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Bcrcv, ilu Jar^lin dos Plantes, du parc de Montsouris, des abattoirs de Vaugirard, du cimetiéro Montiiarnasso, enfin de l’ancien village do Grenelle, où l’industrie maraicliùro acliôvo do disparaître.

Le développement 6conomi(|Uo de Paris a été grandement favorisé par la converi,’eii<’e, vers la capitale, des RrandesToies ferrées et fluviales du pays. Tous les réseaux français, sauf le M id i , ont à Paris leurs têtes do 1 igno, reliées, à l’intérieur de l’enceinte, par un Chemin de ffr de ceinture. Quant aux voies d’eau, elles sont représentées surtout par la Seine, approfondie et canalisée, et par laquelle parviennent dans la capitale les matériaux do construction de l’Est et du Sud-Kst, apportés par les canaux de Bourgogne et du Loing, par la Marne et le canal de l’Ourcq, ainsi" que les combustibles du Nord, arrivés par roiso. Les bassins do la Villetto et le canal Saint-Martin réunissent les deux réseaux fluviaux du Nord et do l’Est. 11 serait trop long d’énuméror par le détail toutes les brandies de l’activité économique do Paris, où se résument on ce qu’elles ont do meilleur les formes les plus diverses du commerce et do l’industrie do la France. Disons seulement quo l’industrie parisienne est surtout une industrie de transformation, incomparable par le fini et l’élégance du travail de luxe auquel elle s’adonne do préférence : qu’il s’agisse notamment d’ébénisterie, d’orfèvrerie, de modes, de couture, dos mille bibelots que l’on désigne sous le nom d’nr/ic(e de Paris et nui vont porter dans le monde entier les modes et lo goftt traneais.

Peu de villes ont été plus favorisées quo Paris, depuis deux siècles, au point do vue do rembellissement et do l’assainissement. Sans parler du renouvellement incessant dos vieux quartiers, selon les plans tracés par Haussmann, et de rétablissement de nouveaux ponts franchissant la Seine, les deux problèmes essentiels de l’hygiène urbaine ont été résolus ; la question de l’eau potable par l’adduction dos eaux de la Dhuys, do la Vanne, de l’Avre, du Lunain, etc., le service public et industriel des eaux do la Seine, de la Marne et do l’Ourcq ; et la question des é"outs, par l’établissoment progressif du tout-à-l’égout, et son corollaire, lèpandago, non plus dans les eaux do la Seine, mais dans les plaines maraîchères do Gennevilliers et d’Achères. Enfin, la circulation inter-urhaino est grandement facilitée par la création d’un réseau vtétrop’ditain, .,,,,.,.

Le régime administratif do la ville de Pans est reste, en raison du rôle politique do la capitale, entièrement exceptionnel. Les pouvoirs ordinaires d’administration et de police, que la loi de 1884 attribue aux maires élus, sont ici partages entre deux préfets ; le préfet do la Seine (services do l’onseignemont, approvisionnement, assistance publique, état civil, services do la voie publique, architecture, comptabilité municipale, etc.), et le préfet do police (sûreté publique, police do la rue, circulation, étrangers, etc.). La ville est divisée en vingt arrondissements, subdivises chacun en quatre quartiers. A la tète de chaque arrondissement est placé,un maire, nommé par le gouvernement et assisté d’adjoints. Les maires et adjoints pansions ne font pas partie du Conseil municipal. Celui-ci compte quatre-vingts membres, à raison de un par quartier, nommés pour quatre ans ; les délibérations du Conseil sont exécutoires, après approbation du préfet ; elles sont susceptibles d’être annulées par décret.

Paris, par sa situation, constitue le réduit central do la défense nationale. Au point de vuo administratif, la viUo est organisée en un gouvernement militaire distinct, tout en étant partagée, au point do vue du recrutement et de l’encadrement des unités, entre les 8*, 3°, -1" et 5" corps d’armée. Au point de vue stratégique, elle forme un camp retranché do premier ordre, défondu par trois séries de travaux défensifs : 1" une enceinte, dont quelques points seulement ont une valeur militaire sérieuse, au S. et à l’E., et dont la partie ouest est déclassée ; 2" une ceinture do forts rapprochés, dont les forts do Romainville, Rosny, Noisy à l’E., du Mont-Valérion à l’O., sont les plus solidement établis ; 3° une enceinte de forts à longue distance, destinés à prévenir un bombardement. Ce sont, au N., les ouvrages de Montlignon, Montmorency, Ecouen-Stains ; à l’E., les forts de Vaujours, Chelles, Villiers, Champigny, Sucy, Villeneuve-Saint-Georges ; au S., les forts de Verrières, Palaiseau, Villeras, Haut-Buc, Saint-Cyr ; à 1 0. enfin, les défenses de Noisy-le-Roi et de Marly.

— Histoire. Topogr. Une peuplade gauloise, celle des Parisii, avait pour siège, sous le nom do Lutèce, l’île do la Seine quo nous nommons aujourd’hui l’ile de la Cité ; elle occupait aussi, sans doute, le sommet de la colline de Montmartre, au nord, et de la colline du sud, qui est maintenant la montagne Sainte-Geneviève. La tribu devait être considérable, si’l'on en juge par la résistance désespérée qu’elle opposa à Labiénus, lieutenant de Cés.nt (52 av. J.-C), sous la conduite du vaillant Camulogena. Les conquérants se fixèrent aussitôt à Lutèce, et restaurèrent son activité commerciale, dont la navigation devait être le principal élément. Moins de cent ans après leur victoire, une corporation de nautes (navigateurs) élevait à Jupiter, sous le règne de Tibère, un autel, que l’on a retrouve au chevet do la cathédrale. A l’extrémité opposée do l île s’éleva, pour la demeure du gouverneur, peut-ôtre même do l’empereur, un palais, dont les substructions ont été aussi mises à jour, sur l’emplacement du Palais de Justice. Deux ponts furent jetés sur la rivière, dans l’axe des rues Saint-Martin et Saint-Jacques, c’est-à-dire correspondant au Petit-Pont et au pont Notre-Dame actuels. Une muraille continue enferma la ville. Enfin, durant la période romaine, un faubourg considérable se construisit sur la rive gauche, contenant plusieurs monuments de premier ordre’ : le palais des Thermes de l’empereur Julien ; un pou plus haut, là où est le lycée Saint-Louis, un théâtre ; un camp retranché, vers le point do rencontre des rues Soufflet et Gay-Lussac ; les arènes de la rue Monge, etc. Paris était donc dans une condition très prospère lorsqu’au milieu du v siècle les barbares, conduits par Attila, menacèrent de le détruire. Une jeune fille, Geneviève, ranima lo courage des Parisiens et détourna le fléau.

Peu après, ce furent les invasions franques : mais le christianisme, déjà triomphant, réussit à en conjurer les cfl’ets désastreux. Clovis, converti, fonda en 1 honneur do saint Pierre l’abbaye qui devait avoir plus tard tant de puissance sous le nom de Sainte-Geneviève ; son fais Childebert fonda sur cotte même rive gauche l’abbaye non moins puissante de Saint-Germain-des-Prés, dédiée primitivement à saint Vincent. Les rois carolingiens résidèrent peu à Paris et l’abandonnèrent à ses propres forces

Sceau do Paris on 1200.

pendant les invasions normandes dn ix’ siècle. La ville l’ut presque complètement détruite ; dn moins, la vaillance de SOS habitants sauva l’honneur (880).

C’est Paris qui, par ses comtes devenus ducs, a fourni à la France la dynastie capétienne : Hugues Capet est leur descendant direct. Désormais, la ville devient, sans conteste, la capital© du royaume ; les rois y résident oflicielloment et, à dater de Hugues Capet, adoptent 1 abbaye voisine do Saint-Denis comme lieu do leur sépulture. Robert lo Pieux, Henri 1" fondèrent ou restaurèrent des églises et des couvents,

notamment le prieuré de

Saint-.Martin-des-Champs

(auj. Conservatoire des

arts et métiers), rival

on richesses des deux

grandes abbayos méro-

vingiennes do la rivo

gauche. Lo xii" siècle vit

se continuer l’œuvre do

développement matériel

et moral do Paris : une

ailministration munici-

pale commence à se dé-

finir nettement, et des

privilèges lui sont ac-

cordés par la royauté ; la

Cité devint insuYfisante à

contenir le nombre des

habitants, et aussi bien

sur la rivo gauche, du

côté de la place Maubert

et do l’abbaye do Saint-

Victor, fondée par

Louis VI, que sur la rive

droite, des groupomonts do population so firent, chaque année, plus denses. Il est prouvé que sons Louis VII nno enceinte protégea ces faubourgs do la rive droite, et probablement aussi ceux de la rivo gauche. Le règne de Plulippe Augusto vit lo pavage des rues principales de la ville, le commencement des travaux du I^ouvre, l’achèvement de Notre-Damo et la construction d’une nouvelle enceinte, dont les points extrêmes étaient, au N., la rue Etienne-Marcel ; à l’E., l’église Saint-Paul et lo pont de la Tournelle ; au S., le sommet de le montagne Saintc-Genoviève, et à l’O., lo Louvre et la place des Victoires. Saint Louis dota Paris do son Université, la Sorbonno ; il régla définitivement les attributions du prévôt des marchands et du prévôt do Paris et fit élever la Sainte-Chapelle. A cette date, un proverbe appelle la capitale • Pans sans pair », c’est-à-dire sans égal.

Les guerres étrangères et civiles qui occupèrent la majeure partie des xiv», xv" et xvi’ siècles ne nuisirent pas autant qu’on pouvait lo craindre à l’accroissement de la capitale. Philippe le Bel fit faire d’importants travaux au Palais de Justice. Sous Jean lo Bon et pendant la régence de son flis, l’administration municipale acquit, grâce à Etienne Marcel, uno autorité qu’elle n’avait pas encore connue. Charles V recula l’enceinte de la rive droite jusqu’aux grands boulevards actuels. Il lit construire la Bastille, constitua l’hôtel Saint-Paul et acheva le Louvre féodal. Le règne de Charles VI est l’un des plus déplorables dans les annales parisiennes. Après l’insurrection des MaiUotins, la villo fut encore ensanglantée par la lutte entre Armagnacs et Bourguignons. La trahison de Pcrrinet Leclerc livra Paris en U18 aux Bourguignons, alliés aux Anglais, et, peu après, la capitale de la France devint aussi celle des rois d’Angleterre Henri V et Henri VI. C’est en vain qu’en 1-120 Jeanne d’Arc vint y mettre le siège ; elle dut so retirer après avoir été blessée dans un assaut donné à la porto Saint-IIonoré (place du Théâtre-Français). Charles Vil ne put rentrer dans sa bonne, mais infidèle ville qu’en H3G. Louis XI aimait pou Paris ; quand il y résidait, c’était à l’hôtel des Tournollcs, vaste logis situé au Marais, là où est maintenant la place des Vosges. La fin du xv siècle est marquée par la construction du charmant hôtel des abbés do Cluny (auj. musée do Cluny) et la chute du pont Notre-Dame en l.i’J9.

Le XVI" siècle eût été pour Paris une période do prospérité incomparable, s’il n’avait été incessamment troublé par les guerres religieuses, entravant cette magnifique impulsion quo la Renaissance donnait aux lettres et aux arts. François I" fonda lo Collège de France, ordonna la construction ou l’agrandissement do l’Hôtel de Villo, du Louvre, des églises Saint-Eustache et Saint-

Etienne-du-Mont. Catherine de Médicis fait entreprendre la construction des Tuileries, terminées seulement sous le règne do Louis XIV et brûlées en 1S71. Le règne des successeurs de François I" n’est qu’un long drame sanglant, dont Paris Armes de Paris fournit presque toujours la scène. au .^vi» si«le.

Qu’il suffise de rappeler la Saint-Barthélémy, la journée des Barricades, 1 organisation de la Ligue avec les curés de la capitale et ses seize quarteniers pour chefs, l’assassinat do Henri 111 à Saint-Cloud, et enfin ce siège épouvantable quo soutinrent les Parisiens pendant près do quatre ans contre Henri IV. Sous le règne de celui-ci s’élevèrent le pont .Neuf, la grande façade du Louvre sur lo bord do l’eau, la place Royale.

Sous le règne de Louis XIII, la piété d’Anne d’Autriche dota la capitale, notamment la rive gauche, d’un nombre considérable de couvents. Dans lo faubourg Saint-Jaci|ues, par exemple, entre la rue des Fosscs-Saiut-Jaciiues et celle do la Bourbe (boulevard de Port-Roval), il y en eut un presque à chaque porte : carmélites, ursulines, capucins, feuillantines, visitandines, abbayes du Val-de-Grâce et de Port-Royal, etc. Ajoutons à cette nomenclature des monuments tels que le palais du Luxembourg et lo palais Cardin.al, aujourd’hui Palais-Royal, d’importantes institutions : l’Académie française, le Jardin des Plantes, l’imprimerio royale, et enfin la création d’un quartier complètement nouveau dans l’île Saint-Louis, où s’élevèrent de beaux hôtels, dont beaucoup sont encore debout, et qui fut relié aux deux rives du fleuve par les ponts Marie et de la Tournelle. En 1627, furent commencés, sur l’ordre de Richelieu, les bâtiments de l’ancienne Sorbonne. dont la chapelle fut terminée en 1653. De 1648 à 4652, pondant la Fronde, beaucoup de sang

PARIS

fut versé dans les rues de P,aris et tout alentour. Louis XIV on garda rancune à la capitale, car il n’y voulut jamais résider ; mais il tint à s’y l’aire représenter par des monuments dignes de sa grandeur. Nous citerons la colonnade du Louvre de Perrault, les places Vendôme et des Victoires, le pont Royal, les portes Saint-Denis et Saint-Martin, la fondation do l’Observatoire, des Invalides et de la manufacture dos Gobelins, l’institution des académies des sciences, des inscriptions et belles-lettres, do peinture et d’architecture. La création de la licutcnanco générale de police par Louis XIV en 1GC7 et lo choix excellent qu’il fit do Nicolas do La Roynio pour cette fonction valurent aussi à la capitale de grands avantages matériels : nettoiement, éclairage et pavage des rues, mise en circulation do voitures publiques, les carrosses à cinq sols inventés par Pascal, ancêtres des omnibus. La population était alors d’environ 550.000 habitants.

Au temps do Louis XV app.artienl la construction achevée, ou entreprise, do l’Ecole de droit, de la nonvollo église Sainte-Geneviève (Panthéon), de la Madeleine, de l’hôtel des Monnaies, do l’admirable pUace de la Concorde, c’està-diro des deux magnifiques palais bâtis par Gabriel, de l’Ecole militaire, de la Halle au blé, aujourd’hui remplacée par la Bourse do commerce. La convocation des états généraux eut pour ofl^ct do donner à Paris une nouvelle division administrative, qui aboutit à la constitution des sections de la commune. V. ce mot.

A ce moment, l’histoire parisienne se confond avec celle de la France. L’œuvre do la Révolution tout entière est éminemment parisienne. La Révolution vit s’achever l’enceinte dite « des Fermiers généraux •, qui avait été commencée sous Louis XVI, et dont le circuit correspond à ce qu’on appelle aujourd’hui les boulevards extérieurs. Dès 1790, il avait été décidé que tous les territoires situés au delà do ces boulevards appartiendraient aux communes suburbaines auxquelles ils étaient contigus. A la division en quarante-huit sections, lo Directoire substitua celle des douze arron-

dissements munici-

paux, qui devait sub-

sister jusqu’en 1800.

Peu après, la Consti-

tution do l’an VIII

dota la capitale do

l’organisation préfec-

torale actuelle , pré-

fecture de la Seine et

préfecture de police.

Du règno de Napo-

léon datent la Bourse,

la colonne Vendôme,

les arcs do triomphe de

l’Etoile et du Carrousel

une partie de la rue de

Rivoli, les pontsd’Aus-

terlitz et d’Iéna, les

canaux Saint-Martin et

Saint-Denis, les cimetières du Père-Lachaise et Montmartre. La prospérité croissante de la capitale fut à peine entravée par les invasions de 1814 et de 1S15, au cours desquelles la ville s’honora par l’énergique résistance qu’elle opposa aux Alliés.

La Restauration n’a procuré à Paris que quelques églises d’uno architecture médiocre. De ce temps dato encore la construction du pont des Invalides. Pendant les trois journées do Juillet (1830), le peuple de Paris combattit vaillamment pour la cause du drapeau tricolore ; toutefois, do fréquentes émeutes, et quelques attentats contre lo roi lui-même,

marquèrent les dix-huit an-

nées du règne do Louis-

Philippe, auquel le choléra

do 1832 avait fait un si dé-

plorable début. Louis-Phi-

lippe s’intéressa d’ailleurs

beaucoup à Paris. A lui et

à ses ministres appartient

l’honneur d’avoir donné à

la capitale ses fortifica-

tions, des chemins de fer,

les ponts du Carrousel,

Louis-Philippo et do l’Ar-

chevêché, les statues des

colonnes de la place du

Trône (place de la Nation),

l’obélisque de Louqsor, la

colonne de Juillet, etc.

La révolution du 24 fé-

vrier 1843 et les journées

de juin 1848 livrèrent Paris à la guerre civile. Le coup d’Etat de décembre 1851 ensanglanta la ville pendant trois jours.

Napoléon ITI et ses conseillers curent une grande part dans l’embellissement et la prospérité de la capitale.

.Armoiries de Paris sous le !«’ Empire.

Armoiries de Paris

sous la Restauration.

l’ ' t.-

Le préfet de la Seine. Hauss-

mann, secondé par Belgrand

et .lphand. transforma réel-

lement la ville, y perçant de

larges voies, rendant la cir-

culation aisée et offrant do

grandioses perspectives : la

rue de Rivoli, les boulevards

de Strasbourg , Sébastopol ,

Saint -Michel, Malesherbes,

du Prince-Eugène (Voltaire),

Haussmann , Saint-Germain

(en partie), les rues des Hal-

les, Turbigo, de Rennes, etc. ;

les bois de Boulogne et do

Vincennes, le parc Monceau

furent aménagés. Laconstruc-

tion du Grand Opéra {1SG2-

1S75) fut commencée par

Ch. Garnier. Le Louvre fut

considérablement aerandi. A . . , ,

dater du i" janvier ISOO, les territoires des communes suburbaines situés entre l’enceinte des fortifications et celle des Fermiers Généraux furent annexés a la capitale, qui compta désormais vingt arrondissements. Los parcs des Buttes-Chaumont et de Montsouris forent créés dans cette nouvelle périphérie. p,ris

La guerre de 1870 amena devant les murs de Pans

Armoiries de Paris

sous le Ile Empire.