Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, IV.djvu/9

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l’se prononçait toujours formé, conimo dans bont^, lorsqu’on voulait désigner la lettre en ^r^nèral ; so prononce aujouriflmi toujours niuot dans lo iin’^mo cas) n. m. CintjuiOmo lettre et deuxième voyelle do la langue grecauo, do la langue latine et des langues n6o-Iatinos et germaniques {dans lalphabot slave, elle occupe la sixième place) : Un f/rand E. Un petit K- Un É accentué. Un ù lonf/. Un E bref. — Paloo^r. C’est l’hiératique égyptien qui a fourni à l’alphahot phénicien sa .v lettre ffe, semi-voyoUo que le grec a cliangt’-o on voyelle. Tandis que lalphabet grec a deux formes pour désigner des modifications phonétiques du son (’. ralphabet latin n’a consorvé qu’à l’un do ces signes la valeur vocalique, rendant à l’autre lo caractère d’aspiration qu’il possède dans les langues sémitiques. Cependant, lesJuits,en écrivant avec leurs caractères les langues étrangères, se sont servis non do l’^e, mais do l’Ain pour transcrire la voyelle E. Sans entrer dans les détails do l’histoire de cette lettre, dont les tableaux suivants permettent do suivre l’évolution, nous remarquerons que Vc minuscule apparaît comme une déformation do l’oncialo. Au point de vue graphique, l'on rai>pellera que divers signes diacritiques viennent atfecter la lettre E : en français, des accents indiquent des ditférences dans la prononciation ; dans les langues slaves, l’arceut circonflexe renversé (v) qui le surmonte en indi<iue le son mouillé ; la cédille qui, dans l’écriture médiévale, remplace l’a marié ù l’e. sert, en polonais, à noter la nasalisation de la lettre. Dans l’écriture allemande, l’inflexion

tréma, se notait autrefois par un c suscrit. Lo sigle (a) qui

nui ps glo(a

sert encore à désimier et n’est que la réunion en un seul caractère de l’e et du t. Nous avons noté, dans les tableaux ci-après, les signes fort particuliers qui, au moyen âge, ont ser-i à abréger cortaÎDs mots commençant par (’.

ORIGINE BT DÉRITATIO» DE L’ E LATIN

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hl«^ratiqiie phénicien- grec éolo-dorien. latin égyptien. cadméen. archarque-

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inscriptions grafûti- uMcttcs cipUalea curaive antiques. de clro. anliques. antique.

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f V. siècle). (v« si(»cle).« (v sifrolci. (vi* ,i^c-lei vit jiêcle).

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i. e

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cursive minuscule capitale onciala curslTO

(vi«8lùole). (vi« siècle), (vu* siècle), (vn» siècle), (vn* siècle).

â- î é ^ i

minuscule capitale cursire miousoule capitale

(vu» siècle), (vin* siècle), (nn* siècle), (tiii» siècle), (ti* siècle).

i e Q ^ i

curslve semi-onciale inscrintions ooriale cursln

(u« siècle), [w siècle». (x* slwJtf ’. {x* »i*»-leV fx« lièole).

e F & C {(

minuscule capitale onciale svmi-onciale cursire

(X* siècle). [XI* aiccle). (xi« tlècie). «• siècle), (xi* siècle).

DIVERSES FORMES DK L’E DANS LES (icBlTCKKS O0TBÏQ0«a

msjusoule, tiâuuitu et cursire (xir» siècle).

majoscule, tninus<-ule et caraire {it« siècle).