dos moulins, tonnell, IMS 1., ,’,isier avaient à que ; ex.

champignon de couche , cèpe , lycopcrdon ;

Champigny un ma,„i,i,| ,,i m liichelieu fit dé- 672 molir, pour se venger de Gaston d’Orléans, à ijui ce domaine était échu. Il en subsiste la sainte Chapelle, commencée en 1508 par Louis I" de Bourbon, et achevée par son lils, Louis II, premier duc de Montpensier, en 1549. De magnî- (iques vitraux, dus à Robert Pinaigrier, représentent des traits de la vie du Christ et de l’histoire de saint Louis et des personnages de la famille des Bourbons. CBAMPINS {chan) u. m. pi. Nom qui désigne des cépages sauvages de vigne américaine {cfiampins Beliaudevi , champins rupestris, etc.). — Adjectiv. au sing. : Vigne champin, ’Variété améliorée du nipfstris commun. CHAMPION (chan — du lat. campus, champ ; le bas latin avait la forme campio, onis) n. m. Celui qui combattait en ,ue, puni p. implorer li hevalier qui prenait sous sa protection quiour avoir enfreint quelque règlement, vodes dames. (Chateaubr.) Encycl. L’usage de combattre pour autrui, dans les duels judiciaires, était très ancien ; il y avait des hommes qui faisaient le métier do champion, se louant, pour les combats judiciaires, de droite et de gauche. Le mot « champion " , en ce sens, a pour synonyme <■ avoué » . Au xiii* siècle, l’usage n’était plus toléré que pour ceux qui avaient une excuse valable les dispensant 3e combattre eux-mêmes : l’infirmité ou la maladie, la privation d’un membre, l’âge (on était ilisijpiiso de combattre en personne après soixante ans 1 II i. I’ Il iir, un appelait « champion du roi» un 1 1 resentait à clieval dans la salle i )uait tout homme qui oserait conn de Martin Le ^ las(x’s.). 1 Bon Ilcont

<_ (U 1 1 s passages assez 

temps et eiitie autres le conte popularisé par La Fontaine ganistc francaii^ fit célèbre d un bon style — bon fils I aussi un organiste remarquabl r lavecinr CiCE (Jérôme Mari< n 1810 Eéque

en 1 81 il fut 

^ le 1789 qui se du 4aout 1789 rmentàlacon-Franceen 1801 Champion I surnomme l’Homm" au petit lit lu I 1 nthroie ne et mort à Cl âtel Cen- 1 U gagna à Pans dans le com-I u r ». une lortune considérable et se ua Icpuis Ils dernières années du règne de Charles X, I soulagement des paures On le vit dès lors revêtu • son petit manteau devenu histor [ue pratiquer en r o le s 1 ir t s sur la oie jubliiue taisant jour- 1 soupes des aliments et des habits entaient En 18 i8 il se présenta

eml Icc nationale mais il échoua. 

Chiii n ra a s ne et moit à 1 des recherches sur les I 1 analyse quantitative des le spectroscope II a pu-U iei nés de lempue chinois (18t. a ~^tanl^las Jul i-n la Dynamite el la itroqlycéiine {lil2) De la Speclroméli le {S13) a^ec Pellet et Grenier. CHAMPIONIE ichan, ni) n. f. Bot. Syn. de LEPTOBÉK. Il Gi-iii’ '^’ ■ ! rscyrtaudrées, renfermant une espèce qui . I iil.acée à tige ou rhizome à rameaux as’ . i Manches, originaire de Ceylan. championnat i //’f't, o-na) n. m. Qualité, caractère de fém. de champion) n. f. Femme T’ius viennent sur mes pas, hors les deux rhav’l'iojtn’S. Molière. II Femme hardie, redoutable dans la lutte ou dans la dislussion : Une rude championne. CHAMPIONNET (rhnn. o-né n. m. Petit, jeune chami !

1 .uvergne. Plein 
! I, ; . . s, il alla combattre 

an ,1 i ; I li I-, il embrassa les i,i, r M un bataillon de vnl. I 1 iiit envoyéàl’arnii r :, -. ■ ...,„ ,. : :i I girondins du Jura, il 1,11-. ;i .,111 . mL Nmiiumi’ ii’iiéral de brigade à l’a'nné.- ,lu Kliin. il délivra Landau, i.rit Spire et Worms. Hoche le nomma général de division sur le champ de bataille. En 1794, Championnet commanda dans l’armée de Jourdan à Fleurus, et contribua pour beaucoup à la victoire. A la tête de sa division, il s’empara de Juliers, Cologne et Dusseldorf. Après les préliminaires de Leoben, il fut envoyé en Hollande, puis en Italie, à la tête de l’armée de Rome, désorganisée, sans vivres et sans munitions. II releva le courage des troupes, entra à