Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VII.djvu/1507

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ZSCHOCHER ZURICH ZsCROCHER, nom de deux localités de l'Allemagne cearrale (roy, de Saxe (cercle de Leipzig), à quelque dis- tance de Eliser Blanche. On distingue Groar-Zichocher (1.000 hab., minsterie importante; et Klein-Zachocher, sur la rive même de l'Elster; 10.000 hab. Tuileries, distillerie. ZSCHOKKE (Henri), littérateur allemand, né à Magde- bourg en 1771, mors à Aaran en 1845. Il eut une jeunesse agitée et difficile. Doveau directeur de l'institution péda- e de Reichenas, il avait porté cet établissement au comble de la prospérité, lorsque l'invasion française et les troubles politiques le contraignirent à se fixer à Aarau. Bien qu'il ait beaucoup écrit pour le théâtre, Zschokke est devenu populaire par ses efforts pour fournir aux classes populaires une lecture saine, où l'éducation morale serait voilée sous l'agrément d'un récit attachant. Il pour- asivit cette tache en publiant soit dans des périodiques: Heures de dévotion (1809-1816); Récréations (1811-1827), soit sipariment, des romans et contes tels que le Village des faiseurs d'or (1819); le Poison alcoolique (1837); Véro- sigue ou la Béguine d'Aarau (1828); etc., dont beaucoup ont éto traduits en français. ZSCHOPAU, ville d'Allemagne (roy, de Saxe [cercle de Zwickau, sur la Zachopan (bassin de l'Elbe); 8.000 hab. Tissages; fabriques de bleu de Prusse. ZSOLNA, ville d'Austro-Hongrie (Hongrie [comitat de Trencsen), chef-lieu de district, au confluent de la Zilinka et du Wang: 4.115 hab. Grande saline. ZUBENEL-CHEMALI (6-nel-che) n. m. Etoile de qua- trième grandeur, dans la constellation du Scorpion. ZUBER Jean-Henri), peintre français, né à Rixheim (Haute-Alsace) en 1844. Entré à l'Ecole navale en 1861, il était enseigne en 1868, lorsqu'il donna sa démission pour se consacrer à la peinture. Ses croisières de marin lui avaient fourni le sujet de ses premiers tableaux. Mais bientôt la campagne française, les plaines et les forêts d'Alsace, les côtes de France, les études de marine et d'atmosphère captivaient son pinceau fin, lumineux, déli- cat. Son ouvre est aussi varió que considérable. Citons, entre autres: Troupeau d'oies (1877): Dante et Virgile et Soir d'antomne, très remarqués en 1878; le Flon à Massi- garaz et Halte de moutons au bord de la mer (1880); Triptyque décoratif (1881); le Troupeau de Vieur-Ferrette (Haute-Alsace, 1883; musée de Strasbourg); deux envi- ross de Cannes (1883); Hollandsch Diep (musée du Luxem- bourg, 1883); de très beaux Sous bois, d'après les forêts d'Alsace ou de Fontainebleau (1887-1889); le Pâturage de Bendorf (1891); l'Hiver, carton pour la tapisserie de Bean- vais (1891); le Passé (Versailles, 1897); les Marches de warbre rose (1898); etc., et de très belles aquarelles. ZUBIA, ville d'Espagne (Grenade [prov. de Grenade]), dans une petite plaíne arrosée par des canaux d'irriga- tion venus du Monachil (bassin de l'Elbe); 3.200 hab. ZUCCAGNIE (zu-ka-gni [ga mll.] n. f. Genre de légumi- neases césalpiniées. (La zuccagnie ponctuée, du Chili, a des fleurs réunies en grappes, dont les étamines sont toutes fertiles. La gousse renferme une seule graine.) ZUCCARELLI (Francesco), peintre et graveur italien, né à Pitigliano en 1702, mort à Florence en 1788. Il se fit connaltre à Venise comme un habile paysagiste, puis partit pour Londres, où il exécuta les plus beaux sites de la Tamise. Au bout de cinq ans, il retourna en Italie. Ce fut alors qu'il exécuta pour la galerie de Dresde deux tableaux fort remarquables. Ses paysages, à la touche facile et exécatés avec un soin extrême, offrent une admi- rable entente des couleurs. ZUCCARINIE (zu-ka, ni) a. f. Genre de rubiacées. Escret. La zuccarinie à grandes feuilles est un bel arbre de Java, à feuilles simples persistantes et coriaces, munies de grandes stipules. Les fleurs sont réunies en glomérales sphériques axillaires; elles ont une corolle rotacée plus ou moins velue et un ovaire formé de deux carpelles biovalés et surmonté d'un style pubescent; les fruits sont de grosses baies qui peuvent atteindre plu- sieurs centimètres de diamètre. ZUCCARO ou ZUCCARI, ou ZUCCHERO (Federigo), peintre italien, né en 1542, mort à Ancône en 1609. Elève de son frère Taddeo (1529-1566), il le suivit à Rome et après la mort de son frère il termina des peintures lais- sies inachevées par lui à la Trinité-du-Mont. Appelé à Florence pour y peindre la grande coupole de la cathé- drale, il y exécutà des figures colossales, et fut chargé, à son retour à Rome, de décorer la voûte de la chapelle Pauline et d'achever une peinture commencée par Mi- chel-Ange. Après avoir voyagé en Flandre, en Hollande, en Angleterre, il retourna en Italie, séjourna quelque temps à Venise, puis à Rome. Peu après, Philippe II l'ap- pela en Espagne. Vers 1595, il devint prince de l'Aca- démie de Saint-Lac. Il a publié, sous le titre de Idea de pittori, rullori e architetti (1607), un traité d'un style dogmatique et plein d'emphase. ZUCCHI ou DEL ZUCCA (Jacopo), peintre italien, né à Florence en 1511, mort vers 1590. Eleve de Vasari, il se readit à Rome vers 1372 et trouva an chaud protecteur dans le cardinal Ferdinand de Médicis. Un tableau repré- sentant la Piche du corail, et dans lequel il avait eu soin de mettre les portraits des plus belles dames de Rome, le mit en évidence. Son chef-d'oeuvre est un Saint Gré- goire célébrant la messe.- Son frère et son élève, FRAN- Casco Zucchi, mort vers 1620, s'adonna d'abord à la peinture de fleurs et de fruits, puis s'appliqua à la mo- alque et acquit une grande réputation dans cet art. ZUCHETTE (chef-de Fital. zucchetta) n. f. Espèce de concombre. ZUCHETTI (dzou-ket-ti) n. m. pl. Mets italien préparé avec des oranges et de petites courges. ZUCKMANTEL, ville d'Austro-Hongrie (Silésie (distr. de Freiwaldan, sur la haute Braune, tributaire du Hotzen- plotz; 4.555 hab. Etoffes; gisements aurifères. ZUELANIE (n) n. f. Genre de flacourtiacées, dont on connait plusieurs espèces d'Europe. ZUG (LAC DB) (en franç. Zoug], lac de Suisse (cant. de Zug, Schwyz et Lucerne), au N. du lac des Quatre-Can- tons, dont il est séparé par le Righi. Entre montagnes moyennes, il a 14 kilom. sur 1 à 4, une surface de 38 kilom. carr., une profondeur maximum de 218 mètres. La Lorze amène ses ecaux à la Reuss. ZUG, ch.-1. de cant, de la Suisse, à 85 kilom. de Berne, sur le lac de Zug; 6.600 hab. Filature de coton, fabrique de soieries, sa- vons; lait condensé; émail sur mé- taux. La ville haute avec ses remparts et ses belles maisons anciennes a gardé un aspect très pittoresque. Les principaux monuments de la ville sont l'ancion hôtel de ville, l'église des Ca- pucins et l'église Saint-Michel. D ZUG (CANTON DE), canton de la Suisse centrale, borné au N. par Zu- rich, à l'0. par Argovie et Lucerne, au S. par Schwyz; 239 kilom. carr.; 25.093 hab., de langue allemande, presque tous catholiques. Territoire montagneux au S. et à l'E.; la plus haute montagne est le Rossberg (1.582 m.) dont un éboulement détruisit en 1806 le village de Goldau. Au N. et à l'O., le sol est peu accidenté. Lacs de Zug et d'Egeri, tributaires de la Reuss par la Lorze. Climat doux dans la plaine, sol fertile. Culture des arbres fruitiers (pom- miers, poiriers, cerisiers, châtaigniers); important com- merce de fruits secs; fabrication de kirsch; élève du bé- tail. Industrie du coton et de la soie; fabriques de lait condensé. Entré dans la Confédération en 1352, il a un gouvernement démocratique représentatif, depuis 1848. Armes du canton de Zug. ZUGLIANO, comm. d'Italie (Vénétie [prov. de Vicence]), sur l'Artico; 3.000 hab. ZUI-JIN, gardes du corps, armés d'un arc et d'un sa- bre, que certains fonctionnaires élevés étaient autorisés à prendre pour les escorter, dans l'ancien Japon. ZUJAR, ville d'Espagne (Grenade [prov. de Grenade]), sur un affluent du Barbata; 4.240 hab. Sources minérales chlorurées sodiques, sulfureuses. ZUJAR OU SUJAR, rivière d'Espagne sud-occidentale, affluent du Guadania. Le Zujar prend sa source dans le versant méridional de la sierra Morena, arrose Cuenca, coule d'abord par le N.-E., puis vers l'O., reçoit le Gua- dalmez, puis l'Esteras, traverse la plaine de la Serena, et vient finir dans la Guadiana, non loin de Villanueva de la Serena, après un cours de 220 kilom. ZULCHOW, bourg d'Allemagne (Prusse [prov. de Po- méranie]), non loin de l'Oder; 7.500 hab.; métallurgie. 400 ZULIA, fleuve de l'Amérique du Sud, qui naît en Co- lombie, dans les Andes, dans le golfe de Maracaibo, Venezuela et se perd ZULLICHAU, ville d'Allemagne (Prusse [prov. de Bran- debourg), ch.-1. de cercle; 8.000 hab. Minoteries, distil- leries, filatures de coton et de laine, fabrication d'étoffes. ZULPICH, bourg d'Allemagne (Prusse [présid. de Co- logne]), entre deux petits sous-affluents du Rhin par l'Erft; 2.000 hab. Papeteries, distillerie, briqueterie. Ville très ancienne, qui portait au temps de l'empire romain le nom de Tolbiacum. C'est probablement le Tolbiac où Clovis défit, en 496, le roi des Alamans. Il fit partie, depuis le x siècle, du domaine des archevêques de Cologne. ZULTE, comm. de Belgique (Flandre-Orientale [arrond. de Gand]), près de la Lys; 2.556 hab. Briqueterie. ZULZ ou BIALA, bourg d'Allemagne (Prusse [prov. de Silésie]); 2.750 hab. ZUMALACARREGUY (Tomaso), général espagnol, né à Ormaiztegui (Guipuzcoa) en 1788, mort à Cegama (Bis- caye) en 1835. Il fit ses études de droit à Pampelune, prit part comme volontaire à la première défense de Sara- gosse (1808) et fut nommé capitaine (1813). Ultra-roya- liste, révoqué par le gouvernement constitutionnel (1822), il entra dans l'armée de la Foi commandée par Quesada et, après l'abolition de la constitution, fut promu lieutenant- colonel (1825) et colonel. Dévoué à don Carlos, il fut mis en disponibilité peu après la mort de Ferdinand VII (1833), refusa de reconnaitre la reine Isabelle, alla prendre le commandement des insurgés en Biscaye (avr. 1834). Malgré la faiblesse de ses bandes, grâce à son énergie et à son incroyable habileté, il infligea de sanglants échecs au général Quesada près de Sagura (avr.), au général O'Doyle à Olegria (27 oct.), entra en Vieille-Castille, battit Mina près de Vittoria, prit Arancez (mars 1835), repoussa le ministre de la guerre Valdès à Contrasta, occupa Vil- lafranca. Il vint assiéger Bilbao, fut blessé (15 juin 1835) et mourut, ce qui entraîna la défaite des carlistes. ZUMATIQUE (tik) n. m. Sorte de vernis siccatif à base de zinc et de manganèse. ZUMBUSCH (Gaspard-Clément), sculpteur autrichien, né à Herzebrok (Westphalie) en 1830. Elève de Halbig, il visita l'Italie avec son maître. Parmi les oeuvres qu'il exécuta peu après son retour, citons la statue de l'historien Othon de Freising et le buste du roi Louis II de Bavière. Il est l'auteur du Monument du roi Maximilien de Ba- vière (Manich); du Monument de Beethoven, avec figures allégoriques; de la statue du général Rumford (Munich); du Monument de la Victoire pour Augsbourg; de la statue de l'anatomiste Ilerz, à Nuremberg; des figures principa- les des opéras de Richard Wagner pour le roi Louis de Bavière; des bas-reliefs pour la tombeau du baron de Frauenhofer; du Monument funèbre de Schindler à Salz- bourg; de nombreuses statues; etc. - Son frère JULES Zumbusch, sculpteur aussi, est né à Herzebrok, en 1832. Elève de Halbig, il devint frère lai au cloître des rédemptoristes d'Alt-Etting; mais il le quitta bientôt, retourna à Munich en 1866 et s'adonna au portrait. ZUME-LAZULI n. m. Minér. V. ZEMECH. ZUMIQUE (mik' -du gr. zumé, levure) adj. Se dit d'un mélange d'acide butyrique et d'acide lactique qui se pro- duit dans la fermentation des matières amylacées. Il Syn. ZYMIQUE, MANCÉIQUE. ZUMPANGO, lac du bassin de Mexico, à 35 kilom. N. de cette capitale et à 4,15 seulement plus haut qu'elle: c'est pourtant le plus élevé des six lacs mexicains. Il se distend suivant les pluies; on l'a vu tout à fait sec. ZUMPANGO, bourg du Mexique (gouv. de Mexico), au bord d'un lac; 8.000 hab. Houille. 1430 ZUMPANGO ou ZUMPANGO del Rio, bourg du Mexi- que (Guerrero [distr. de Centre])); 5.000 hab. Sucrerie. ZUMSTEEG (Jean-Rodolphe), compositeur allemand, nó à Sachsenflur, dans l'Odenwald, en 1760, mort en 1802. Formé par Foli, Borani, Mazzanti, il composa, étant en- core éléve, des cantates pour les fêtes de la cour, des messes à grand orchestre, des airs pour les choeurs des Brigands de Schiller, son ancien condisciple. Il succéda à Poli comme maitre des concerts de la chapelle ducale de Weimar, fut nommé en 1792 directeur de l'Opéra de Wei- mar et maître des concerts du grand-duc. Il fut le pre- mier compositeur allemand qui écrivit des ballades avec accompagnement pour piano. Les meilleurs de ses opéras sont: l'Ile des esprits, la Fête des paons Elbonkadoni. ZUNIS, Indiens du Nouveau-Mexique (Etats-Unis), au- jourd'hui cantonnés dans une réserve située au N. du 35 parallèle. On trouve chez eux les restes d'une ancienne civilisation qui rappelle celle des Aztèques. ZUNYITE n. f. Silicate hydraté naturel d'alumine, fluor et chlore. ZUNZ (Léopold), érudit allemand, né à Detmold en 1794, mort à Berlin en 1886. Des scrupules de conscience lui firent renoncer à des postes de rabbin à Berlin (1822) et à Prague (1835). De 1840 à 1850, il fut directeur de l'Ecole normale israélite de Berlin. A citer, parmi ses publica- tions: Quelques mots sur la littérature rabbinique (1818); Discours religieux des juifs (1832); les Noms juifs (1836); Etudes historiques et littéraires (1845); Poésie synagogale du moyen âge (1855); le Rite du service religieux synagogal (1859); Histoire littéraire de la poésie synagogale (1865); etc. ZUPANJA, ville d'Austro-Hongrie (Croatie-Slavonie comitat de Szerem]), ch.-1. de distr., sur la Save; 3.465 hab. ZUPHIE (fi) ou ZUPHIUM (fi-om) n. m. Genre d'insectes coléoptères carnassiers, type d'une tribu dite des zuphiinés, comptant une quarantaine d'espèces sur le globe. ZUPPA, comm. d'Austro-Hongrie (Dalmatie [distr. de Cattaro]); 3.740 hab. ZURAWNO, ville d'Austro-Hongrie (Galicie [cercle de Stryi), sur le Dniester; 2.900 hab. Vignobles, céréales. ZURBARAN (Francisco), peintre espagnol, né à Fuente- de-Cantos (Estremadure) en 1598, mort à Madrid en 1662. Il étudia sous la direction de Morales, puis de Juan de Las Roelas. La vue de quelques tableaux du Caravage lui inspira une vive admiration, et lui-même a été sur- nommé le Caravage espa- gnol. En 1625, il fut chargé de peindre neuf tableaux pour la décoration du retable de la chapelle de San Pedro, dans la cathédrale de Séville. Il peignit ensuite pour l'église du collège de Saint- Thomas-d'Aquin un tableau consacré à ce docteur; c'est la plus vaste et la plus belle de ses compositions. Zurba- ran peignit encore dans l'église de Guadalupe plu- sieurs grands tableaux, huit, entre autres, représentant l'Histoire de saint Jérôme. A Séville, il exécuta de nom- breux ouvrages pour les églises des communautés re- ligieuses. En 1633, il acheva les peintures de la chartreuse de Xérès, consacrées pour la plupart à saint Bruno et à saint Hugues. Ce ne fut que beaucoup plus tard qu'il fit un assez long séjour à Madrid, où il fut appelé en 1650 par Velasquez, et il peignit dans le palais du Buen-Retiro une série de tableaux représentant les Travaux d'Hercule. Le Musée royal de Madrid possède deux beaux ouvrages de Zurbaran consacrés à saint Pierre Nolasque, un Som- meil de l'Enfant Jésus, Sainte Casilda, et les Travaux d'Hercule en dix tableaux, qui prouvent que l'artiste s'en- tendait mieux à peindre les saints du paradis que les dieux de l'Olympe. Les figures de Moines qu'on voit de lui au musée national du Fomento, dans la galerie de l'académie de Madrid et dans celle de l'académie de dessin de Cadix sont excellentes. Le Louvre possède trois tableaux de Zurbaran Saint Pierre Nolasque et saint Raymond, les Funérailles d'un évêque et Sainte Apolline. Zurbaran. ZURCHER (Frédéric), littérateur français, né à Mulhouse en 1816, mort à Toulon en 1890. Elève de l'Ecole polytech- nique, il servit dans la marine, puis s'adonna à des tra- vaux scientifiques et s'attacha à vulgariser la science en la rendant accessible à tous. Il a composé la plupart de ses ouvrages en collaboration avec Margollé. Outre une traduction de la Géographie physique de F. Maury, on lui doit les Phénomènes de l'atmosphère (1862); les Météores; les Tempêtes; les Glaciers (1867); Histoire de la navigation (1867); les Etoiles filantes (1870); etc. ZURICH (LAC DE), lac suisse des cantons de Zurich, de Schwyz, de Saint-Gall, à 409 mètres d'altitude. Il a 40 ki- lom. de long sur 2 à 4 kilom. de large, 8.778 hect., une profondeur moyenne de 100 mètres. Une digue de 931 mè- tres de longueur, utilisée par une voie ferrée et par une route, digue qui a remplacé un pont, le divise en lac su- périeur et lac inférieur. Gracieux, riant, il reçoit la Linth et s'écoule, à Zurich même, par la Limmat, sous-affluent du Rhin par l'Aar. ZURICH (lat. Turicum), ville de la Suisse septentrio- nale, chef-lieu du canton homonyme, sur la Limmat, qui sort à cet endroit du lac de Zurich et reçoit la Sihl (bassin du Rhin par l'Aar): 163.967 hab. (Zurichois, oises.) Zurich est surtout une ville industrielle, dont l'essor, pendant les dernières années du xixe siècle, a été particulière- ment rapide. Au premier rang de ses industries se trouve la fabrication de la soie. Viennent ensuite la fabrication des étoffes de coton, de laine, les constructions mécani- ques, les teintureries, les ateliers d'impression sur étoffes, les tanneries, les papeteries, les manufactures de tabac, les savonneries, vínaigreries. Zurich est en même temps le principal marché de la Suisse pour les soies grèges, cotons, vins, céréales, etc.