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l’état dosmiuro «riridium. (Co métal, soupçonné par Fourcroy ot V ;iuiiiirlin, fut découvert par Tonoant en mémo lenips qui) l’indiuin [isolj. Poids atouiiquo : lUl.)

— Encycl. Extraction. La séparation de Vusinium dos autres métaux de la mine, qui sera décrite dans l’étude du platine ; est basée sur la propriété paniculiéro ù losniium do posséder un peroxyde volatil OsO*.

Propriétés. Métal d’un beau bleu, susceptible do cristalliser (cubes ou peut-être rhomboèdres voisins du cube’. Après fusion, il est 1res dur, raye le verro et le quartz ; les limes les mieux trempées no peuvent l’eutamer. Il est très cassant ot peut être facilement pulvérisé. Densité variable do 1 (à Vétat spongieux), de ?2,5 (après fusion). Chaleur spécitique 0,03. On n’a pu le fondro qu’au four électrique ; sa température de fusion n’est pas déterminée. Son caractère cliimiquo fondamental est la facilité avec laqutîllo il peut se transformer on peroxyde volatil OsO* ; ceiui-ri se produit à froi’l par l’artion do l’air sur le métal irès divisé obtenu parvoio humide, et au rouge seulement avec le métal compact ; le cblore n’îigit pas à froid, mémo sur le métal très divisé ; à chaud, rattacjuo n’ost complrio qu’en présence fl’uu clilurure alcalin ; il se furnio un chlorosmiale OsCl*M* ; lo brome nt l’indo no donnent rien dans les mômes conditions ; le soufre, lo phosphore, agissent au rouge sombre et produisent une incandosconco. Ij’osmium s’unit à chaud à un certain nombre de métaux, mais il y a plutôt dissolution qiie combinaison. Compact, il est inattaquable par tous les acides, mémo l’eau régale ; divisé, il est transformé en peroxyde par les acides azotique ou sulfurifpie concentrés et chauds ; l’acide chlorhydriquo est sans action. La potasse fondue lo transforme en osmiate OsO’K' ; l’attaque est facilitée par la présence d’un azotate ou d’un chlorate alcalin, et on peut ainsi extraire l’osmium de l’osmiuro d’iridium. Divisé, il provoque par son simple contact la combinaison des gaz à des températures moins (Hovées (pie les autres métaux do la mine.

Applications, l^uaminm est rarement utilisé pur. Auer a proposé (c> l’employer pour les filaments des lampes à incandescence ; entre autres composés, l’osmiuro d’iridium, par sa très grande dureté et son inaltérabilité, se prête à do nombreuses applications (pivots, pointes).

Composés. Lo chlore agissant à chaud sur l’osmium donne deux composés volatils assez mal définis : OsCl* et OsCl* : mais ce dernier donne avec les chlorures alcalins des chlorosels bien cristallisés, les chlorosmiates OsCl*, 2.MCI, isomorphes dos chloroplatinates, chloropalladatos ot chlofo-iridates ; co sont les sels les plus nettement définis de l’osmium, et c’est leur analyse qui a fourni lo poids atomique du métal. Un trichlorure, d’existence douteuse, donne tlo même dos chlorosmites bien détinis, se rapportant A deux types : OsCP, 2MCI et OsCP, 3MC1. Eiilin, un chlorure intermédiaire Os’CP, d’existence douteuse, paraît être uno combinaison de trichlorure et de tétrachlorure, et on a signalé, en outre, un perchlorure OsCl’ et un oxychlorure de composition incouuue, qui n’ont été qu’entrevus.

Los composi’s bromes et iodés no peuvent s’obtenir par vole directe ; les seuls composés cristallisés décrits sont Os*Br» ot OsP.

Les composés oxygénés sont nombreux : OsO, Os*0*, OsO*, OsO’ et OsO’ ; l’existence du trioxyde anhydre n’est pas certaine, maïs un de ses hydrates, Vacide osniique OsO’H', donne des sels bien délinis, les osmiates OsO*M’, appelés d’abord osmites par Frcmy qui les a découverts ; lo peroxyde OsO*, lo seul qui se forme directement, est do beaucoup lo plus important ; il fut d’abord appelé acide osmique : à tort, car il n’est pas acide. Obtenu la première fois par Tonnant, il l’a conduit à la découverte de l’osmium ; il se produit toutes les fois que l’osmium ou un do st’s composés est soumis à une action oxydante : à la température ordinaire, c’est un solide blanc jaunâtre, transparent, cristallin, fondant vers 40"*, bouillant vers 100", mais émettant déjà des vapeurs très sensibles à la température ordmaire ; densité de vapeur 8,88 (Deville et Débraya, donc poids moléculaire 255 ; il a une odeur acre ot pcnétranto ; sa vapeur, très dangereuse, agit sur les organes respiratoires et les veux ; son caractère chimique essentiel est d’être un oxydant énergique ; il a reçu des applications importantes en micrographie ; on l’emploie soit comme fixateur, soit comme réactif colorant. Au contact de sa vapeur ou de sa solution étendue, les éléments anatomi((uos sont, en effet, immobilisés instantanément, dans les positions qu’ils occupaient, vivants, au moment do l’action ; et, d’autre part, agissant coramo colorant, il n’a aucune action sur certains éléments, en colore d’autres en brun et d’autres en noir.

On a décrit trois sulfures OsS’. Os’S'^ et OsS’, plusieurs oxvsulfuros de composition mal définie, et uu sulfite bleu SO’Os.

Avec l’azote, l’osmium forme plusieurs catégories de composés miportants et bien définis ; 1" les osmiamates OsAzO^M, préparés par l’action de l’ammoniaque sur une solution alcaline de peroxyde OsO’ ; 2" lo cyanure Os(CAz)% assez mal connu, mais qui donne avec les cyanures métallit|ues une série de sels doubles, les osmiocyanui’es. Os(CAz)°M’ très bien cristallisés : 3° des combinaisons ammoniacales nombreuses ; les mieux définies sont l’hydrate basique d’osmvldiammonium OsO’(AzH’)OHV otsos sels : chlorure. OsO’fAzH^j’Cl’, azotate OsO’(AzH’)* (AzO*)’, sulfate OsO’(AzH’/SO*, etc. ; ces sels sont tous bien cristallisés.

OSMIURE ioss) n. m. Chim. Alliage d’osmium avec un meial r Osmiurk d’iridium.

OSMIURÉ, ÉE(os5)adj. Miner. Qui contient de l’osmium.

OSMODERME ioss) n. f. Genre d’msectes coléoptères lamellicornes, de la tribu des tricbiinés, propres à l’hémisphèrt ^ boréal.

— Encycl. Les osmndermes (osmoderma’i sont de beaux et grands insectes épais, carrés, noir bronzé, assez luisants. La seule espèce européenne, rare aux environs de Paris, est l’oswîorferma e/Tïiifa. Elle exhale uno odeur forte et persistante de cuir de Russie.

OSMODIE (oss, di) n. f. Genre de boraginacées, comprenant des hérites vivaces, chargées d’un^duvet blanchâtre, qui croissent dans l’Amérique du Nord.

OSMIURE — OSPHRESIOLOGIE

%,

Osmonde.

OSMOLOGIE {oss, jî — du gr. osmê, odeur, et logos, discours ) u. f. Science des odeurs ; traité des odeurs.

OSMOLOGIQUE {oss, jik’) adj. Qui appartient à losmologie : Essais osmologiques.

VI.

OSMOMÈTRE (oss — du gr. ôsmos, impulsion, et métron, mesure) n. m, Physiq. Appareil servant à mesurer Mntensité des phénomènes de l’endosmose ot do l’exosmosc.

OSMOND (saint), évéquo do Salisbury, né à Séez fNonnandie) en I0û6, mort à Salisbury en 1099. Fils de Henri, comte de Séez, il était, par sa mère, neveu do Guillaume lo Conquérant. Il prit part à la conquête de l’Angle erre (1066^ et devint comte de Dorset, puis grand chancelier. En 1078, Guillaume lui ayant donné lévéché de Salisbury, il reçut les ordres, réforma son chapitre et rédigea, pour son diocèse, une liturgie mi-partie romaine, mi-partie saxonne, qui. adoptée rapidement en Angleterre, y demeura en vigueur, sauf quelques modifications, jusqu’au XVI* siècle. On a do lui, en latin : Csar/es de Salisbunj et ua Traité des offirts de l’/Cf) lise. Le pape Calixto IH le canonisa en U57. — F6te lo 4 décembre.

OsMOND ( René-Eustache, marquis d’ ) , diplomate français, né à Saint-Domingue en 1751, mort à Paris en 1838. Officier, puis diplomate, i) fut nommé ambassadeur en Russie (1791 ;, mais ne prit pas possession do son poste et émigra. Il rentra en France sous l’Empire. Sous la Restauration, il fut pair de France, lieutenant général (1814). ambassadeur ù. Turin, puis à Londres.

OSMONDACÉES (oss, sé) n. f. pi. Bot. Famille do fougères, à laquelle appartient le genre osmonde et que caractérise la situation terminale do l’anneau sporangial. — l/ne

OSMONDACÉB.

OSMONDE(os. ?)n.f.Bot.Gcnro

de fougères, typo do la famille des osmondaci}es.

— Encycl. Lo genre osmonde

est représenté en France par

l’osmondo royale (osmunda regalis ], qu’on rencontre dans les

lieux tiumidos dos bois. Ses

fouilles, qui peuvent atteindre do GO centimètres à l mètre do

long, forment do grandes loutTcs d’un vert clair : elles sont lol)ées, sans dents. C’est une plante

amère et astringente, cultivée

pour l’ornement.

OSMONDE, ÉE {oss) adj. Bot.

Qui ressemble ou qui se rapporte au genre osmonde. Il On dit aussi osmondack, ke.

— n. f. pi. Tribu de la famille des fougères, ayant pour typo le genre osmonde. — Une osmondée.

OSMONOCIVITÉ (oss, si) n. f. Trouble consécutif à la

pénétration dans l’économie, par injection intra-vcineuse, d’un liquide n’ayant pas laméme concentration moléculairo quo le sérum sanguin. (Ce trouble résulte des variations do lu pression osmotiquo des liquides de l’économie.)

OSMONT (Auguste-Adolphe), général français, né à Montpellier en 1818. Sorti de Saint-Cyr en 1838, il servit dans l’intanterie, puis dans létai-major, on Algérie, à l’expédition do Rome (1849), en Crimée. Sa belle défense d’Eupatoria lui valut le grade do lieutenant-colonel (1855). Colonel après Magenta (1850). il fut chef d’état-major du corps expéditionnaire de Syrie (1860). Pendant la guerre du Mexique, il se distingua au siège de Puebla, et devint général, puis chef d’état-major du corps expéditionnaire (1865). Pendant la guerre franco-allemande, chef d’étatmajor du 4" corps, il se signala à Gravolotteet fut blessé à Servigny- H commanda une brigade dans l’armée de Versailles, fut promu divisionnaire en 1871, et mis à la ro-Iraiie en 1883.

OSMOSE {o%s — du gr. ôsmos, impulsion) n. f. Physiq. Phénomène qui se produit lorsque deux liquides sont séparés par une cloison plus ou moins poreuse, et qui consiste en ce qu’il p’opère un mélange des doux liquides.

— Eloctr. Osmose électrique. Phénomène do transport d’un liquide à travers une ciosion poreuse sous l’influence d’un courant électrique.

— Encycl. Physiq. V. endosmose, et osmotiqce.

OSMOTIQUE {oss, tik’ — même étymoL qu’à l’art, précéd.) adj. ii Pression osmotique. Pression que développe Vcyidostnose de l’eau dans un vase contenant un solide en solution, fermé par une paroi semi-perméable (perméable à l’eau, mais non au corps dissousl et plongé dans l’eau pure.

— En’cycl. La pression osmotique a été découverte par Pfotfcr, dont les expériences, discutées par Van’t HotT, ont conduit co dernier à énoncer les lois du phénomène :

l" La pression osmotique d’une suOstaner donnée est prnportionuelle à la concentration (exprimée, par exemple, PU grammes par litre) ; 2" elle est proportionnelle à lo. température absolue ; 3" elle est numériquement égale d la pression que prendrait la substance dissoute si on pouvait la vaporiser sans la détruire et lui faire occuper le volume même de la solution.

Il en résulte que toute solulion contenant uno moléculegramme de corps dissous pour un litre a une pression osmotique égale à 22,3 atmosphères environ, pression que prendrait sous le volume de 1 litre la molécule-gramme d’un g ;iz quelconque. (Loi d’Avogrado.) Il en résulte également que deux solutions de concentrations équimoléculat-

res (contenant la môme fraction — dupoids moléculaire des

"’ . 22.3

corps dissous) ont la mémo pression osmotique alm.

Ces solutions sont dites isotoniques. ^

Deux solutions isotouiques S, et S, séparées par une paroi semi-perméable P sont en équilibre ; mais si la pression osmotique de S,

est supérieure à celle

do Sj, par exemple,

do l’oau passera à A ? ^

travers la paroi do A,

en Aj, jusqu’à ce que

les pressions aient été

égalisées par la di-

minution do la concen-

tration de S, et l’aug-

mentation de celle

de S,.

L’enveloppe vésicu-

laire d’un grand nombre de cellules végétales ou animales est bemi-perméable, ce q^ui permet de mesurer faci-

Armes d Osnabrûck.

lement les pressions osmotiques. On peut placer sur lo porte-objot du microscope une lamelle détachée do la nervure moyenne de la faco inférieure d’une feuille de tradescantià discolor, contenant de très grandes cellules ; si on l’humecte avec une solution de pression osmotique supérieure à celle du suc cellulaire, on voit la vésicule so contracter ; au contact d’une solution do pression osmotique inférieure, elle se gonfle ; l’isotonie est indiquée par la stabilité do la l’orme de la vésicule. On n’aura Jonc (ju’à déterminer la concentration qui rend une solution isotoniquo avec lo suc cellulaire pour on connaître la pression osmotique, si l’on a eu soin do faire cotte détermination pour une solution d’une substance typo dont la pression osmotique ait été mesurée directement au manomètre, ce qui est possible, bien quo présentant do grandes difâcuUés pratiques.

La pression osmotiquo est on relation étroite avec les abaissements du point do congélation et de la tension de vapeur des solutions étendues ; tous les électrohjtes, pour lesquels des abaissements dépassent la valeur normale, ont étalement une pression osmotiquo supérieure à celle (|uinJiquo la troisième loi de Vaut ilolTet dans le même rapport. Il y a dans ces faits une coniirmaiion remarquable do la théorie d’Arrhenius sur la dissociation des éloctrolytes on solution aqueuse.

08MYLE (oss) n. m. Genre d’insectes névroptères pla-

nipennes. do la famille des hémérobiidés, répandus dans les régions tempérées et chaudes de l’ancien monde. (L’osmylo tacheté [osmylus maculatus] se trouve en Franco.)

OsNABRUCK, ville d’Allemagne (prov. de Hanovre), cb.-l. de cercle, sur la Haase, affluent de l’Ems ; 52.000 h. Métallurgie, machines, matériel de chemin de fer. orgues.

i’armi les monuments, citons : la cathédrale, du xii* s., transitoire entre le roman et le gothique ; l’ancien palais dos événues ; l’hotcI de ville ixiv* s.), avec la salle des traités de Westphalie. Promenades sur les anciens remparts. Patrie do l’historien Justus Moser.

La ville, très ancienne, fut le siège d’un évéché catholique fonde par Charlemagne (787), et enrichi par les empereurs Arnoul et Otbon. Les puissances prolestantes y signèrent la paix en 1618. (V. Westphalie.) En 1807, Osnabrîick fut le chef-lieu du département westpbalien du W’eser, et. en ISIO, du département français d’Ems-Supériour.

— I^ présidence d’Osnabrfick occupe la partie sud-ouest de la province do Hanovre. C’est un pays de landes et de marais, traverse vers le sud par une partie de la chaîne du Teuioburgcr Wald. Elle est arrosée par l’Ems et l’Haase, puis par la Vechic, qui se jette dans le Zuyderzée. Houille et tourbe. Filature et tissage de la toile. Superf. 6.205 kîlom. carr. ; pop. 299.478 hïu).

OSNE-LE-VAL, comm. de la Haute-Marne, arrond. et à 21 kilom. de Vassv, près de la forêt de Baudray, à la source de l’Osne, affluent droit do la Marne ; 890 hab. Tout auprès, au Val-dOsno, hauts fourneaux, fonderies,

objets d’art, bronze, scieries.

OSOKINE (Nicolas-Alexiewitch), historien russe, né en 1839, mort en 1895. Il s’est surtout occupé de l’histoire do la France et de l’Italie. On lui doit notamment un important travail sur VHtstoirc des albigeois (18G9).

OSOPPO, bourg d’Italie (Vénétie [prov. d’Udine]) ; 2..^o.i liab. Lo village est dominé par une forteresse, assiégée par les Autrichiens en 1809, 1813 et 18-18.

OSORIO fJérôme’i, prélat et historien portugais, nA & Lisbonne en UOO, mortâ Tavira en 1580. Il suivit les cours des universités de Salaman<|ue, de Paris et de Bologne, et enseigna à CoVmbre. Plus tard, il scfl’orça de détourner le roi Sébastien de sa funeste expédition d’Afrique (1578). Ses dernières années furent attristées par les soupçons dont il fut I objet, comme partisan secret de l’Espagne. Son meilleur ouvrage est une histoire d’Emmanuelle Fortuné [De rébus Emanuelis vivtute et auspicio gestis] (1571), traduite en français par Simon Goulart.

OSORIUS (ri-itss) n. m. Genre d’insectes coléoptères

brachélytres, de la famille des stapliylinidés. répandus surtout dans l’Amérique tropicale. fCe s’ont des staphytins de grande taille, aliungés, noirs ou bruns, luisants.)

OsOBKON, OSORCHON ou OSORTHON, transcriptions

grecques du nom égyptien Ouasarkanou, qui fut porté par plusieurs pharau’ns à partir de la XX II’ dynastie : Osorkon l" succéda à son père. Sheshonq P^ le conquérant de Jérusalem, en 924 av. J.-C, et régna, d’après Manéthon, quinze ans. — Osorkon lî, petit-fils d’Osorkon I*’, succéda à son père. Takellothis 1", vers 909, et réL’ua uno trentaine d’années, jusque vers 880. — Osorkon ni, deuxième roi de la XXIII’ dynastie lanite, régna entre 741 et 732. D’abord reconnu comme suzerain par les autres rois de l’Egypte, il fut réduit par l’usurpateur Tafnakhiti à n’être plus que le roi de Bubastis. et rlut rendre hommage au conquérant éthiopien Piônkhi, lorsque celui-ci pénétra jusque dans le Delta, vers 735.

OsORNO, ville du Chili (prov. de Llanquiliue, ch.-l. du déparlement du même nom. Fondée à la tin du xvi’ siècle, détruite par les Araucans et rebâtie on 1788, elle resta simple campement jusque vers IS50, époque où les colonisateurs dirigèrent de ce côté l’immij^ration agricole allemande ; 2.500 hab. — Le département d’Osorno, comprenant trois municipalités, a 27-000 hab.

OSOUMI ou OhOSOUMI, prov. du Japon, lie de Kiou-Piou. dont elle occupe l’extrémité sud (ken de Kagosima) ; 358. ûOù hab. Sa côte présente le golfe d^Osoumi et le cap Satano-Misaki, pointe extrême de Kiou-siou. Sur ses contins, îc Kirisima élève ses deux cônes volcaniques. Canne à sucre, tabac ; industrie de la porcelaine.

OSPEDALETTO Euganeo, village d’Italie (Vénétie [j.rov. de Padoue]), au pied des monts Euganéens ; 3.655 hab.

OSPHRÉSIE (oss, zi — du gr. osphrésis, odorat) n. f. Faculté de sentir les odeurs ; odorat. (Peu us.)

OSPHRESIOLOGIE ^oss. ji — du gr. osphrésis, odorat, et loqos, discours) n. f. Traité des odeurs et de l’odorat ; partie de la physiologie qui a rapport au sens de l’odorat.

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