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NIÈCE — MÉMEIN

nour la pi-rioiio des orisinos. il travailla ù reconstruire uar la iliviiiation. lliisloiro vraio. l’armi les iionibrousus .ublioationsdo Mebuhr.nous i-itcruns A/Jisloirerumame, Ion œuvre caliitalo : />» comices pnr a-nluries ; Leçons .VIiMoire et de philnloqie. publiées apri-’S sa mort [histoire romaine, histoiro an.icnno, ei^ograpliie et ctlinoKrapliio anciennes, anli.|Uités romaines, (1810- 1858) ; ; !/( !«"</«» dhiaUure et de pliilulnqie. contenant la biographie de son pèro (1828-18131 ; Histoire hérniiiue de la lircce, récits pleins de vie. écrits pour l’éducation de son lils ; enfin, pluésieurs ditions savantes.

NIÈCE fi"-to —du lat. ncpdn, dérivé de n»p(i.«. petitefille ) n f. Killo du frère ou de la sieur, ii l’etite-mece. tille du neveu ou do la nièco. Il Xtice à In m"rfc rie llrelaijnc, Kille du cousin germain ou de la cousine germaine.

NiCCKS (Frédéric), musicographe, né ù Dussoldorfcn isij II apprit de bonne heure le violon et le piano, mais, sans fortune, rut une jeunesse .is-^ez difticilo. En lSf.8, ,1 accepta un poste dorganisto ù Dublin, où il se livra aussi à renseignement, guclques années après, i ht un vova^e en Italie, puis alla se fixer a Londres, où bientôt il so fit remarquer comme critiiiue musical, surtout par sa collaboration active au Musical Tnncs. C est alors qu il publia un polit Dictinmin/ of musical tenus et. peu après, un,i biographie étendue de Chopin : I-rederic Lhopm. as a mnn ami a musician (1888). Depuis lors, Niecks a été appelé comme professeur de musi(|ue il l’université d hdimbourg, où il a donne dos séries de conférences très suivies, accompagnées d’exécutions musicales, ainsi que des concerts his-Toriques dont le succès a été considérable.

NIEDER, NIEDERN. NIEDERS, différentes formes d’un mot allem. si^-nil. Ims. i„lé, ;, ;ir. et qui entrent dans la ciimpcisiliou d nu grand nombre do noms géographiques. V. aussi an iil"l principal.

NiEDEBBRONN, ville d’Alsace - Lorraine (distr. de Basse-Alsace [rer.-lo de llagucnaul), sur le Falkensteincrbacb. sous-al’lluent du Rbin par la Zintzel et la Modcr ; 1 "00 hab Huileries, tanneries, mine do 1er, fonderie, l’ornes, papeterie. Kaux minérales ibernialcs chlorurées soifiques prescrites contre les aff’ections dos voies digestives et le Ivmphatisme, et utilisées depuis l’antiquité Enceinte celiiquo de Ziegenbiirg. Avant le traite de Fr.ancfort, Niederbronn était uu chel’-lieu de canton du Has-Kliin.

NiEDERELÉ Luhorl, savant tchèque, né à Prague en 18( ;r.. l’rotesseiir A lunivcrsite do cette ville, il s est surloilt occupé danlhropologio et d’archéologie. Il a contribué à la fondation de la revue Ceskn lia (» le Peuple tchèque .) ; il a fondé un Bulletin d’archéologie slaue WJ») et publié doux importants ouvrages : l’Humanité préhistorique (1894) et les Antiquités slares (1001).

NiEDERGORBITZ, bourg d’Allemagne (roy. do Saxe

corcle de Dresde ;, sur un affinent de l’Elbe ; 2.754 hab.

NiCDERHASSLACH, bourg d’Allemagne (roy. de Saxo

Vorcle do Zwickau]), sur la Zwickauor Muldo ; 4.015 hab.

Mines do bouille.

NiEDEBKRUCHTEN, bourg d’Allemagne (Prusse [présid. dAix-la-Chapellej ; ’J.OS’J hab.

NlEDER-LINDEWlESE, village d’Autricbe-lIongrio (Silésie [distr. lie Krciwaldau,), sur le Staritz ; 2.710 hab. Station cliniatériqiie.

NiEDEBLÔSSNITZ, bourg d’Allemagne (roy. do .Saxe cercle do Dresde, . près de IKlbe ; 3.711 hab. Vignobles. NiEDEBMEYER (Louis),’ compositeur fr.ançais, né à Nvon en i«o,>. mort à Paris en 1801. 11 étudia la musique à Vienne, Rome. Naples, où il fil jouer son premier opéra : ii tteo per aurore, puis habita Genève, se rendit t Paris (1823), qu’il quitta pendant deux ans pour professer io piano à Bruxelles. Il retourna vers 1830 ù Paris, où il résida iustpi’à sa mort. Après avoir fait représenter sans succès plusieurs opéras ; la Caaanel hotro i 18281 ; Slradella (1837) ; ,1/acie Stuitrt ( 1844) ; ta h’ronde (1833), il fonda i Paris un Institut de musir|UO d’église qui prit le nom d Ecolo iSicdermeyer et qui, grftco ù une subvention de l’Kiat et surtout grâce & son intelligente diri-ciion, prospéra rapidement. On estime particulièrement ses compositions relitrieiises, messes,

motets, etc , et ses morceaux pour orgue. On lui doit aussi «les morceaux pour piano et la musique d’un grand nombre do romances, relie qu’il cqmposa pour/c/.ac, do Lamartine, est restée célèbre.

NiEDERPLANITZ, bourg d’Allemagne (roy. do Saxe [cercle de ZwiikaiiJ), sur un petit affinent do la Miilde ; 9.893 hab. Kglise avec peintures de LucasCranach. Houille.

NiEDERRAO, bourg d’Allomagno (roy. do Prusse [présid. de Wiesb.adenl) ; 6.305 bab. Faorication de chapeaux de soie cl do toile cirée,

NlEDERSCHÔNHAUSEN, bourg d’Allemagne (Prusse [prési’l. de l’otsdain ; :î.os7 bab. Faubourg et station d’été, près de lîerlin. Chàieau royal avec parc, ancienne résidence lie la r.-nune de Frédéric IL

NiEDERSTETTEM , ville d’Allemagne f Wurtemberg Iccrclede la .lagsi ; ; 2.014 hab. Kglise du xiv* siècle. Cb !lleau. Vignoble». Commerce du bestiaux et do chevaux.

NiEDERWALD, colline do l’Allemagne occidentale (Prusse iprov. do Hesse-Nassau ;). 4 la rive droite du Ubin. là o.i il senïago dans son défilé des Schiefergehirge (ou " .Monts do Schiste .)• C est un éperon du Taunus ^ ; il a 313 mètres, soit 205 en contre-haut du Itbin ot porto le monument national allemand, la fiermnnm, gigantesque femme personnifiant l’Allemagne, statue en bronze de in-.GO do haut, sur un sodé do 25 mètres, inaugurée en 1883.

Niedermoyor.

NiEDERWILDUMOEN. ville d’Allemaine (prmcip. de Waldeok icer.le de l’Kder ;, ; 2.007 bab. Chàleau du prince de Waldeck et Pvrmont. .Sources d’eaux minérales, avec établissement hy’drothérapiquo.

NlEDERWiJBSCHNITZ, bourg d’Allemagne (roy. do

Saxe ! cercle de /.wickaii,), sur la Wiirschnitz ; 3.467 hab.

NlEDER-WUSTEGIEBSDORF, bourg d’Allemagne

(Prusse iprésid. de Hreslau ’, dans la haute vallco de la

Weistnz". prcs de IKulengobirge ; 3.555 bab.

NlEDER-WVL, ville do Suisse (cant. d’Argovio), sur lAar, alfiuent gauche du Khin ; 3.000 hab.

NiEDEBZWONITZ, bourg d’Allemagne (roy. de Saxe fcerclo de ZwickauJ). sur la Zicfmitz ; 2.597 hab.

NiÉGOCH ou NiÉGOUCH, village du Monténégro, à r. kiloin. de (Jettigné, berceau do la dynastie régnante des Pi’trovitcb.

NiEHL, bourg d’Allemagne (Prusse [présid. de Coloirne .. sur la rive gauche du Rhin ; 2.084 hab.

NiEIGLES, comm. do l’Ardècho, arrond. et à 24 kilom. de Lar^eiitiére, sur une colline au-dessus do l’Ardèche ; •>.(i88 hab. Cb. do f. P.-L.-M. Mine de bouille à La Cbasliiguevre. Soieries. Ruines du château do Ventadour.

NlÉJIN, ville do la Russie d’Europe (gouv. de Tchernigov), sur rester ; 32.108 bab. Ch.-l. do district. Céréales ct^tabac. — Le district est peuplé do 138.000 hab.

NiEKRASOV (Nicolas-Alexandrovitch). poète russe. iK’ i-n 1.S21. mort en 1877. 11 débuta dans les lettres par un volume de vers. Itères et sons, qui fut mal accueilli et qu’il détruisit, puis collabora à divers recueils. 11 dirigea pendant quelque temps la • Revuo de Saint-Pétersbourg » , puis le " Contemporain » et les « Annales patriotiques », où il fit paraître do nombreuses poésies qui lui assurent dans la littérature russe une place d’honneur. Elles respirent une profonde pitié pour les misérables et affectent parfois une allure révolutionnaire.

NIEL ((’■ ;’) n. ni. Tccbn. Sulfure d’argent, de cuivre et

,1e plomb, employé dans l’opération du niellage. V. niellk.

NiEL, comm. do Belgique (prov. et arrond. d’Anvers),

sur le Riipel. afBnent de 1 Escaut ; 7.153 hab. Fabrique de

ciment, tuileries, briqueteries.

NlEL (Adolphe), m.arécbal de France, né à Muret (Haute-Garonne) en 1802, mort à Paris en 1869. Ancien élève de l’Ecole polvtechniquo et de l’Ecole d’application de Metz, il entra da"ns le génie. Capitaine en 1833, il conduisit une des colonnes d’assaut au siÈgo do Constantine, devint successivement chef do bataillon (1837), lieutenant-colonel (1840), colonel (1846), chef d’état-major du L’énéral Vaillant au siège de Rome, et général de brigade ( is40’i. A son retour, il fut nommé directeur du génie au ministère do la guerre, puis général de division (1853). Au début de la guerre d’Orient, en 1854, Niel fut chargé de commander le génie du corps expéditionnaire envoyé dans la Baltique sous Baraguayd Hilliers, et s’empara de Bomarsund. Nommé, à son retour, .aide do camp de l’empereur, il repartit peu après pour la Crimée, où il remplaça le L’énéral Bizot, commandant en chef du génie devant , . Sobastopol. Créé sénateur le 9 juin 1857. c est lui qui lut cliarcé de demander olficiellement la main de la princesse Clotiîdo de Savoie pour le prince Napoléon. Le gênerai Nicl fit la campagne d’Italie comme commandant du 4" corps, contribua aux succès des batailles de Magenta otdeSolferinoet, en récompense de ses services. Iiitelove à la dignité de maréchal de France. Rentré en France en 1860 il recul le comm :indcmeiit du 6’ corps a loiiloiise. ot on 1805 celui du camp de Chàlons. Le 10 janvier 1867, il remplaça le maréchal Randon an ministère de la guerre. Dans ccs’hautes fonctions, le maréchal Niel ht preuve do la plus grande intelligence ; il fit adopter le lusil Chassepot et s’attacha surtout à réorganiser les torces militaires- c’est sur son initiative que fut instituée la garde mobile, malgré uno assez vive opposition du Corps législatif et mémo d’une parue de 1 armée. Il mourut assez découragé, et ses projets furent à peu près complètement abandonnés. On a de lui : le Siège de Sébastopol

(1858).

Niella Tanaro, comm. d’Italie (Piémont [prov. do Coni]) ; 2.400 hab. Vins estimés.

NIELLAOE {nl-é-lnj’) n. m. Action de nieller : Le nikli.agk d’une pièce d’orfèvrerie.

NIELLE (ni-èV — du lat. ncbula, brouillardin.f. Brouillard, bruine. (Vx.)

— Agric. Maladie do l’épi des céréales. Il Nom donné (|uehpiefois à la rouille, à l’ergot et au blanc, autres maladies des végétaux.

— Arboric. Xielle des arbres, Nom impropre donné à des taches qui so montrent sur l’écorce des arbres.

— Bot. Genre de caryophyllées. Il Nom vulgaire do quelques espèces du genre nigello.

— Encycl. Agric. La nielle est uno mal.adio qui attaque les végétaux et plus particulièrement le froment. Elle est causée par des anquillules (ustilaginécsl, dent 1 eflet est do substituer aux grains do la plante envahie de petites galles globuleuses, noires, assez semblables ù. des graines de nielle laqros temma qilhaqo). Ces galles contiennent il l’inlorieiir une masse blanche feutrée, entièrement formée d’anguillulcs pelotonnées. Lorsi|UO les b es do semence contiounenl dos grains niellés, les anguillu-

cidutée d’acide

Niel.

Nielle dcB blés.

Nli-llc(aKrlc.V.I.Epi d’orge atteint do i.t nielle ; 2. Un (Troupe tridore ; 3. K|dllet d’avoine attaque.

les, une fois les jeunes plants apparus, en envahissent quelques-uns au voisinage.

L’immersion des semences dans l’eau sulfnrique (0.5 p. 100 en volume, est le seul moyen efficace de combattre cette maladie.

— Bot. La nielle des blés (agros-Icmma gitbago) est une plante annuelle do o’",80 de hauteur, couverte de poils blanchâtres, à feuilles opposées, à fieurs solitaires, grandes et d’un beau rose violacé. Le fruit ronfornio des graines d’un brun noiritie.àpcu près de la grosseur d’un grain do blé. La nielle nuit beaucoup aux céréales ; on no peut s’en débarrasser que par des cultures alternes qui exigent uu binage d’été. Elle a été employée en médecine comme vulnéraire.

NIELLE (ni-èr — ilal. 7i ?e/(o, mémo sons ; du lat. nii/ellus, noiratre ) n. m. Joaill. Travail d’orfèvrerie qui consiste à couler dans les creux d’une gravure un émail noir. 11 Empreinte au soufre ou épreuve sur papier, tirée de la planche de métal. — Mar. Fermonlaiion qui détériore les toiles à voiles.

Encycl. Techn. On appelle nielles ces incrustations

noires sur fond blanc, usitées par l’orfèvrerie de luxe, et qui servent aussi à damasquiner les armes précieuses. L’argent est lo seul mét.al que l’on puisse nieller. Ces incrustations s’obtiennent au moyen d’un émail noir (niel) formé généralement do 38 parties d’argent tin. 72 de cuivre rouge, 50 do plomb, 384 de soufre et d’un peu de borax, le tout fondu, puis pulvérisé. Lorsque le niel a éié délayé dans de l’eau gommée, on en garnit les intailles et l’on porte la pièce ainsi garnie au moufie d’émailleur, jusqu’à co que le nielle soit fondu. L’excédeni qui formerait saillie est ensuite limé, de manière que tout relief disparaisse. NIELLER (é-lé — rad. nielle n. f.) v. a. GMer par la nielle. Se nieller, v. pr. Etre gâté par la nielte : Blé qui com- 7iience à se nikller.

NIELLER {è-lé — rad. nielle a. m.) v. a. Orner de nielles ; .NiHLLEK t/7i sabre.

Se nieller, v. pr. Etre orné de nielles : Dans une pièce d’orfèvrerie, toutes les pièces ne se niellent po».

NIELLEUR (é-feiir") n. m. Graveur de nielles : Les NiEL-LEUHS florentins. — Adjectiv. : Orfèvre nielleur.

NIELLURE (é-lur’ — rad. nielle n. f.) n. f. Action de la nielle sur les céréales.

NIELLURE (è-lur’ — rad. nielle n. m.) n. f. Art de nieller 11 Travail du nielleur.

NiELLY (Joseph-Marie, baron), amiral français, né à Brest en 1751, mort en 1833. Entré dans la marine marchande en 1771, il p,assa capitaine en 1774, fui pris parles An"lais, mais s’échappa : il devint lieutenant de frégate, puis capitaine de vaisseau en 1793, et contre-amiral peu de temps après. Chargé de convoyer les bàtimonts qui approvisionnaient les ports français, il s’acquitta toujours de cette mission avec habileté, et enleva aux Anglais un grand nombre de navires. En 1799, il eut un commandeincnt dans l’expédiiion d’Irlande et fut nommé à son retour préfet maritime à Lorient. Retraité en 1804. il reçut plus tard de Louis XVIII le grade de vice-amiral.

NiEMANN (Albert), ténor allemand, né à Erxlebon en lR ;il. Il aborda la scène comme comédien, puis commença son éducation vocale, qu’il alla achever à Paris avec Duprez. Après avoir débuté à Halle, il fut engagé à Hanovre, et de là so rendit à Berlin, où ses succès à 1 Opéra furent retentissants. Lorsque Wagner alla monter 7’annhiiiLier à Piiris, en 1861, il obtint de Niemann qu’il irait clianler lo rèle de Tanlibilusor. L’ouvrage n’ayaul pu être joué que trois fois, Niemann retourna à Berlin, où il conniina de se faire applaudir dans : Tunnhâuser, Lohenqrin, le l’rophète, liienzi. Joseph, Jernand forte :, la Juire, Iphinènic en Aulide. rreischût :. Faust et J-ra Diaroto. Il fiit l’un des chanteurs attitrés du château do ’Wagner, à Bavreuth. Il a pris uno part importante ù l’exécution de r.iiKiiini du .ibelung.

NiEMCEWiCZ (Julien-Ursin), homme d’Etat et écrivain polonais, né à Ikoki (Lithuanie) en 1758, mort à Pans en 1841. Il accompagna Adam Czartorvski dans dos voyages à l’étranger. En 1790. il fit jouer à Varsovie une comédie politique : le Retour du nonce, qui obtint un grand succès. En 1794, il fut aide do camp de Koscmszko ; après sa défjvite, il fut interné à Pétersbourg. Rendu à la liberté par Paul 1", il vovai ;ea en Amérique, retourna en Pologne lors de la création du duché de Varsovie, et devint secréuire du Sénat. 11 fit jouer diverses pièces de théitro et publia, en 1816. des chants historiques qui lui valurent une grande popularité. On lui doit encore des fables, des romans, uno Llisloire de .Siqismond 11/, des Mémoires. Il dut émigrer après la révolution do 1831, et se relira en Angleterre, puis en France, où il mourut.

Niémen (mèn) [le], neuve de la Russie d’Europe, tributaire de l.-î mer Baltique. Le Niémen prend sa source au S -O de Minsk, arrose Grodno, Kowno, entre en Prusse, où il traverse, sous le nom de Memel, la partie septentrionale de la régence de (iumbinncn, en baignant Tiisit. Un peu on aval do celte ville, il so divise en deux branches, qui aboutissent au Kurischcs-Hafl^. Cours 830 kilomètres environ, navigable sur 750. Eaux abondantes et profondes. Lo Niémen formait autrefois la limite enir» les possessions russes et prussiennes ; le 25 J’"" ’»" ;; une entrevue eut lieu sur ses bords, entre Napoléon 1 et Alexandre I". près do Tilsil, et amena la paix do c«  nom. V. TiLsiT.