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d’Offcnbach ; ta Cour du roi Pétaud (1860) ; Garanti dix ana (1874) ; les Prés Saint- Gervais (1874) ; le Docteur Ox (1877) ; les Trente miUionn de Gladiator (1875) ; les Char-Aon «jer5(i877),unodosos moi Heures pièces ; l edda, b&Wct, musimie do Métra (1S79) ; Jean de Nivelle (|S80), musirjuc (Ir Dolibos ; la Farandole, hadiei, musique do Duhois (1883) ; Ma camarade { msi) ; Manon, musif|UO do Massonot (1884) : Lackmé, musique do Dolihos (1883) ; Camille (1890) ; Kassya (1893), musique do Dellbos ; etc. On lui doit aussi un volume de vers : t //crbier (1887) ; la ftataille littéraire, recueil d articles du ■ Fiparo » (1889-1893) ; une Promenade u Versailles et aux Trianons (1892) ; Mémoires d’un conscrit de (SOS (1892) ; Causeries sur l’art et les artistes (1894) ; les Mercredis d’un critique (1895) ; Causeries du mercredi (1896) ; Ceux qu’on lit (1898) ; etc.

GILLÉNIE [ji-té-nï) n. f. Genre do rosaci^os tribu des spirééos, comprenant des

plantes vivaces, ù feuilles

alternes. (On cultive la gil-

lenia trifoliata à petites

feuilles el dont le rhizome

est un faux ipôcacuanha

employé aux Ktats-Unis

comme émétique.)

CILLER {ji’U) V. n. Faire

gilles. (Vx.)

GILLERIE (ji~le-rî) n. f.

pop. Niaiserie ; action de

gillo.

GILLES n. m. Jeux. V. gi-

let.

Gilles ou Gille, type

de la comédie bouffonne.

Vers l’an 1640, un acteur,

connu sous le nom de

Gilles le Niais, devint

chef de cet emploi et trans-

mit son nom à ses multiples Gilléoie. successeurs, qui se perpé-

tuèrent jusqu’au début du xix’ siècle. Nous rencontrons Gilles, meneur du jeu, dans te Testament de Gilles, Gilles barbier, les Deux Gilles, Gille garçon, Gilles ravisseur, Gilles tout seul, Gilles bon ami, etc. Avant d"ètre ainsi élevé au rang de principal personnage, Gilles, véiu de blanc, avec de larges manches flottantes, fut une des incarnations du Pierrot, rival malheureux d’Arlequin auprès do Colombine. Ici, il est mais et poltron, d’où l’expression courante, au xvii» siècle, n faire gilles o pour n pren<iro la fuite o. Là. au contraire, il est dégourdi, railleur, insouciant. Dans les doux cas, il tient des rôles subalternes : valet, clerc de procureur, contident, la bouche toujours pleine d’équivoques grossières et de quolibets gaulois. Ménage a consacré à ce personnage une Dissertation, d’ailleurs peu concluante, dans son Dictionnaire des étymologies françaises (1650).

Gilles, tableau de Wattean (musée du Louvre). C’est le

costume et l’atti-

tude traditionnelle

du personnage.

On no sait pas

exactement quel

est l’acteur que

"Watteau a repré-

senté dans son ta-

bleau. Il y eut plu-

sieurs Gilles on ré-

putation du temps

do Walteau ; à la

Comédie-Italienne,

Biancolelli obtint

do grands succès

dans le rôle de

Pierrot, en 1717 ;

il so pourrait donc

bien que le tableau

du Louvre fût le

portrait de cet ac-

teur.

Gilles (saint)

[on lat. .-Effidius],

Un ermite ainsi ap-

pelé habita la Provence et donna son nom à la ville et à la forêt de Saint-Gilles, situées sur les bords du Rhône, près de Marseille. Mais les actes de sa vie sont môIés d’erreurs : on n’est môme pas d’accord sur l’époque où il a vécu. Quelques-uns placent sa vie au vi« siècle, d’autres au viii". On le représente souvent avec une biche, sur la tôto de laquelle repose sa main blessée. C’est que la Tradition raconte qu’une biche, poursuivie par dos chasseurs, s’étant réfugiée dans sa grotte, une flèche l’atteignit lui-m<^mo et manqua l’animal qui vint se couchera ses pieds. (FAte le 1" septembre. "i — Il existe plusieurs autres saints Gillks ; deux on particulier, dont le premier fut ermite en Toscane au vu» siècle ; le second fonda un monastère dans les Asturies, vers 800. Ils sont honorés aussi le 1" septembre.

Gilles de Corbeil, médecin et poète français du moyen ign (rin du xii’ et début du xiii" s.V II enseiL’na les arts libéraux à Montpellier, et devint médecin do Philippu Auguste. Il a laissé do nombreux traités médicaux on vers latins et une satire on a.Ouo hexamètres contre lo clergé (Icnipif/ra ad puniandns prrlntos). La meilleure édition de SOS Louvres est celle de L. Clioulant (iS’iiî).

Gilles li MuisiS, chroniqueur, né à Tournai en 1272. mort f-n Kir.it. Il entra dans les ordres, en 12s9, â l’abbave do Saint-Martin de Tournai, dont il devint prieur on ri* : et abliéen 1331. Il a laissé doux chroniques latines publiées dans le Corpus chronicorum /■’landrix’, et dont l’une contient dos vers latins et français. Ces chroniques, qui vont depuis la création du monde jusqu A l’an I3 :..i. sont exactes, et fort unies pour l’histoire du nord de la France.

Gilles de Bretagne, troisième fils de Jean v, duc do lîrctagno. et do Jeanne do France, mort en H50. Il p.issa dans sa jeunesse plusieurs années en Angleterre, s’y lia avec Ilonri VI. Lorsque, en H39, Jean V partagea ses Etats entre ses enfants, il ne laissa à Gilles qu’un polit apanage. A l’avènement do son frère François I", mécontent de sa part, Gilles réclama et so mit sous la protec-

GILLEiME

GILO.N

Gilles, d.ii.rès WaUeau.

tioD du roi d’AoçIotorro Henri VI. Le duc François lo fit arrèteret conduire A Dinan( 1140). Malgré les protestations du connétablo do Kichemoni, il le tint on prison à Moncontour et au chÂteau do la Ilardouinaio, puis lo ût étrangler après une tontativo infructueuse d’empoisonnement.

Gillet (Claude-Casimir), botaniste français, né àDormans (Marne) on 1806, mort r..^.

à Alonçou en 1896. Vétéri-

naire militaire, il publia

avec J.-H. Magne, profes-

seur à l’écolo a’Alfort, uno

Nouvelle flore française

(18G1), qui obtint un légi-

time succès. C’est en 1872,

à r&ge do soixanto-sept

ans, qu’il commença la pu-

blication de son livre : les

Champignons qui croissent

en France ; description et

iconographie (1872-1896), le

travail le plus parfait qui

ait paru aopuis Bulliard ;

ta dernière partie, consa-

crée aux gastéromycètcs,

est malheureusement ina-

chevée.

Gillet (Hélène), fillo GiUet

do Pierre Gillet, châtelain

royal de Bourgon Bresse, née à Dijon en 1604. Accusée d’infanticide, elle fut condamnée à mort par le parlement de Dijon en 1624. Le bourreau chargé de l’exécuter la frappa, à deux reprises sans réussir à lui donner la mort. Lo peuple l’obligea à fuir. La femme du bourreau, qui était avec lui sur l’échafaud, voulut réparer la faute de son mari, mais ne put parvenir à étrangler Hélène. Le peuple alors délivra Hélène, qui guérit do ses blessures. Elle fut graciée par Louis XIII, à l’occasion du mariage de Henriette do France avec Charles I", et finit ses jours dans un couvent.

Gillet de La Tessonière ou de La Tesson-

NERIE, conseiller des monnaies et auteur dramatique, né en 1620, mort vers 1660. Il a laissé le Quixaire, tragi-comédie, tirée de Cervantes (1640) ; le Triomphe des cinq passions, tragi-comédie (1642) ; Francion, comédie imitée de Sorel (1642) ; Policrite, tragi-comédie (1643) ; l’Art de régner, tragi-comédie (1645) ; le Grand Sigismond, tragi-comédie (1646) ; le Campagnard, comédie (1658), et surtout le Déniaisé, comédie (1648), célèbre pour avoir fourni à Molière la scène de Métaphraste, à l’acte III de son Dépit amoureux. Toutes ces œu%’res sont médiocres.

Gillette (ji-lèf) n. f. n La ^eine Gillette^ Expression figurant dans diverses locutions aujourd’hui passées de mode ; Cuisinier, Historien de la reine Gillette, Mauvais cuisinier, méchant barbouilleur de papier, i ! C’est une reine Gillette, C’est une grisette qui fait la grande dame.

Gillette de Narbonne, opérette en trois actes, paroles de Chivot et Duru, musique d’Edmond Audran (Boufl’es-Parisiens, 1882). Le gai sujet de la pièce, accueillie avec faveur, est emprunté à un conte de Boccace, la Femme vaillante ; la musique l’accompagne non sans grâce, mats avec trop peu d’originalité.

Gillet, comm. du Doubs, arr. et à 22 kilom. de Pontarlier, sur un plateau du Jura, non loin des cluses du Doubs ; 910 hab. Ch. de f. P.-L.-M. Gisement de bois fossile, fabrique d’ustensiles en bois, fromageries.

GiLLiER (Jean-Claude), compositeur français, né et mort à Paris (1667-1737). II fit partie de l’orchestre de la Comédie-Française. Il écrivit de nombreux airs de vaudeville et de ballet, pour la plupart pleins de verve, destinés à la Comédie-Française et la Comédie-Italienne et la musique de vingt-cinq pièces environ, telles que l’Impromptu, de Livry, le Divertissement de Sceaux ; etc.

GiLLIES (John), historien et philologue écossais, né à Brcohin (Forfar) en 1747, mort à Clapham en 1837. Il vécut surtout à Londres. Il a laissé dos traductions d’An^tole, do Lgsias, d’Isocrate, et divers ouvrages historiques : History of ancient Greece (1786 ; trad. franc, par Carra, 1787-1788) ; Considérations sur l’histoire, les mœurs et ttcaractère des Grecs (1778) ; View of the reign of Frederick II of Prussia (1789) : History of the World from Alexander to Augustus (1807-1810).

GILLIËSIE ijil’, zi) n. f. Genre do liliacées, comprenant des plantes bulbeuses, à feuilles linéaires planes, à fleurs vertes, disposées en ombelles. (On en connaît trois espèces, du Chili.)

GiLLiÉSié, ÉE iJH’) adj. Bot. Qui ressemble à une gilliésio.

— n. f. pi. Tribu de liliacées, ayant pour type le genre gilliésie. — C’ne giixièsièb.

GiLLING. paroisse d’Angleterre (comté d’York [West-Riding’l ; 2.865 hab.

GiLLiNGHAM, ville d’Angleterre (comté do Kent), sur

10 fleuve cùtier Mcdway : 27.809 hab. Caserno ot fortifications avancées do Cbatom. Restes du palais des archevêques de Cantorbéry.

GlLLlNGHAM. ville du comté de Dorsot, sur lo fleuve cotier Stour ; 3.303 hab. Fabrique do soie et do cordes.

GILLINGITE (71/*, jit) n. f. Silicate hydraté naturol de fer ;ivtc un peu do chaux. Variété d’hisingérite.

GiLLIS [Tkrrk de), terre polaire arctique, au N.-E. du Spiizbcrg, découverte, en 1707, par le Hollandais Gillis.

GiLLMORE (Quincv Adams général et écrivain militaire américain, né (ians l’Ohio en 1K25, mort en lSs.-<.

11 se distingua pendant la guerre do Sécession. Mis à la tête de la Caroline du Sud (K’i65 il fut chargé des travaux de défense des côtes de l’Atlantique. Il a collaboré à plusieurs ■ Knryclopcdies ■ el a laissé des ouvrages techniques : Traité pratique des chaux, ciments hydrauliques et mortiers (1863) : Siètje et prise du fort Pnlaski ^I864i ; Hnpport officiel des opéi’atiuns contre les défenses de Charlrston (1864) ; flapport supplémentaire sur les opérations du génie et de l’artillerie (18C5).

GILLON (Ji-lon) a. m. Nom vtilgaire du gui. GiLLOT (Jacquos érudit français, né à Langres vers 1550, mort en 1619. U reçut los ordres, devint doyon do la

cathédrale de Reims et conseiller aa parlement de Paris (1573). Fidèle aa roi, il fut emprisonné par les Ligueurs (1589), s’échappa et alla siégerA Tours dans le parlemeni do Henri IV. Gillot fut un des auteurs de la éatire Minippée, avec ses amis Pithou, Kapin et Passerai. La Procession burlesque de la Ligue et la Harangue du cardinailégat paraissent, notamment. Aire de lui. Gillot a publié plusieurs autres ouvrages, entre autres : Instructions et missives des rois de France... et autres pièces contenant le concile de Trente ; prises sur les oHqinaxLr (l$o%r. Traité des droits et libertés de l’Eglise gallicane (1609^ ; des Lettres remplies d’érudition, adressées à Scaliger et publiées dans los Jliscellanea Groningana, etc.

GiLLOT (François-Xavier), botaniste français, né à Autun en 1842. Gillot a publié, plus de cent brochures sur les champignons, les plantes hybrides de la France, etc. Son principal ouvrage : CataUjgue raisonné des champignons supérieurs des environs d’Autun et du département de .Saôneet-Loire, en collaboration avec lo capitaine Lucand (1891), lui a valu lo prix Montagne à l’Acaaémio des sciences. 11 a fondé, en 1897, avec Léveillé, lAssociation française do botanique.

Gillot (Claude), graveur français, né à Langres en 1673, mort en 1722, membre de l’Académie do peinture (1715). Ses estampes représentent des scènes populaires, des aventures burlesques ; elles sont d’un comique toujours vrai, mais d’une exécution généralement faible. H dirigea les décorations et la confection des costumes & l’Opéra. Il a publié le Livre d’ornements, de trophées, culs-de-lampe et dessins, et lo Théâtre-Italien, livre de scènes comiques.

Gillot (Firmin), lithographe français, né à Brou près de Chartres en 1820, mort en 1872. Il est l’auteur du premier procédé, aujourd’hui passé dans la pratique, pour transformer une épreuve lithographique en cliché typographique. Ce procédé d’abord appelé gilloltage, est (^venu la zincographie. (V. ce mot.)

GILLOTAGE n. m. V. GiLLOT (F.), et ZINCOORAPBIE.

GiLLRAY ’James caricaturiste anglais, né à Chclsca en 1757, mort à Londres en 1815. Quelques crocjuis vraiment comiques le signalèrent, vers 1785, à l’attention publique. L’artiste tourna en ridicule George III, ses amis, ses ministres, los membres de la Chambre haute. Plus tard, il fit paraître le Premier consul Gulliver faisant manœuvrer une flotte au milieu d’une cuvette ; puis Napoléon pâtissier, faisant sauter sur sa pello une loornée do rois, etc. U finit par tomber dans la débauche et se suicida.

GlLLY, ville de Belgique (prov. de Hainaut), arrond. admin. et judic. de Cnarleroi ; 20.449 hab. Houillères ; clouterie.

GiLLT (Jacqnes-Laarent>, général français, né & Fournès (Aude) en 1769. mort à la Vernerède (Gard) en 1829. Engagé volontaire en 1792, il so distingua aux armées des Pyrénées-Orientales. d’Italie et d’Helvérie. Général de brigade en 1799. il fit les campagnes de l’Empire et fut nommé, après Wagram, général de division (1809 1. Louis XVIII lai donna le commandement do Nîmes U8I4’. Chargé de seconder le duc d’Angoulême marchant contre Napoléon, il fit défection et obligea, par la convention de La Palud. le duc à capituler et à se réfugier en Espagne. L’Empereur le nomma commandant militaire de Ntmes et le fit élire dd^ puté du Gard. Après Waterloo, Gilly partit pour les Etats-Unis. Condamné à mort par contumace, il vint se constituer prisonnier en 1820, et dut sa grâce au duc d’Angoulême. Il fut retraité en isij.

Gilly-lès-c !teaux on Gilly-lès-vodgeot,

comm. de la Côte-dOr, arrond. et à 22 kilom. do Beaune, sur la Vouge naissante : 520 hab. Ancien manoir des abbés de Ctteaux et église des xiv et xvu» siècles. Le vignoble do cette commune, situé à la lisière de la grande plaine de la Saône et touchant aux linages de ^ ougeot et d© ChamboUe-Musigny, donno d’excellents vins ordinaires ; les principaux climats sont : aux Batailles, Basse-Bataille, lex Bons-Bâtons, les Champs-Perdrix, les Chastagnes, le Chseau, les Clos-Prieur, les Fosses, etc.

GiLLY-SUR-LOIRE, comm. de Saôno-et-Loire, arrond. et à 43 kilom. do CharoUes. sur la Loire ; 939 hab. Cb.de f. P.-L.-M. Mines de fer, carrières de marbre ot do pierre.

GILOIRE n. f. Jeux. Syn. de rLiyoïBE.

GlLOLO ou encore Halbuahera ^la Grande Terre), Ile de la Malaisie. la plus gran<Ie des Moluques . 17. 000 kij. carr. ). au N.-E. do Célèbes, dont elle est séparée par le

Èassago des Molu(^ues, et qu’elle rappelle par sa lorme. Ile se compose d un massif volcanique, autour duquel rayonnent quatre péninsules rocheuses. Au N.-O-, l’ile Moroîaï. au S.-E.. l’ile Baltjan flanquent l’île principale. Des pluies de saison intenses produisent, sur ce se ! fertilisé par les cendres volcaniques, toutes les plantes tropicales, surtout riz et sagou, base do ralimeniaiion. noix muscade, etc. La fauno est caractérisée pard’énormes chauvessouris. 25.000 habitants de race papoue, mélangée de sang malais. Découverte par les Portugais, Gilolo est. aujourd’hui , possession néerlandaise. L’intérieur montacoeux est, en fait, indépendant ; mais les sultans protégés de ïernatoetTidoroseparlagent lo reste. Malgré la richcsso naturello, l’exploitation économique so réduit au trafic des proiiuits do la cueillette, do la chasse et do la pèche (épices. nids de salanganes, écailles, nacro, etc.) contre l’opium chinois et les produits européens on japonais.

GiLON de Paris, cardinal français, né ."i Toucy vers lOSO. mon vep* ; 1U2. Dabord religieux à Cluny /IlV.’), le pape Calixte II l’emmena à Kome. oi> il lo fit cardinai et évéquo do Tusculum. Honorius II l’envova en Palestine (i 127) et en Pologne (1129’. en qualité de fégat. Gilon prit ensuite parti pour l’antipape Anaclet, qu’iPreprésenta en .quitaioe. U a laissé un poème latin en hexamètres : Oa via Hterusolymitana.

GiLON Ernest). littérateur el éditeur belge. néàVerviers en 1846. U a publié : le Barrage de la F’i^’i pt ’1S7S) ; .Vu.t di’uts 1872) ; Chez les sauvages ’laS}^ : n

IS80 : te Pétrole llSSl^ : U Choléra is^i-. .1/ la lutte pour le bien-être (1888"’, ouvrage qi. : m

prix académique de 10.000 francs, etc. lia lundé des cercles d’instruction : VŒtn^re des soirées populaires , la Société des ouvrières de Bien en Mieux, enfin la Bibliothèque Gilon, dans laquelle il édite et livre pour un prix très modique beaucoup d’œuvrcs instructives ot moralisatrices.

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