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CUAMPIS

CHAMPS

et mourut i Amibes. Champion-

honnôto, resta toujours un rôpusi. -ituo lui a iU6 élovéo à Valeuco. ’• ^ 1 ’ ’i :i, Championnet on (/(• Nanties (1860).

1 V : .’ . .1. , Mijil. ot à 21 kilom. ChAMPIS, coniiii, 1. 1 ; ..

<> Tournon,|.rc5dii L’i,^,.,, , - j : alj. CHAMPISSE (c/ia ;l) u. f. V. CUA.MI’I. Champlain, lac des Etats-Uuis, situé bas

-York ot

ilom. carr. environ. Ce lac

10 Kicheliou, dans le flouvc

avec l’Hudson parle caual

I- le canal de l’Ouest. Navi-

liionts, il sert de voie à un

Canada et les Etats-Unis. Ce

von en 1G08, par le voyaj

^° ;; ;

fran

Champlain. villo des Eiats-Unis (Etat de New- York), sur le lac de même Dom, à l’embouchur© du Chazey ; 5.200 hab. Industrie active ; petit port de commerce. — Comté du Dominion canadien (prov, de Québec) ; 29.270 hab., sur 29.872 kilum. carr.

Champlain (Samuel Champlain ou de), colonisateur français, né en 1567 à Brouage (Sainton^e), mort en 1635. Après avoir servi sous les ordres des maréchaux d’Aumont et do Cossé-Brissac (1593-1597), il fit un voyage aux Canaries, aux Antilles et dans TAmériquo centrale, pour le compte do l’Espagne (1599 1601) puis fut mis par Ht. m i IV Dieppe, qu

obte

pou

nouveaux établissements da

l’Amérique septentrional

Champlain, parti de Honfle

avec Pont-Gravé(l603). moui

à Tadoussac, au confluent

Saint-Laurent et du Saguena

-^’

remonta le fleuve jus(|u au saut é.

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de Saint-Louis, nouant d eccl

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lentes relations avec les sau- ■

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vages, et, rentré en France

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convainquit Henri IV de fonder m

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une colonie au Canada Après

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la concession d’un nouveau pri ’ /’

vilège et des titres de vice

amiral et de lieutenant gênerai Champlain

saintonsouisdo Mons, Champlai

nreto

urna dans le nouveau

monde. Il (italors.surlescotese danslintérie

ur des terres.

de nombreuses explorations, et. ayan

reçu à

on retour en

France (1601) le tare de lieute de Mons au

Canada, il repartit pour un tr duquel il fonda sur le Saint-L jîsièn

e vovai.

t la ville de Québec,

poussa plusieurs reconnaissanc es s*ur le haut

neuve, sou-

tint les Algonquins contre les toire à ses alliés, descendit la Iroquois, et assura la vie-

rivière Richelieu jusqu’au

Saint-Laurent.

En 1610, Champlain battit de nouveau les Iroquois et

chercha infructueusement, par

i do 1 A

iciique, une

routopourallorcnOhiiio. .4lun

..,n’s(1615).

il amena au Canada dos ri-li- ir. |iandiront

lafoichrétionnodansla.Noux..

1

1’

son projet do dôcoiivr.r un ^.a. li ^ avança

jusquaux lacs Huron et Oui

I ..,.

. i hamplain

nard, consacra des sommes considérables à l’agrandissoment du domaine et du château actuels. Champlâtroux fut conhsijuo au proht de I Ltat en 1794, après roxécutton du président Mathieu Françuii» Mole ; mais la KestuuratioD met do la

CHAMPLB, CE (c/ian) adj. Attaquédechampluro : Vi^nci CUAMPLBliS.

Chahplemy, comm. do la Nièvre, arr. et & 39 kilum. do Cosuo, à la source do la Nièvre do Chamjilemy, une des sources de la Nièvre ; i.sag hab. Macbiaos agricoles. Château dos xiv", xv« et xvi* siècles. CHAMPLER (chmi) v. a. Rabattra les côuSs reloviSs d’une (.-aioro : CiiAMri.iiEiHiejf.itei-e. CHAMPLEURE n. f. et agric. TecbnoI.’V.CHANTEPLECRE. CHAMPLEVAaE(c/i>/n-fe)n. m. Action dechamplovor.do creuser, d’ovidor la surface d’une plaque, d’une pièce do métal ou d’un bloc do buis, à uno iirofondour déterminée.

— Kncycl. Le chnmptevafie des émaux consiste à décalquer un dessin sur la surface unie du métal, et, au moyen du burin, du cisolet et des échoppes, à évider tout ce qui n’est pas le contour du dessin. De cotte façon, on obtient une véritable gravure en relief, dont la taillo d’épargne, noircie au tampon, donne, sous le frotton ot sous la presse, uno impression excelleni " ’ ' ’ ' ’ 1 ou de la pâte d

, sans liaison entre eux, so fondent à la haute température du moufle, s’affaissent au milieu des tailles d’épargne et s’unissent à la planche do métal, do manière à no plus ofîrir qu’une surface piano dans laqucllo brillent les contours dos dessins formes par le métal. CHAMPLEVËE (c/mn-fe) n. f. Action do champlevor. CHAMPLEVER (chan-le — peut-être de champ, et lever, au sens d’enlever) v. a. Creuser le champ, en parlant d’une surface unie dans laquelle on veut tailler des tîguros ou incruster des émaux.

Champlevé, ée part. pass. du v. Champlever.

— n. m. Pièce métallique émaiUéo, dans laquelle les traits des figures sont formés au moyen de filets pris aux dépens du fond, ii On liit aussi i :m,ii. rn taille d’épargne. Champlitte-et-le-prélot, oh -1. do cant. do la Haute-Saône, arroiil. oi a .m 1, Inm .lo Gray, sur le Salon ; 2.353 hab. {Chaniiuis. ois, :< :.] i h. •{,- f. Est. Vins. Forêts. Petite ville autrefois fortitieo, avec : un magnifique château servantaciucllementd’bôtel do ville. — Le canton de Champlitte a n comm. et 6.484 hab.

— Histoire. Les seigneurs de Champlitte sont une branche de la maison des comtes do Champagne. Un Guillaume de Champlitte se signala à la conquête de roiscs. s’empara do la ^Io^ée, et d’Achaio et de Morée ».

ChamPLOST, comm. de l’Yonne, arrond. et à 25 kilom. de Joigny, près d’un affluent de l’Armançon ; 1.096 hab-CHAMPLURE (chan) n. f. Corruption du mot champeldke. ChaMPMBSLÉ (Charles Chevillet, dit), auteur dramatique et comédien, né et mon à Paris (1645-1701). Il débuta à Rouen, sous le nom de Champmesié, et y épousa, en 1666, l’actrice Marie Desmares. En 1669, ils se rendirent à Paris, ot ils jouèrent successivement l’un et l’autre au théâtre du Marais, à l’hôtel de Bourgogne, au théâtre Guénégaud. Comme auteur, Champmesié a travaillé à quelques pièces de La Fontaine, et écrit dos comédies où il peint les mœurs bourgeoises d’un style incorrect, mais enjoué. Elles ont été réunies sous le titre d’Œuvres (Paris, 1742). ChampMESLÉ (Marie Desmares, dame), épouse du précédent, tragédienne franoaise, née â Rouen en 1642, morte à Auteuil en 16 i8 A Pans, elle débuta au théâtre du Marais (1669), puis à 1 hôtel de Bourgogne (1670) dans le vli7 f". C^j^i rôle d’Hermione. Elle joua les deux derniers actes avec tant

de sensibilité et de passion que Racine, enthousiasme, voulut

perfectionner son talent, encore médiocrement formé

Const ;

inople par les (

donnant des conseils, et lit

d’elle l’interprète de ses plus beaux rôles : Bérénice, Athaho, Monime, Iphigénie, Phèdre

Racine éprouva une vive pas

sion pour cette actrice, qtii 1 vint la première tragedu i i ,^ -^ ^ do son temps. Elle avait u >^

voix chaude, délicieuse, i i ’^^ -^ sionnée, émouvante, dont fac-

tion sur le public était d une extraordinaire séduction Elle Champmesié (la) jouajusqu’en 1697. La Fontaine lui a dédié sa nouvelle de Belpkegor, et Boileau l’a immortalisée dans des vers connus de tous. Champniers, comm. do la Charente, arrond. et à 8 kilom. d’ Angoulême, sur un affluent de l’Argence ; 2.730 hab. Commerce do bestiaux ; chaux hydraulique ; moulins, minoteries, , tuileries, vinaigreries. Sur une coUino voisine, ruines de l’ancien château do Puy-de-Nesle. ChamPNIERS-ET-REILLAC, comm. de la Dordognc, arrond. et à 19 kilom. de Nontron, sur un affluent du Trieux ; 1.147 hab. Taillanderies. ChampOISEAU (Charlcs-François-Nool), membre du corps consulaire français, né en 1830. Chargé du consulat de Franco i Andrinople, il obtint une subvention du gouvernoment pour faire des fouillûs dans l’ilo de Saraothraco (1863). Il recueillit des inscriptions, des bas-roliofs, ot découvrit près du portique d’un grand temple la célèbre statue de la Victoire, dite Victoire de «nmotlirace, avec un grand piédestal on forme de navire, <|u’il put amener en Franco on 1873. Il lui correspondant do llnstitut, on 1889.

CHAMPOLUON-riGEAC ( Jacques-Josoph Champol-LioN, dit), savant archéologue, né à Figeac (Lot) en 1778, luori on Ist’.T. U devint successivement bibliothécaire de (,11, ,’, :, |, ; ,r, ssour de littérature grecque, secrétaire,

: la faculté des lettres de la même ville.

j do Napoléon à Grenoble, au retour de I n[iollion servit de secrétaire à l’empereur , r |, ,t ; , a -, I soii iDspiratioo lo récît do cottè mémorable aventuri-. Il roiuplit quelques missions pendant les Ceot-Jours. Ce rôlo politique lui valut les persécutions de la Restauration. Il fut destitué de ses fonctions de bibliothécaire do Grenoble, et même exilé du département. Cependant on 1S28, sous le ministère Manignac, on créa pour vrageii, nous <

lui uno place doconacrvaiouraux maouscrils do la Bibliothèque royale, ot on lui confia plus tard uno chaire do naloograpfiie à l’Ecolo dos cliartnii. Destitué par la R<iputiliquo, on 1848, il fut transféré plu» tard à la bibliutlicque du château de Fontainebleau. Parmi flcn nombreux gulitorun » : Annnle$ dn» Lrtf/idtfn oix Chronolofiie d’h't/i/ple (IUBI) ; ,Valice «ur le cabinrl de» charte» et diplàmet de t’hmtoire fie France (1827) ; Keriture démotii/ue fiijptimne (1843) ; l’Effi/ple ancienne (18r>0) ; plusieurs volumes do Document* »ur l’hittoire de France. Champoluon (Jean-François, dit le Jeua<9), frère du précédont, orionialisie, né à Figeac (Lot), eo I7U0, mort on 1832. H aborda sans maltro l’éiudo de l’hôbreu, du chaldéon, du syriaque, do l’éthiopien, do l’arabo et du coûte. En 1807, il alla â Paris, où il suivit los cours de l’Ecolo des langues orientales et ceux du Ctitiègo do Franco, en mémo temps qu’il s’exerçait sur les manuscrit» coptes do la Bibliothèiiuo ot qu’il commençait à ébaucher uno grammaire et un dictionnaire do cette langue. A dixncufans, il retourna à Grenoble avec le titre do professeur adjoint d’histoire à la faculté dos lottros do coite ville. U publia, en 1814, sous le litro do [Ff/uple tout let Pharaom, deux volumes qui contenaient la description géographique do cette contrée d’après les autours classiques cl les documents coptr —V.— Il -■ c

mont do l’ii

résultat complet. En 1«22T il

lut à l’Académio sa Lettre à

M. Dacier tur let hiérogli/phet pfionétiijfuet. Il y établissait les principes du déchiffrement

d’une façon définitive, et, après avoir tiré des textes un premier alphabet, il en prouvait l’exactitude par l’anal vso do plusieurs noms royaux. L’année d’après

(1823), il compléta la démonstration dans son Hrécit du tys-

téme hiirogbjphique det anciens Egyptiens. En 1824, il alla étudier la magnifique collection do monuments égyptiens acquise

par le roi do Sardaigno et rassemblée à Turin. Il y démêla

les traits principaux do l’histoire et de la chronologie égyptienne, et il exposa aussitôt le résultat de ses découvertes dans ses deux Lettre» à M. le duc de Blacas. De retour à Paris, en 1826, il obtint l’acquisition de la collection Sait, fonda ainsi le musée égyptien du Louvre, dont il fut nommé conservateur, et rédigea aussitôt le catalogue (1827). Enfin, en 1828, il fut chargé d’un voyage scientifique en Egypte. Admis à l’Académio des inscriptions en 1831, il communiqua entre autres tra-’ plus haut intérêt, qui avait pour avait été créée pour lui au Collège de Franco, et il y avait débuté en 1831 ; mais, épuisé par le travail, il fut obligé d’interrompre les leçons à peine commencées. Il no put pas même mettre la dernière main à son Dictionnaire hiéroglyphique, ni à sa Grammaire égyptienne. Il succomba à uno attaque d’apoplexie. L’acquisition de ses manuscrits fut opérée par 1 Etat, qui chargea Champollion-Figeac d’en faire la publication (1834-1848). Les dessins, colories ou non, furent reproduits, malheureusement avec des incorrections graves, dans les quatre volumes in-folio des Monuments de l’Egypte et de la Xubie, do 1835 à IS45. Les huit premières livraisons du premier volume parurent do 1844 à 1848, mais le texte y subit des altérations ot des retranchements (Acheux. La publication, suspendue jusqu’en 1869, fut reprise et achevée par Maspero, sous la direction d’E. de Rougé.

CHAMPOLLION-FIGEAC(Aimé-Louis),érudit, deuxième fils de Jacques-Joseph, né à Grenoble en 1812, mort à Vif en 1894. Entré â la Bibliothèque royale comme auxiliaire de son père, qui l’avait formé aux études sérieuses, il s’occupa de travaux d’érudition et d’histoire, mais consacra une partie de son activité littéraire à l’étude du Dauphiné. L’histoire do France lui doit de bonnes éditions des Mémoires du cardinal de Retz, du Journal de l’Estoile, des Poésies de Chartes d’Orléans, des Mémoires de Pierre Lenet, de Brienne, de Montrésor, do Turenne, d’Orner Talon, de Vabtié de Choisy, etc. U a donné, on outre, dos travaux da paléographie, les arts au moyen âge, etc. Nous citerons : Louis et Charles, ducs d’Orléans, et leur influence sur leur siècle (1844), et Droits et usages concernant les t construction publics on priiés sous la troisième n puis les Deux ChampolHon, leur vie et leurs aurri ChamPOLY, comm. do la Loire, arr. et à 42 Roanne ; 925 hab. Carrières de pierres â bâtir e mines de plomb. Près du village, ruines de l’ai teau d’Urfé. manoir dos seigneurs de ce nom vers le milieu du xiii* siècle, sur une montag j«(1860) ;

» (1888).

kilom. de

vage.

(cAnn, ni.é), ÈRE n. Se dit d’un cheval dont les paturons sont trop longs, effilés et trop pleins. D On dit aussi clamponnier, ère.

ChampoNNOIS (Hugues), industriel français, né i Chaumont (Haute-Marne) en 1S03. Fabricant de sucre, il inventa lo laveur à betteraves et le système do distillation agricole do ta betterave, auquel il a donné son nom (lS52).La Société d’encouragement lui a décerné, en 1870, lo grand prix du marquis d Argontouil, destiné â l’auteur de la découverte la plus utile à l’industrie. CHABIPOREAU (c/uin, ro — do rhamperaô, boisson qu’on fabrique à New- York, et qui est composé© do toutes sortes do liqueurs, depuis l’absinthe jusqu’au curaçao) n. m. Boisson chaude, fort ©n usage chez les Européens en Afrique : CHAMPOBEAnoui’in.CuAMPimEAO OH café, il Café au lait mélangé do rhum, ii Nom que le peuple parisien donne au café préparé à froid, avec dos grains simplement concassés CbaMPOTON, villo du Mexique (Etat do Campêche), ch.-l. de district, à l’embouchure du rio côtier ChampoCon, dans le golfe dn Mexique ; 2.320 hab. Ruines anciennes. Victoire de Fernand Cortez sur les troupes de Montezuioa.

— Pop. du district de Champolon : 13.150 hab. Champs, comm. de Scioe-et-Mame, arr. et à 29 ka do Meaux ; 1.55S hab. Château du jlvih’ siècle.