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Niepcc.

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NiEMES, ville il’Atisiro-IIongrio fliofiomo fcercio do I^eit.nH’rifz|i. au conHiient du Junpfor et du Jeschkenbacli (Ijassiu <le TElbc) ; 5.700 hab. Fonderie de ier.

NiENBURG-AN-DER-SAA LE, ville d’Alloniat,’nofnriDcin. d’AiiliaU Icf-rclo df iHiribour^’ii. au contluont do la Bode et de la Suait’. ; :.. :;k7 liatj. Auinenno abbaye, fondée on 97 :> et sécularisée on 15-ltl. Fonderies do 1er et do cuivre ; fabrif|uo de machines, do quincaiUorie, do sucre, de produits cliimit|ues, de malt, oc do ciment. Carrière.

NiENBURG - AN - DER - WESER , vUlo d*Alleniaf ;rio (Prusse Iprési’l de Miinovro :) ; ;i.2(io liab. Cli.-l. do cercle. Verreries. Fabrii|Uo Jo produits cbiniirjues, d’engrais artificiels. Fonderie de Ier. Ancienne forteresse domautelée par les Fran< :ais, eu 1806.

NlEPCE (Joseph-iV/c('/>/jore), pbysicion français, nô ot mort à Clialon-sur-Saono (1760-1833). Admis, en 1792, on qualité do sous-lieutenant, dans le 42" répiment d’infanterie, il fit les canjpa ;;ries do Sardaigno ot d’iialie, mais une maladie ot la laible.-iso do sa vue lobliKèrcnt, en 1791. de renoncer à la carrière militaire, et il se livra à son goût pour les rccliorclies scienti-

ti(|UOS. Quelques inventions

mécaniques lui valurent, do

la part do Carnet, les plus

flatteurs encouragements, et

ses reclLorches sur la fécule

colorante du pastel furent

très remarcjuées.

La litliograpli io venait

d’être nnaginéo en 1812 ■.

Niopce s’en occupa. Il rem-

plaça d'abord la i>ierro par

une plaque d’étaiu, puis, vers

1813, il rempla( ;a lo crayon

lithograpbique par la lu-

mière, qui devrait, ainsi for-

mer l’imago des objets dont

elle donne l’impression.

On savaitdepuislongtemps

que le chlorure d’argent,

blanc dans l’obscurité, noircit

rapidement à la lumière. On

en avait conclu la possibilité

do reproduire les dessins et les gravures, en rendant lo papier translucide et appliquant les dessins ou gravures sur une surface recouverte d’uûo couche de chlorvire d’argent. Les parties noires, ne laissant pas passer la lumière, devaient laisser blanches les parties correspondant au chlorure d’argent, et l’on aurait ainsi une éjireuve dit( ! » négative » qui, par une seconde opération, reproduirait oxac^temont l’original. L’idée était simple et vraie, mais on n’avait pu réussir à la réaliser. On obtenait en elî’ei. l’éprouve négative ; mais, aussitôt qu’on l’exposait à la lumière, les blancs réservés noircissaient à leur tour, et l’on n’avait plus qu’une surface complètement noire. Niepce découvrit ({u’uno couctie de bitume do Judée, natu-

!*ollement noir, blanchissait dans les parties qui recevaient 

1 impression dune source vive de lumière, et que ces parties n’étaient plus alors solubles dans l’essence de lavande. Le problème se trouvait par là résolu, au moins en principe. Niepce recouvrait de bitume une pIat|uo métallique, exposait cette plaque au foyer de la chambre obscure, lavait ensuite la surface influencée par la lumière dans un bain d’essence do lavande, puis répandait un acide sur Ig métal mis à nu : l’acide creusait le métal dans les endroits dénudés, et l’on n’avait plus qu’à enlever le bitume restant pour avoir sur la plaque une image gravée eu relief, toute prête à servir pour tirer des gravures.

Pendant que Niepce s’appliquait à perfectionner son invention, Daguerro, peintre de décors pour théâtres et inventeur du diorama, s’occupait précisément des mêmes rerhcrches. Ils s’associèrent et parvinrent à fixer sur des plaignes d’argent l’image do la chambre obscure. Daguerre prohta presque seul de cette admirable invention, faite en commun, et dont la première idée appartenait à Niepce. Celui-ci mourut pauvre, pendant que Daguerre, après avoir substitué au bitume de Judée l’iodure d’argent, et à l’huile de pétrole les vapeurs du mercure, parvenait à faire apparaître avec une netteté merveilleuse l’image invisible laissée par la lumière sur la lame d’argent loduréc. On doit à Niepce : Notice sur l’/iéliograp/iie {IS’Zd). La ville de Chalon-sur-Saône lui a élevé une statue.

Niepce de Saint-victor (Claude-F’élix-Abel), chinii ^ie français, inventeur de laphotographie sur verre, cousin du précédent, né à Saint-Cyr, près de Chalon-sur-Saône, ou 180.->, mort à Paris en 1870. Il était en garnison à Montauban (1842) lors(|u"une circonstance forluite, une tache «le jus de citron sur son pantalon rouge, lui donna l’idée de faire des recherches sur la teinture des draps et sur le moyen de raviver les couleurs. En 1842, il fut chargé par lo ministre de la guerre do changer en couleur aurore la couleur di ?.iinctive rose des premiers régiments de dragons. En 1845, Niepce s’occupa d’héliogravure et, en 1847, il adressa à l’Académie des sciences un très remarquable mémoire sur l’action des vapeurs et il annonça qu’il avait obtenu, à l’aide d’une couche d’amidon, des essais de pliolographie sur verre. L’année suivante, il communiqua à 1 Académie des sciences ses procédés de photographie sur verre, qui firent faire un pas immense à la photographie. Frappé des inconvénients de la photographie sur papier, inventée par Talbot et qui avait fait abandonner l’usage de la plaque de cuivre argenté, Niepce eut llioureusc idée de recourir au verre. Il étalait sur une plaque de verre une légère couche d’albumine qui y formait un enduit homogène, lisse et parfaitement apte à être soumis dans de bonnes conditions à l’action de la fixation des images. Pour sensibiliser cette couche d’albumine, l’inventeur l’imbibait d’iodure d’argent : à cet otfet, il la plongeait d’abord dans un bain d’iodure de potassium, puis dans une dissolution de nitrate d’argent ; me fois sèche, la plaque de verre sensibilisée servait à obtenir une image négative au foyer de la chambre noire. Le cliché fixé perniettait de reproduire sur papier des épreuves positives.

Promu chef d’escadron en 1854, il devint commandant du Louvre. Ce fut dans ce palais qu’il mourut.

Niepce do Saint-Victor avait aussi entrepris une série de longues recherches sur l’héliochromie ; il ne trouva pas do résultat pratique. En 1853, il a fait connaître une méthode propre à transporter sur acier un cliché photographique, metliode qu’il perfcctjouua depuis. Ou doit encore

à ce savant la découverte d’un excellent vernis qui a beaucoup contribué aux progrès do la gravure héliographique. 11 a publié un ^rand nombre du mémoires.

Son monument, au cimetière Montparnasse (Paris), est décoré d’un médaillon, œuvre d’Adam-Salomon (1872 ;.

NiEPOLOMICE, bourg d’Austro-Honfîrie (Galicie [cercle de Bochniajj, sur la rive droite dolaVistule ; 4.207 hab. Ancien château royal.

NiEPPE, comm. du dép. du Nord, arrond. et à 26 kilom. d’IIazcbrouck ; 5.905 hab. Blanchisserie de toiles et crémago de fils. Fours à cliaux. Eglise du xvr siècle.

NXER (du lat. netjare, mémo sens. — • Prend deux i do suite aux deux prem. pors. pi. do l’imp. del’ind. ot du prés, du subj. : Nous niions. Que vous nites) v. a. Déclarer que quelque chose est faux ou n’existe pas : Nikr l’existence de Dieu, il Par ext. Kenier : Nikk iJieu. — Déclarer qu’on n’a pas ou qu’on ne doit pas : Nier un dépôt. Nibr wic dette. Il Nier un fait. Déclarer (|u’on n’en est pas l’auteur.

— A signifié Refuser : // demeure libre d’octroyer la demande ou de la nier. (Pasc.)

— Anton. Affirmer.

— Gramm. Après nier que, lo verbe suivant se mot au subjonctif toutes les fois que la négation existe réellement dans la pensée de celui qui parle : Je nie que cela soit arrivé. Mais, (|uaDd la négation n’est que supposée ou quand elle est attribuée à une autre personne que colle qui parle, l’indicatif répond quchpiefois mieux à la pensée ; Nier cette vérité, c’est mer qu’il fir jour en plein midi.

Après ne pas nier que, si lo verbe suivant est un subjonctif, il peut être précédé do ne, bien qu’il n’y ait pas négation proprement dite dans la pensée qu’il exprime ; Je ne Jiic pas qu’il t^’ait fait cela ou qu’il ait fait cela. Si la proposition complétive exprimait une de ces vérités (pli no peuvent être douteuses, ne devrait toujours être omis : Personne NK nie qu’il y ait un Dieu. (Chateaubr.)

Lorsque nier est employé interrogativement et suivi d’un subjonctif, on met ou on ne mot pas ne, selon que la pensée incline plus vers l’affirmative ou vers la négative.

Se nier, v. pr. Etre nié : Fait qui ne peut se nier, h Nier sa propre existence : Nier le passé, c’est se nikr soi-même.

NIÈRE n. m. Arg. Individu, il Bon nière. Bon vivant.

NIÉREMBERGIE (rm-6ér"-yt) n. f. Genre de plantes, de la fauulio des solaoées.

— Encycl. Les niérembergies, voisines dos pétunia, sont dos herbes à tiges grêles, dont on connaît une vingtaine d’espèces, des régions tropicales de l’Amérique. On cultive en serre, ou mémo on pleine terre dans le midi de la France, la nierembertjia ijracilis, do Bueiios-Ayrcs, dont les fleurs, d’un lilas clair, forment de jolies bordures.

NiERSTEIN, ville d’Allemagne (gr. -duché de Hesso [nesso-Rhénanc]’), sur le Rhin ; 3.738 hab. Fromages. Commerce de malt. Vignobles donnant de bons vins blancs [mersteiner). Sources sulfureuses avec bains construits sur l’emplacement des anciens bains romains de Sirona.

NiETLEBEN, bourg d’AlIemaf^ne ^Prusse [présid. de Merseburg ; 2.U45 hab. Houille. Carrière.

Nietzsche (Friedm-h), philosophe allemand, né à Hticken en 1844, mort à Womiar en lîtiHi. Il professa la philologie à l’uuiversité de Bàle de 1868 à 1«78. Constamment malade, il eut son premier

accès de folie en 1880, et il survécut pendant onze années À la

perte no la raison.

L’amour enthousiaste de la vie

fut le principe invariable de sa philosophie. D’autre part, il avait liérité des chrétiens énergiques et pieux qui furent ses ancêtre^ l’habitude de la lutte contre soimême et d’une sorte d’ascétism’cruel. Il essaya de résoudre !<

problème suivant : Par queK

moyens peut-ou, tout en admci

tant les prémisses pessimistes de Schopennauer, rejeter sa conclusion, qui est la négation du Vouloir-vivre ?


Ce fut l’Art qui fournit à

Nietzsche sa première solution

du problème {Origine de. la ira- Nietzsche.

f/édie, 1871 ; les Considérations

inopportunes, 1872-1876). L’Art apporte en lui la justification de l’Univers, qu’il permet de concevoir comme un phénomène esthétique. l.a « volonté » primitive s’affran cliit constamment de ses propres souffrances en contcm-

f)lant les visions libératrices do l’Art. Selon qu’il exprime e Monde comme volonté ou comme représentation, l’Art est dionysien (musique) ou apolliyiien (arts plastiques, récit, dialogue). Le drame waçnérien, qui réalise la synthèse de ces deux formes, est parlait et par excellence rédempteur. Puis le philosophe essaya d’échapper au pessimisme autrement que par 1"" illusion B,et ce fut le deuxième stade de sa pensée {Humain trop Imniain, te Voyageur et sou ombre, 1875-1879). Nietzsche exalte maintenant la Connaissajice, dont il retrouve des éléments obscurs jusque dans le sentiment et l’instinct, et sur laquelle il essaye de fonder une morale sociale.

Mais une dernière évolution de sa pensée s’annonce dans Aurore et le Gai Savoir (1882), pour s’achever dans .âiH.îi parla Zarathustra ( 1 883-1 885 j ; Par delà le Bien et le Mal. la Généalogie de la Morale, le Crépuscule des Idoles, l’Antéchrist. Nietzsche fait la critique de la Connaissance et trouve qu’elle ne peut fournir aucune règle de vie. Cette vie, telle que nous la vivons aujourd’hui, nous devrons la revivre des milliers de fois. Il s’agit donc de lacceptcr joyeusement : on n’échappe au pessimisme que par un héroïque effort de volonté et d’imagination. Cet effort, constamment répété, doit transformer l’homme en un être supérieur : le surhomme. La culture intensive de l’Energie vitale devient, pour Nietzsche, le principe de toute morale ; les idées chrétiennes de Pitié et de Résignation, l’idée moderne d’Egalité lui apparaissent comme de fausses valeurs ; il leur oppose la volonté de puissance et fonde sur cette valeur nouvelle une éthique individualiste et une politique aristocratique.

Nietzsche n’essaya jamais de coordonner logiquement ses idées. Son œuvre est une loneue suite daphorismes. Il dit lui-moiue qu il finit par écrire, •■ nou avec des mots,

NIEMES — NIEUWERKKRKE

mais avec des éclairs >», et par •■ brûler au feu de sa propre pensée •. Ces expressions donneront quelque idée do ce style qui a fait de lui un des premiers écrivains de

l’Allemagne cuniemporainc.

(ni-ét’-clussm’) n. m. Système do

NIETZSGHISME

Nieizsche.

NiEUHOFou NlEUWHOrUean voyageur allemand, né à Usen (Westphaliej en 1630, mort à Madagascar en 1672. Entré au service de la compagnie hollandaise des Indes, il en devint agent à Batavia en 1654 et fit, l’année suivante partie d’une mission envoyée en Chine pour obtenir l’ouverture dos ports du Céleste-Empire au commerce hollandais. L’opposition des jésuites tout-puissants à la cour de l’empereur empêcha les Hollandais d’obtenir ce qu’ils demanuaiont. Nieuliof visita ensuite les comptoirs néerlandais de l’Indo-Chine, devint gouverneur de I île de Ceylan (1662-1667 :, organisa de.s comptoirs pour la traite et débarqua, on 1672, à Madagascar, où il fut vraisembiablement tué par les indigènes. Il a écrit : Ambassade de la Compagnie hollandaise des Indes orientales prés lemperenr de t’/ii»e ( 1665) ; Voyage curieux au Itrésiî par terre etpar}neri(iS2j : Voyages par terre et par mer a différents lieux des Indes orientales (1682).

NiEUIL, comm. de la Charcute, arrood. et à 24 kilom.

de Confolens ; 1.348 hab. Ch. de f. Orléans. Forges.

NiEUKERK, bourg d’Allemagne ^Prusse [présid. do Dusseldorf ’. sur un affluent do la Nicrs (bassin de la Meuse) ; 3.208 liab. Soieries.

NlEUKERKEN. comm. de Belgique (Flandre-Orient.

[arrond. do Saint-Nicolas]) ; 3-237 hab.

NlEUL, ch.-l. de cant. de la Haute-Vienne, arrond. et à 14 kilom. de Limoges, sur la Glane ; I.02I hab. Ch. de 1*. Orléans. Ferme-école de Chavaignac. F’ilature de laine. — Le canton a 6 comm. et 7.954 hab.

NiEULANDT ^Guillaume), peintre et graveur belge, né à Anvers en i :i84, mort à Amsterdam eu 1635. Il était fils d’un peintre de marine qui l’initia à son art, reçut ensuite les leçons do Roland Savery, puis se rendit à Rome, et se fixa ensuite à Amsterdam. Nieulandt représentait le plus souvent des temples, des arcs de triomphe, des ruines de monuments anciens. C’était, en outre, un excellent graveur. — Deux autres peintres du mémo nom vécurent vers la même époque ; tous deux sont d’Anvers : l’un. Jan Nieulandt ou Nieuwelandt {1569-1628)» peignait des sujets d’histoire et des paysages, mais de petite dimension ; — l’autre, plus connu, Adrien van Nieulanut ou Nieuw’elanijt 1587-1658), a laissé des portraits, des scènes de genre, des tableaux religieux et mythologiques.

NIEULE u.f. Nom donné autrefoisàune espèced’oublie.

NIEULIÉ ou NIEULIER {li-é) o. m. Pâtissier qui faisait

des nieuies. (Vx.)

T^IEUL-LE-DOLENT, comni. do la Vendée, arrond. et

à :.M kilom. des Saldes-d’Olonne ; 1.268 hab. Moulin.

NiEUL-SUR-L’AuTISE, comm. de la Vendée, arrond. et à 1’.' kilom. de Foutenay-le-Comte ; 1.185 hab. Ch. de f. Etat. Perte de VAutise. Eglise romane ot cloître roman : restes d’une abVmyo de bénédictins, fondée en 1068 par Guillaume VI d’Aquitaine.

NiEUL-SUR-MER, comm. de la Charente-Inférieure, arrond. ot à 6 Uilum. de La Rochelle, près de l’Atlantiiiue ; 1.259 hab. Petit port do cabotage. Parcs d’huîtres ; sels. Eglise du xui« siècle. Restes de l’abbaye cistercienne de Sernaise.

NiEUPORT, ville de Belgique (Flandrc-Occid. [arrond. do Furnes]), non loin delà frontière française, sur le petit fleuve Yscr, canalisé à 3 kilom. de son embouchure dans la mer du Nord ; 4.438 hab., la plupart pécheurs. Eglise avec parties des xv" et xvi« siècles. Sur la plage, en opposition à Nieuport-Vilte. à la bouche do l’iiscr, station do bains de mer, dite IVieuport-Iiains.

NiEUPORT iCharlcs de Prud’homme d’Hailly, vicomie DE !, niathéuiaticien belge, né à Paris en 1746, mort a Bruxelles en 1827. Il prit du service en Autriche, comme lieutenant d’artillerie, puis se rendit à Malte, devint représentant des Hospitaliers do l’île à Bruxelles (1786) et tomba, pendant la Révolution, dans un état voisin de la misère. En 1815, il fut élu représentant de la seconde Chambre des Pays-Bas et devint chambellan du roi Guillaume. Il s’adouiia particulièrement aux mathématiques et se lia avec d’Atonioert et Condorcet. Outre de nombreux Mémoires, nous citerons de lui : Mélanges mathématiques (1794) ; Essai sur la théorie des raisonnements (1805) ; Un peu de tuut OU Aînusvments d’un sexagénaire (1818).

NiEUW, NlEUWE, NiEUWEN. mots holland. signif. neuf, nouveau, et que Ion rencontre dans beaucoup de noms géographiques.

NiEU’WENTYT I Bernard’, mathématicien et médecin hollandais, ne a AVest ;.’raafdyk en 1654, mort à Purmerende en 1718. Il fut bourgmestre de la ville de Purmerende. Nicuwcntvt a laissé plusieurs ouvrages de mathématiques : Analt/.iis tnfinitoriim (1695’) ; Considerationes serundx circa lalculi differentialis principia (1696) ; une Jiéfutation de Spinoza. Il eut une polémique avec Newtou, au sujet du calcul infinitésimal. Son principal travail est un traite dont le médecin Noguès nous a donné une traduction sous ce titre : l’Existence de Dieu démontrée par les merveille» de la nature (1125). Au livre V« de la première partie de son Génie du christianisme : Existence de Dieu prouvée par les merveilles de la nature, Chateaubriand suit Nieuwentyt dans ses principales observations.

NiEUWERAMSTEL, ville des Pays-Bas (prov. de Nord-Hollande , dans la banlieue d’Amsterdam, sur VAmste !, affluent -lu Zuyderzée, dans la région dite Amslelland ; IS-OOû hab.

NxEUWERKERK, ville des Pays-Bas tprov. de Sud-Hollande), dans la banlieue de Rotterdam, dans une plaine coupée de canaux de dessèchement, sur l’Yssel, branche du Leck ; 4.000 hab.

NiEUWERKERKE (Alfred-Emilien , comte de statuaire et administrateur français, d’une famille originaire do la Hollande, né à Paris en 1811, mort à Gatta-Iola. près de Lucques, on 1892. Sa première œuvre fut une esquisse eu plâtre, Guillaume le Taciturne. La statue