Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1508

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1431 Zurich se développe dans un site fort agréable, à l'ex- trémité septentrionale du lac de Zurich, entouré, à l'E., par une enceinte de coteaux fertiles, couverts de vignes et couronnés de forêts. Les Romains avaient créé à cet endroit un établissement et une étape. L'enceinte qu'oc- cupait, à une époque moins reculée, Zurich, était tout entière sur la rive droite de la Limmat. Sur la rive gauche était l'abbaye de Fraumunster. Autour de ces deux centres s'est développée la ville. Bel hôtel de ville construit au XVIe siècle; église de Fraumunster; église Grossmunster, cathédrale; tour de Waltemberg. Ecole polytechnique (Politechnikum). Histoire. Zurich, de fondation romaine, fut déclarée en 1210 ville libre impériale; elle secoua bientôt le joug de la noblesse qui la gouvernait, s'allia aux cantons de Schwyz, Uri, Lucerne et Unterwalden pour lutter contre les ducs d'Autriche et fut admise, en 1351, dans l'Union helvétique. Mais, de 1436 à 1450, ses compétitions avec Glaris la ramenèrent dans l'alliance de l'Autriche. Zwingle y prêcha la Réforme en 1516. Les environs de Zurich ont été illustrés par deux victoires mémorables: la première remportée par les Suisses sur les Autrichiens (1444), la se- conde gagnée par Masséna sur les Russes, commandés par Souvarof (25 et 26 sept. 1799). Patrie de Gessner, de Simler, de Lavater, de Pestalozzi, etc. ZURICH (CANTON DK), canton de la Confédération helvé- tique, dans le nord de la Suisse, limité au N. par le grand-duché de Bade et le canton de Schaffhouse, à l'0. par le canton d'Argovie, au S., par ceux de Zug et de Schwyz, à l'E. par ceux de Saint-Gall et de Thurgovie. Superf. 1.725 kilom. carr.; pop. 431.036 hab. Ch.-1. Zurich. Sol moins montagneux que la plupart des autres can- tons de la Suisse : aucun des sommets n'atteint la limite des neiges éternelles. Trois chaînes principales traver- sent le canton de Zurich : sur la frontière orientale, celle de l'Alt- mann, qui culmine au Hörli; à l'o., celle du Lagern; enfin, celle de l'Al- bis, parallèle au lac de Zurich. Au pied de la chaîne de l'Altmann se trouvent les plaines les plus fertiles. Nombreuses rivières, toutes tribu- taire du Rhin par la Limmat (seul cours d'eau navigable du canton) et la Sihl, affluent de la Limmat. Cli- mat assez tempéré, mais soumis à des changements fréquents et subits Armes et à de brusques coups de fæhn. du canton de Zurich. L'agriculture du canton est bien dé- veloppée, la sylviculture très perfectionnée; mais c'est surtout l'activité industrielle qui domine, grâce à l'abon- dance des eaux courantes, qui fournissent une force mo- trice abondante et économique industries de la soie, des étoffes de coton; tanneries, mégisseries, ganteries, tein- tureries, industries mécaniques, etc. La constitution du canton de Zurich est démocratique. La souveraineté appartient au peuple et est déléguée à un grand conseil de 212 membres. Le pouvoir exécutif est confié à une assemblée de 25 membres, élus directement par le peuple. La grande majorité de la population est de langue allemande et de religion protestante. Zurich (TRAITÉ DE), conclu le 10 novembre 1859 entre l'Autriche d'une part, la France et la Sardaigne de l'au- tre. Précédé des préliminaires de Villafranca (12 juill.), qui avaient mis fin à la guerre entre l'Autriche et la Sar- daigne, ce traité préparait l'unité territoriale de l'Italie. L'Autriche cédait la Lombardie à l'empereur des Fran- çais, qui devait la remettre au roi de Sardaigne. L'Au- triche et la France reconnaissaient la nécessité d'une con- fédération italienne, sous la présidence honoraire du pape; la Vénétie devait en faire partie, tout en restant sous la souveraineté de l'empereur d'Autriche. La France, qui avait combattu pour l'unité italienne, devait trouver quel- ques mois plus tard sa récompense dans la cession de la Savoie et du comté de Nice. ZURITA (Geronimo), historien espagnol, né et mort à Saragosse (1512-1580). Il fut gentilhomme de la chambre de Charles-Quint (1530), secrétaire de l'inquisition de Ma- drid, conseiller de Castille (1543) et contador mayor de l'inquisition d'Aragon. En 1548, les Cortès de Monzon créèrent pour lui la place de chroniqueur d'Aragon. Phi- lippe II le nomma son secrétaire (1567) et le chargea d'or- ganiser le dépôt d'archives de Simancas. Secrétaire gé- néral du conseil suprême de l'inquisition (1568) et trésorier de la ville de Saragosse, il se retira dans ses dernières années chez les hiéronymites de cette ville. Son principal ouvrage: Annales d'Aragon (1562-1569) est resté le plus solide monument de l'histoire aragonaise. ZURLAUBEN, famille suisse, qui porta d'abord le nom de La Tour-Châtillon. PIERRE DE La Tour-Châ- tillon, au xiv siècle, soutint des guerres contre les Ber- nois. Son fils, ANTOINE de La Tour-Châtillon, mort en 1402, entra en lutte, en 1375, avec son oncle Guichard, évêque et prince de Sion. Ses vassaux s'emparèrent du prélat, qui fut mis à mort; mais les habitants ayant voulu venger leur évêque, Antoine fut battu et dut se réfugier à la cour de Savoie.- Son fils, BALTHAZAR de La Tour- Châtillon, après la défaite essuyée par Antoine, dut se cacher, et, comme le nom de La Tour-Châtillon était devenu odieux, il prit celui de Zurlauben (de Laube, feuille), qui rappelait sa retraite dans les bois. - BEAT I de Zurlauben, mort en 1596, d'une autre branche que les précédents, entra aussi au service de la France et se signala à Moncontour. Sa compagnie resta attachée à Charles IX et à Henri III sous le nom de garde suisse. - BEAT II de Zurlauben, mort à Zug en 1663, remplit de hauts emplois et contribua à la pacification de son pays. On le surnomma Père de la patrie et Colonne de la religion.-BEAT-FIDÈLE-ANTOINE-JEAN-DOMINIQUE de Zurlauben, baron DE LA TOUR-CHATILLON, général suisse au service de la France, né à Zug en 1720, mort en 1795. Entré dans le régiment de Zurlauben, il y fit plu- sieurs campagnes à partir de 1742, et devint líentenant général. On lui doit plusieurs ouvrages sur l'histoire de la Suisse. ZURLINDEN (Emile-Auguste-François-Thomas), géné- ral français, né à Colmar en 1837. Elève de l'Ecole poly- technique en 1837, puis de l'Ecole d'application de Metz; il en sortit comme lieutenant d'artillerie, fut nommé capi- taine en 1866 et se distingua pendant la guerre franco- allemande (1870-1871) comme aide de camp du général de Berckheim. Prisonnier avec l'armée de Metz, il s'évada de la forteresse de Glogau, où il avait été enfermé, rentra en France, et fut nommé par le gouvernement de la Défense nationale chef d'état-major du 25 corps. Colonel en 1880, général de brigade en 1885, divisionnaire en 1890, puis com- mandant du 4 corps d'armée (1894), il devint ministre de la guerre en 1895. Après avoir exercé le commandement du 15 corps d'armée et remplacé (1898) le général Saus- sier comme gouverneur militaire de Paris, il redevenait ministre de la guerre dans le cabinet Brisson, mais se retirait bientôt pour n'avoir pas à prendre l'initiative de la revision du procès Dreyfus. Il fut relevé de ses fonc- tions de gouverneur militaire de Paris en 1899 et passa au cadre de réserve en 1902. On lui doit un intéressant vo- lume de Souvenirs sur la guerre franco-allemande (1904). ZURLITE n. f. Silicate naturel appartenant au genre wernérite. ZURNA n. m. Chez les Turcs, Espèce de hautbois. ZUROMIN, bourg de Russie (Pologne [gouv. de Plock]); 7.000 hab. Distilleries, tanneries, scieries. ZUT interj. Pop. Exclamation qui exprime que l'on est dépité, ou que l'on se désintéresse de quelque chose. ZUTISTE (tisst') n. Pop. Personne qui se désintéresse de tout. ZUTKERQUE, comm. du Pas-de-Calais, arrond. et à 20 kilom. de Saint-Omer; 1.606 hab. ZUTPHEN, ville des Pays-Bas (Gueldre), sur l'Yssel et la Berkel; 18.000 hab. Eglise Sainte-Walburge, des xu* et xv° siècles, avec énorme tour à cinq étages; église Saint- Jean, des XIII et XIV° siècles. ZUTTIBUR, idole des Vendes et des Polonais, proba- blement un dieu des forêts. ZUYD ou ZUID, mot hollandais qui signifie sud, et qui entre dans la composition de nombreux noms géogra- phiques. ZUYDERZÉE (holland. mer du Sud), golfe du roy, des Pays-Bas, formé par la mer du Nord, entre les provinces de la Hollande-Septentrionale à l'0., d'Utrecht au S., de Gueldre au S.-E., d'Overyssel et de Frise à l'E. Il est fermé en partie au N. par les iles de Texel, de Vlieland, de Ters- chelling et d'Ameland. Large, à l'entrée de 17 kilom. seu- lement, le Zuyderzée forme plus au sud un vaste bassin circulaire, large de 75 kilom. au maximum. Au sud-ouest, il s'avance profondément dans les terres, où il forme le petit golfe de l'Y, sur le bord méridional duquel s'élève Amsterdam. A l'époque romaine, le Zuyderzée formait un lac tout à fait isolé de la mer, le lac Flevo. C'est cette nappe d'eau douce qu'une inondation confondit avec la mer en 1282, dans un terrible raz de marée qui engloutit plus de quatre- vingts villages, fit périr 100.000 hab. Sous le premier Em- pire, le Zuyderzée donna son nom à un département français, qui eut Amsterdam pour chef-lieu. Il est depuis longtemps question de dessécher le Zuyderzée, dont la profondeur moyenne n'est que de 4,50. ZUZ n. m. Nom égyptien et hébraïque de la drachme. ZVANOIÉ, ville de Russie (gouv. de Koursk), sur le Sem, sous-affluent du Dnièper par la Desna; 3.500 hab. Tanneries, minoteries; commerce de céréales et de bes- tiaux. ZVELLENDAM. Géogr. V. SWELLENDAM. ZVONIMIR, roi de Croatie de 1076 à 1087. Gendre d'André, roi de Hongrie, il fut couronné à Salone en 1076. Il eut à repousser les attaques des Normands et des Vénitiens contre la Dalmatie. Il eut pour successeur Etienne II. ZVORISTE, bourg de la Roumanie (Moldavie [départ. de Dorohoi]), sur un petit sous-affluent du Danube par le Sereth; 6.000 hab. Vignobles. ZVORNIK ou SWORNIK, ville d'Austro-Hongrie (Bos- nie), ch.-1. de district, cercle de Donia-Touzla, sur la rive gauche de la Drina; 3.030 hab. Minerais. ZWACKHIE (va-ki) n. f. Genre de borraginacées échiées. (La zwackhie dorée, des pays balkans, est une herbe vivace, à feuilles alternes, à rhizome long et épais. Elle est remarquable par ses fleurs asymétriques dans leur calice et dans leur corolle.) ZWALUWE, bourg des Pays-Bas (Brabant-Septentrio- nal), près du Hollandsche Diep; 5.000 hab. ZWAMMERDAM ou SVAMMERDAM, bourg des Pays- Bas (prov. de Hollande-Méridionale [arrond. de Leyde]), à quelque distance du vieux Rhin; 1.700 hab. Construction de bateaux, minoteries, tuilerie. ZWANGIS (zouan-jiss) n. m. Sorcier moluquois. ZWARTSLUIS, bourg des Pays-Bas (Overyssel), sur le Zwarte Water, près du Zuyderzée: 4.000 hab. ZWEIBRÜCKEN. Géogr. V. DEUX-PONTS. ZWEIHONNSCHAFTEN, bourg d'Allemagne (Prusse [prov. du Rhin]): 4.000 hab. ZWENTIBOLD ou ZWIENTOPELK ou plutôt SWIATO- PLÜCK, roi de Lorraine, mort en 900. Il était fils naturel de l'empereur d'Allemagne, Arnulf, et avait reçu son nom du duc slave des Moraves, Zwentibold, qui l'avait tenu sur les fonts baptismanx. Jusqu'à la naissance de Louis, fils légitime d'Arnulf, Zwentibold fut considéré comme l'héritier de l'empereur. En mai 895, Arnulf le fit reconnaître comme roi par les grands et les évêques de Lorraine. Mais Swentibold s'avisa de vouloir réduire les seigneurs à l'obéissance, destitua trois comtes, se bronilla avec le puissant duc de Lorraine, Rainier, et osa même lui enlever sa dignité en 898. Une révolte générale des grands éclata, en 900, après la mort d'Arnulf; les Lor- rains proclamèrent roi Louis l'Enfant. Swentibold tenta en vain de lutter contre les comtes lorrains, généraux de son père, Gherhard et Matfried; il périt, le 13 août 900, dans une bataille livrée sur les bords de la Meuse. ZWETTL, bourg d'Austro-Hongrie (Basse-Autriche), ch.-1. de district, sur le Kamp, affluent du Danube; 3.300 hab. Fabrication de lainages, cotonnades. ZURICH ZWITTAVA ZWICKAU, ville d'Allemagne (roy. de Saxe), ch.-1. d'un cercle et d'un district, sur la branche mère de la Mulde, dite Mulde de Zwickau; 57.000 hab. Au S. de la ville existe un des plus riches bassins houillers de l'Allemagne centrale. Métallurgie du fer, fabrication de produits chi- miques, d'étoffes diverses, soieries, toiles, cotonnades; fabriques de glaces, ébénisterie, etc.; commerce de houille, bois, céréales, vins, pelleteries. De beaux mo- numents rappellent le passé prospère de Zwickau. Eglise Sainte-Catherine. Bel hôtel de ville du xvi* siècle, etc. Zwickau, fondé, semble-t-il, au xi siècle, devint à la fin du x siècle ville impériale, avant de tomber (1348) au pouvoir des margraves de Meissen. Patrie de Thomas Münzer. - ZWICKAU, ville d'Austro-Hongrie (Bohême [cercle de Jung-Bunzlau), sur un petit sous-affluent du Potzen; 5.565 hab. Filature de coton, fabrique de toiles. ZWIERZINIEC, ville d'Austro-Hongrie (prov. de Galicie [cercle et district de Rzeszow]); 3.000 hab. ZWIESEL, bourg d'Allemagne (Bavière [cercle de Basse- Bavière]), sur le Schwarze-Regen; 3.700 hab. Scieries. ZWIÉSÉLITE (avie) n. f. Phosphate naturel de fer et de manganèse, trouvé à Zwiesel, en Bavière. ZWIJNDRECHT ou ZWYNDRECHT, bourg des Pays- Bas (Hollande-Méridionale [arrond. de Dordrecht), sur le Merwede, bras de la Meuse; 5.700 hab. Minoterie, chan- tiers de construction de bateaux. Ville fort ancienne. ZWINDRECHT, comm. de Belgique (Flandre-Orientale [arrond. de Saint-Nicolas]), près de l'Escaut; 5.975 hab. Couleurs, carrosserie. ZWINGER ou ZUINGER (Théodore), dit l'Ancien, médecin suisse, né et mort à Bâle (1533-1588). Fils d'un corroyeur et d'une soeur de l'imprimeur Jean Oparin, il passa trois ans, en qualité de prote, dans l'imprimerie des Bering à Lyon, puis suivit à Paris les leçons de Ra- mus. Il étudia la médecine à Padoue et à Venise, et, en 1559, se fixa définitivement à Bâle, où il devint profes- seur de langue grecque, puis de morale (1571) et de mé- decine théorique. L'oeuvre de ce médecin, qui eut une vraie célébrité, est toute d'érudition. - Son petit-fils, Théodore, dit le Jeune, médecin et botaniste suisse, né à Bâle en 1658, mort en 1724. Nommé professeur d'élo- quence en 1684, il devint en 1687 professeur de physique à l'académie de Bâle, où il fit une véritable révolution en remplaçant l'enseignement purement théorique par l'en- seignement expérimental. Ses ouvrages sont surtout des compilations, qui lui assurèrent un grand renom. ZWINGLE ou ZWINGLI (Ulric), réformateur suisse, né à Wildhaus (cant. de Glaris), en 1454, mort à Cappel en 1531. Son oncle, curé de Wesen, dirigea ses premières études, qu'il compléta à Bâle, à Berne, puis à Vienne (1499- 1502). De retour à Bâle, il y professa le latin et étudia la théologie. Curé de Glaris, en 1506, curé d'Einsiedeln, en 1516, et préposé en quelque sorte aux pélerinages de Notre- Dame-des-Ermites, il effaça l'inscription tracée sur la porte de l'abbaye: Ici l'on trouve une pleine rémission de tous les pé- chés, enterra les reliques, et dé- clara aux pèlerins que les pra- tiques religieuses étaient inu- tiles. Il devançait ainsi Lu- ther d'un an. Appelé à Zurich, il y apporta, dès 1519, des doc- trínes toutes nouvelles qui lui suscitèrent à la fois des admi- rateurs et des ennemis. Me- nacé de destitution, il écrivit un pamphlet intitulé: Arché- télès (commencement et fin); il et adressait, en même temps, à la diète helvétique une pé- tition signée de dix ecclésias- tiques du canton, qui deman- daient comme lui la libre prédication de l'Evangile et l'abolition du célibat des prêtres. En 1524, Zwingle épou- sait Anna Reinhard. Aux fêtes de Pâques de l'année 1525, on célébrait, pour la première fois & Zurich, la Cène selon la doctrine du réformateur, simple commémoration de la mort de Jésus-Christ, et non point présence réelle de son corps, comme le voulait encore Luther. Le réformateur soutint dès lors des luttes continuelles. Tous les cantons de la Suisse n'embrassaient pas la Réforme; les cantons catholiques s'unirent à la maison d'Autriche et la guerre fut déclarée en 1529. Zwingle accompagnait l'armée zuri- choise, en qualité d'aumônier; l'armée fut défaite et Zwingle fut mortellement blessé près de Cappel; un offi- cier ennemi l'acheva en lui plongeant son épée dans le cœur. Son cadavre, écartelé par les soldats, fut brûlé; les cendres en furent dispersées au vent (1531). Zwingle a laissé, entre autres ouvrages, un Commentaire sur la vraie et la fausse religion (1525), et une Bible zurichoise (1529), en langue allemande, inférieure, pour le style, à celle de Luther. Zwingle. ZWINGLIANISME on ZUINGLIANISME (ru-n, nisam n. m. Doctrine de Zwingle et des zwingliens. ZWINGLIEN ou ZUINGLIEN, ENNE (zu-in-gli-in, én) n. Membre de la secte fondée par Ulric Zwingle. Adjectiv.: Hérésie ZWINGLIENNE. ZWIRNER (Ernest Frédéric), architecte allemand, né à Jakobswalde (Silésie) en 1802, mort à Cologne en 1861. Il est surtout connu par les travaux de restauration de la cathédrale de Cologne, qu'il dirigea de 1833 à 1841. Il fournit aussi les plans d'un grand nombre de petites égli- ses, entre autres de celles d'Elberfeld et de Malheim-sur- le-Rhin; de plusieurs châteaux, tels que celui des princes de Furstenberg, à Herdringen, celui d'Argenfels-sur-le- Rhin, celui de Moyland, près de Clèves, etc. Sa dernière ceuvre fut la synagogue de Cologne. ZWISCHENWESSERN ou MEDVODE, bourg d'Austro- Hongrie (Carniole), sur la Save; 3.700 hab. ZWITTAVA ou ZWITTAU, ville d'Austro-Hongrie (Moravie [cercle de Brunn]), sur la Zeittara, sous- affluent du Danube; 8.000 hab. Fabrication de lainages, toiles.