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»io létat social oti elle scsi dôveloppoe. Kilo avait 1 la fois un cara-n(>re religieux» qui so traduiaail par do nombreuses coromouies aux anniversaires. aux l*tes patronales, et’v ; un caracièro familial, qui se traduisait par la solidariitS éiroito qui devait en unir les différent-^ membres ; un caractère coiumorcial et industriel, ut t« marquait dans lo but m^mo do ces associations. >s Rilles no se rencontrent que daos les pays du Nord, le nord de la Franco, rAnpIeierro, la Flandro . l’AIIomaçDe, où elles prirent lo plus grand développement, entin dans 1rs pays Scandinaves. Los textes luontionnent los 1"' viir sit>clo. I.a plus ancienne do celles (^ui ’ connues on Franco par ses statuts est la lame de la Halle basse do Valenciennos, dont les cunoux règlements ont ét^ publiés par Cafrîaux dans les • Mémoires do ta Société des antiquaires do France ^ (IMTV Au xu* siècle, les gildes no so composent plus exclusivement que do commer< ;ants, on opposition aux ouvriers groupés dans les corps darls et métiers. Et ce furent bientôt entre les associations rivales des luttes violentes, qui onsaDglanléront les xui* et XïV siècles. Avec les transformations dos conditions économiques, los gildes ont peu à peu disparu, à des époques diverses selon les pays ; on Angleterre seulement, elles se sont maintenues, au’ moins dans la forme, jusqu’à nos jours. La gildo do Prestoo, eu 1883 encore, célébrait dos félos patronales.

GlLZ>ON (Charles>, poète et critique anglais, né à Gilleogham en 1665, mort en 1724. Il s’essayadaos les genres les plus divers et publia tout d’abord : le Postillon dévalisé {I6’t recueil de cinq cents lettres. U fit plusieurs traduction-’ -. -.n Manuel du déiste, un Art poétique (1718), une iiujlaiae, les Lois de le poésie (nsi), et qut>; :o thé&tro.

GxUK>NE. comm. d’ItaJio (Moliso [prov. do Campebasso ; ).sur un affluent du fleuve côtier tortore ; 2.790 hab.

GlIXNA. ville d’Espagne (Andaloasie[prov. do Sévillo) ; î.STi hab.

onXT (jilé — do Gilte, personnage da thé&tro do la foire, qui portait une sorte de vesto sans manches) n. m. Sorte do veste courte, sans pans, et lo plus souvent sans manches, qui se porto sous l’habit, la redingote, etc. : GiLBT blanc, nuir. GiLKT de piqué, de Casimir, de satin, ii Partie du vêtement de la femme qui a la forme d’un gilet d’hommo. I Espèce do cainisole de laine on de coton, qui se porte sur la pean ou sur la chemise : Un gilkt de flanelle, de laine.

— Armur. Gilet d’arme». Gilet en tissu do mailles, que l’on mettait sous Tbabit de villo pour se défendre contre le poignard des assassins.

— Éscr. Donner un gilet à quel’ qu’un, Lo toucher très souvent & la poitrine, avec le fleuret.

— Jeux. Sorte de jeu do cartes, an» logue au brelan, qui so joue à quatre.

— Encycl. Cosi. Le gilet n’est qu’une vesto sans basques. C’est l’ha* bit A la française, paru au temps de Louis XIV, qui donna naissance aa silet plus ou moins richement brodé de soie, d’argent ou d’or, et dont la forme, 4 travers les nombreuses vi-CIRAI tudes do la mode, s’est conservée à peu près intacte jusqu’à nos jours. On le taisait on drap, en velours, en soie, en bouracan. etc. On connaît l’éclat des garde-robos anciennes ; lo luxe <if^ i :]1r>ti .illa jusqu’à la folie au

il devint ministre protestant en 183&. 6a Galerie de partraxîs littéraires (IHM) eut un ^rand succès. Cotte œuvre fut suivie des Poètes de la Hible, des Héros, martyrs vt poétfx du Corenant écossais, do ta Suit, puènio, d’une Vte de ’ii//[T Sctttt, d’une Histoire de la poésie anglaise, etc. On a encore do lui des ouvragi’S théologiques et une remarquable préface à léditiondos Poètes any/(ii«,doNichol.

GiLFORO, villo des Ktats-Unis (New-llampshiro [comté do Helknap]), sur le lac Winnipiscogoo ; 3.360 hab.

GlLGAMESH (trad. gr. Gilgamos, transcrit souvent par les assyriolo^ :uos Izdvubar, (iishdoubar)^ personnage do la vieille légeiuio assyrienne et héros d’un cycle de poèmes, réunis eu un vaste recueil do douze livres. — Gilgamésh, créé par les dieux pour sauvor Ourouk do la domination dos Elamites, réussit dans sa mission uràco à l’appui d’un monstre à domi-Fiumain qu’il réussit à séduire, K&baui. Mais, au retour, Gilgamésh mépnso l’amour do la déesse Ishtar, qui lo frappe do la lèpre. A force do consulter les oracles, il apprend que, bien loin vers l’Est, dans une île de la mer. uno source jaillit qui le guérira ot lui assurera limmorlalilé. La routo est périlleuse : Eabàni est tué en défendant son ami, puis celui-ci arrive dans l’Uo merveiliouse auprès d’un des rois de la création, Xisouthros, qui mène le héros à la source : Gilgamésh guérit ot repart en emportant avec lut un rameau miraculeux, qui ressuscitera Ëab&ni et ren- ^ dra immortels los gens do sa villo. Les fa,Vt’ !!i"ioS"bas-’rt" dieux, inquiets, suscitent contre lui un Ucf de Khorsabad serpent qui lui ravit la plante. Gilga- [Louvre]).

mésh, peut seulement obtenir que l’ùmo de son ami aille rejoindre au séiour dos dieux les âmes des héros morts sur les champs do bataille. Lo poème so termine par la peinture dos félicités dont les élus jouissent dans ce paradis. La meilleuro édition des fragments de co poème est colle de P. Haupt : dos Babylonische JSimrodhpos (1884-1892).

GILGUL-HAMMETIN OU GHILGUL-HAMMETIN ( a/li7’gtW, tin’) n. m. Sorte do déplacement que devront subir les corps dos juifs à l’arrivée du Messie, d’après certains rabbins, pour venir ressusciter eu Terre sainto.

GILBAM iji-lnn) n. m. Nom d’une étoffo de soie d’origino chinoise, fabriquée dans la province do Nankin.

GiLIBERT DE Meruuac (Marie-Martin-Guillaumo pk), liticrateur français, né à Brivo en 1781). mort en 1830. U était lieutenant do vaisseau lorsqu’il quitta la marine pour se livrer à son coût pour les lettres. Outro des pièces de théâtre, il a publié : Sentiment d’un véritable ami de la

patrie (1815), sur le débarquement do Napoléon 1" à Can- 

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mocratisén comme lo reste du costume.

GILCTCR iji. — Double le t devant une syllahn maetlo : H ’iilettrra. .ous ytlrtlenona) v. a. Vétir d uo gilet. Sa giteter, v. pr. Mettre son gilet.

GnXTIER ’ji, /i-^. ÈRE n. Ouvrier, oUTriôro qui confectionne des gilets.

— n. f. Chaîne de montre qni s’agrafe A l’une dos boutonnières du gilet. D Adjcctiv. : Chaîne oïLRTiftRB.

GlLTILLAM ;lo révérend George), écrivain anglais, né à Comrie (Porthshire) en 1813, mort à Dundoe en 187s. Fort jeune, il so livra à la critique littéraire et à la poésie ;

GiUlM anriens : I. R^ffCDce ; 3. 1788 ; 3. lacroyable : 4- 1830. — Gilet» modernes : 5- CroUé ; $. Simple ; 7- De cérémonie , 8 Arabe (spahi) ; 9 D’escrlmr ; 10- D’écurie ; 11. De flaneUe ; 13. Tricota, dit de chaue.

nos : la France et son roi (1816) ; Essai comparatif entre le cardinal duc de Jtichelieu et M. William Pitt (1816) : let Contemporains ou Portraits et caractères politiques de ce siècle [litl) ; De la liberté des mers

des verres de montre | et du commerce (1828) ; liihliothéuim : adins ramenèrent

■ ’.< Toi* ou quatre a la fois

Directoire, les tn<-royables

ron(fiir ’-brïniois.à boutons

’ - on essaya

-rro. voiro

— . les gilets

iT-’iM.rU’jUi et se sont dé-

que historique de la jeunesse (18S8 ot ann. kuiv.) ; uno traduction de X’Araucana i ’l).

GIUBERTIE iji, Wr’-Zl) n. f. Oonro d’omlM’Iliferos araliécs . comprenant de» arbustes glabres, ù fouilles simples, a fleurs en ombelles. (On en connaît deux espèces, do l’Amérique tropicale. Syn. de qdivisib.

GILZE [ji-li) n. f. Genre de polémoniacées. comprenant dos herbes annuelles ou vivacos, glabres ou laineuses, À feuilles alternes ou opposoes, à fleurs fort belles, bleufs, blanches ou rouges, disposées on rymes. (On on connaît GUi«  uno quarantaine d’espèces, do

l’Amérique boréale : Quelqucs-unes sont cultivées dans les jardins d’Kuropo : gilia capilata, tricolor, élégant, etc.)

8iG

OtXX {ghit* — mot angl.) n. m. Métrol. Mesure de capa* cité pour les liquides, employée on Grande-Bretagne, et valant : en Angleterre, U’"-,2 ; en Ecosso, 10’"-, 50.

— Tocbn. Petit poigne formé d’aiguilles d’acier très fines, qui est établi par rangées entre les cylindres fournisseurs et les cylindres étireurs des machines à étirer la laino, lo chanvre et lo lin : C’est a Philippe de Girard que l’un doit l’invention des gills.

GlLL(I^uis-AlexandreGossBT db GciNRs.dit André), dessinateur français, né à Paris on 1840, mort àCharonton en 1885. Elève du peintre Paris, de l’architecte L’hoviron, avec lequel il crayonna V Himoire du sire de Franc-Boisy, do Loloir et enfin do l’Ecole des beaux-arts, il so mit à donner des dessins aux journaux illustrés. Lo • Hanneton > donna ses premières limettes rimées ; mais co fut lo journal ■ la Lune • ^ui commença sa réputation comme caricaturiste ; 1’ ■ Eclipse • a continué son succès. Ses charges dos Contemporains sont, en leur genre, de véritables chefs-d’œuvre.

Kn 1877, il a publié, sous lo titre de ius députés, une série do portraits avec nolices des députés républicains. Comme peintre, il a exposé aux Salons : un Joyeux Compagnon , la Chanson du fou (1875) ; Crispin (1876) ; Souve7iir d’un grand comédien, l’Homme à la pipe (1877). Commo littérateur, il a fait roprésenior deux pièces en un acte et en vers : l’Etoile, en collaboration avec Hichepin (1873) ; la Corde au cou (1876). jouée à rOdéon.

Dans ses dernières années, il avait exposé : Catherine, l’Ami Daubrau, portrait du comédionduPalais-Royal ;le portrait do 3/* itullier ot un Petit Homme ; l’Homme ii’re, lo Capitaine, le Nouveau-né, Jules Vallès, portrait, le Fou. En 1881, il était en pourparlers pour la confection d’un immense panorama ; l’alTairo manqua, ot cet todécoptiondôrangea sa raison. Atteint do la monomanie des grandeurs, il succomba quatre ans après.

Quoique ses tableaux no soient pas sans valeur et qu’il ail publié quelques jolis vers, puis un recueil d esquisses en prose. Vingt atinées de Pans, avec préface d’Alph. Daudet (1883), c’est commo caricaturiste politique qu’André Gill s’osl acquis un renom mérité.

S’il saisit infailliblement le côté grotesque, invisible au vulgaire, dans los physionomies les plus sérieuses, il sait, en mémo temps, faire naître l’idéo dans sa parodie ; il trouve un trait ingénieux ou incisif, qui frappe par son imprévu ot sa vérité. La Commune l’avait nommé administrateur provisoire des musées du Luxembourg (1871).

GIIX-BOX n. m. Filât. Machin © employée, dans les filatures do chanvre, de lin ot de laine, pour létirago do ces textiles, an moyen de

AQtlré Gill.

Gill-box.

j^.

<eê

Gillc.

iindros’ fournisseurs ot de cylindres étireurs. n PI.

OILLS-BOXES.

GILIX Ijif — do Gilles ou Citle) a. m. Homme niais ot

naïf : Un vrni Gillk.

— Fam. Faire gilte, S’enfuir ; faire banqueroute. (Vx.)

GILIX (jil’ — orig. inconn.) n. m. Pêch. Sorte d’épervier do grande taille et chargé on plomb.

— Encycl. Le gille ne so lance pas & la main ; une partie du tilct i*>--J^ est supportée -’ ^ - ~’ par lo bordage du ba- teau ; lo resio

ftcnd verticacmcnt dans l’eau. Lo pécheur sou- tient la cola <>so à l’aide do la corde terminant lo

gille à sa panio supérieure ; il laisse tomber rapidement dans leau la partie placée sur le borda«e, dés qu’un poisson viful heurter le Hlet plongeant dans 1 eau. Le bateau doit être conduit perpcndiculaircmeni aux rives. CILLE n. m. Techn. Sjn. do dbille. Gille (Charlcs-Eugcnoi, chansonnier, né et mort a Pans ;i»ï0-i80i ;). Ouvrier, il s instruisit lui-même, devint instituteur, écrivit dos chansons, et so suicida après lo refus, par le Tlii’àtre-Krancais. Uo sa comédie en vers, le llarbier de J’ézcnm. Gille a laissé uno centaine do chansons politiques, satiriques et grivoises, où Ion trouve do la vorvo et do l’originalité. Les plus connues sont : te Vengeur, ta Trenle-deiixieme demi-brigade, te Bataillon de la M mette. Allez eiieitlir des bluels dans les blet.

Gille (/’/nd/ipc-Eniile-François), autour dramatique, critique d’art et littérateur français, né et mort à Pans (isal-ltior. Il éui’lia la sculpture, le droit, fut cniployè aux bureaux de la Ville, écrivit des pièces de théâtre, fut, en 1S61, secrétaire du Théàtre-Lvrique, collabora au • Petit Journal ., au « Soleil ., au . tigaro •, où il a écrit des échos sous lo pseunonyme do lk Mas^ub pk fer, et, sous son nom, uno revue des livres nouveaux. Il a été élu en isy9 membre libre de l’Académie des beaux-arts. Comme auteur dramatique, il a écrit, le plus souvent en collaboration : Vent du soir Msr.T), musique d’OlFenbach ; le Jiirtif A/iis 1 1 no ;), musique do Dolibcs ; les Bergers ( 1 8C5), musique